Daddy Nganga Puati, peintre

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Cet animal bizarre, Daddy Nganga Puati

Son art combine la liberté d’expression et une grande créativité, son œuvre étant teintée d’une spiritualité profonde, prenant son inspiration dans le "mysticisme cosmique" et dans les traditions africaines tirées de ses origines N’Kongo.

C’est un art futuriste, surréaliste, symboliste et universaliste. Très influencé par l’école surréaliste espagnole (salvador Dali), c’est un grand admirateur de Jim Burn avec ses œuvres de fiction. Ses œuvres ont été exposées en France et en Espagne notamment, et a gagné en 2000 le prix international du concours sur le timbre postal de l’union postale universelle. Dans la peau d'un "manie tout", il n'hesite pas à embrasser d'autres domaines. il est aussi à l'aise dans les arts plastiques que dans la musique. Avec sa guitare sa voix, son corps, il se fait art. Cet artiste nous offre son travail de plasticien, de musicien,… dans la lignée de grands artistes du vingtieme siecle et ceux de l'Art dit contemporain. Il n'hesite pas à rémettre en question la réglémentation dans les arts. Aux arts plastiques comme dans la musique, il invoque une rémise en question qui positionne l'artiste au centre du travail et non les codifications de l'héritage culturel, car "la culture ne s'hérite pas mais elle se conquiert"[1]. "Les futuristes, les dadaïstes du siècle dernier ont pu suivre la même démarche. Grâce certainement à beaucoup d’artistes de ce même siècle, le rythme tel que défini a pu être perçu différemment. Par leur audace et leur envie de vaincre la routine Kandinsky, Mondrian, Klee,… ont sans doute brisé la frontière des conventions pour aboutir au non conventionnel. Leurs travaux, font apparaître « une limite » entre les arts plastiques et la musique qui permet certainement l’ouverture enfin absolue de la frontière entre ces deux disciplines. Dorénavant ces arts peuvent être envisagés d’une manière subjective. Ils peuvent se permettre de se libérer de l’académisme. La codification, les règles ne peuvent plus venir seulement des institutions, mais de l’artiste lui-même. Ceci signifie que celui qui approche l’Art doit fixer lui-même ses règles et ses lois pour élaborer sa démarche. L’artiste devient lui-même les codes de construction de son art"[2] dit-il.

Son travail est le résultat d'une hybridation des styles et d'influences,le tout fondé sur une éducation spirituelle reçue et transmise des générations en générations, enracinées dans les arcanes universelles ayant comme depart l'Afrique. Cet alliage donne naissance à une expression qui se veut avant tout "prise des risques", laissant une grande place au hasard qui ensuite se fait controlé."on comprend mieux, à la lumière de cette polarité, que la question du hasard puisse grouper, rassembler tous les problèmes de la recherche musicale(artistique) actuelle ; et l’on comprend mieux également que celle-ci, dans la mesure où elle se soumet à cette problématique, puisse éventuellement être un terrain d’expérience exemplaire, une sorte de modèle réduit pour la recherche des solutions aux difficultés contemporaine"[3] .

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