Culture et Science en RDCongo : Le milieu universitaire kinois et la culture
INSHASA est une ville en progression sensible et prompte. Le nombre exact de sa population n'est à la portée d'aucune structure dite organisée. La belle poubelle en capitale congolaise regorge en son sein plusieurs institutions universitaires. La jeunesse kinoise se déverse dans l'enseignement universitaire comme si c'était l'ombre de la solution aux problèmes écumeux de pauvreté chronique qui se remarque dans les environnements de Kinshasa. Seuls les évolués peuvent se livrer à l'imagination d'un développement supposé prédestiné de la cuvette centrale. Mais qui seront les subordonnés de ces universitaires alors qu'ils les sont tous ? N'oublions pas le buste du congolais !
On entend dire partout que l'université est un monde culturel avant tout. S'il faut conduire cette réalité sur la plaquette gouvernementale du Congo, nous devons faire appel à la visibilité culturelle des institutions universitaires de l'ancienne Léopoldville. La culture dans l'université doit normalement être frappante, pétillante car l'université est appelée à former des hommes capables de relever la pente de notre nation. Un homme capable est mesurable par ses options culturelles. Le théâtre, le cinéma, la musique, la danse, la peinture, la sculpture et autres constituent la joyeuseté culturelle et chaque université doit avoir des candidats qui excellent dans ces différents arts. La musique pas seulement l'INA, la sculpture pas seulement l'ABA et la littérature pas seulement les facultés de lettres. Une université sans valeur culturelle équivaut à une biscuiterie qui manque de la farine. Universitaité primitives car science sans ardeurs culturelles ne vaudrait qu'une association des prétendants à la gloire sans sujet aucun de bonheur.
Aucune institution universitaire n'encadre aujourd'hui une jeunesse culturelle capable d'ôter la rouille qui est attribuée au congolais (zaïrois) partout dans le monde. Certains justifient cette négligence par le manque de potentialité. C'est faux ! Nous l'avions dit et nous abordons la répétition à propos de la valeur en talent qui se trouve dans le pays, "elle vaut plus que le sol et le sous-sol congolais" qui activent les subtilités mesquines du monde entier. On parle souvent des professeurs ayant publié des oeuvres artistiques mais l'on propulse difficilement la créativité des étudiants. La réalité culturelle dans le monde universitaire kinois est à sculpter, à dessiner, à écrire, à peindre, à tourner et à exorciser pour qu'un jour elle puisse se montrer sous un visage rayonnant d'ardeur et intouchable juste par son écho. Quand une culture parle d'elle même en terme de prouesse sachez qu'elle n'est plus que l'ombre son organisation immatérielle et son évolution fictive. Un universitaire qui ignore l'importance de la culture pour le présent et le futur n'a de cerveau que sa bouche.
Par : St Antoine de la VUADI