Lubanza Madiata, sculpteur
Depuis 1976, année où il remporte le Prix de sculpture Paul-Louis Weiller (Institut de France, Paris), ses oeuvres ont été présentées à diverses expositions tant au Zaïre qu'à l'étranger, notamment à Paris (Grand Palais – 1983, 84 et 85) et au Chili lors de la huitième biennale de Valparaiso, en 1987.
Parmi les distinctions et prix qui lui ont été décernés, on retiendra le Premier Grand Prix de la IIème biennale du CICIBA (1987), Chevalier de l'Ordre National du Léopard (1995), Médaille d'or du Mérite des Arts, Sciences et Lettres (1996).
Lubanza affirme son originalité, non seulement face au classicisme, mais également et, peut-être surtout, face à l'art ancestral. |
Son tempérament volontaire et fougueux ne renie pas les influences glanées à travers son cursus. Son peuvre en est une articulation incarnée, vivante. S'inspirant des formes ancestrales et naturelles, l'art de Lubanza est ambitieux et laborieux. Tour à tour conventionnel et non conformiste, tout est mis au service d'idéal de la biomorphie. En cela, Lubanza prolonge César, Etienne Martin, pol Bury, henri Moore et Tamba. Autant par ses courbes, tantôt massives, tantôt fluettes, Lubanza rappelle ses devanciers autant par son éclectisme et son naturalisme, il s'en éloigne pour tendre inlassablement vers l'infini nébuleux que scrute son regard de mystique. |