23.11.07 Les progrès de linitiative « Aide au commerce » et du Cycle de Doha doivent continuer (L'Av)
« Aucun pays na jamais connu de croissance viable sans participer à léconomie mondiale », a souligné M. Zoellick. La mondialisation offre des opportunités extraordinaires. Toutefois, pour quelle soit durable, les profits et les opportunités doivent être partagés. Laide au commerce fait partie intégrante de cette résolution. » En raison de leur manque déquipement de base, les pays les moins développés nont pas pu bénéficier de lexpansion énorme du commerce mondial au cours des 10 dernières années. Par exemple, selon les estimations de la Banque mondiale, la part des marchandises hors pétrole du marché mondial de lAfrique subsaharienne a chuté de 3,4 % il y a environ 25 ans à près de 1 % aujourdhui. « Ces pays ne font pas nécessairement marche arrière, mais ils risquent dêtre laissés pour compte par les pays les plus compétitifs. Par ailleurs, leur part du marché mondial pourrait diminuer alors que leurs besoins en termes de croissance augmenteront », a déclaré Uri Dadush, directeur du service du Commerce international du Groupe de la Banque. Cet automne, trois forums financés par lOMC ont permis aux participants dexprimer ces préoccupations parmi dautres. Ces événements ont réuni des ministres des finances et du commerce dAmérique latine, dAsie et dAfrique, qui ont parlé de laide dont bénéficient leurs pays par rapport aux problèmes et priorités en matière de commerce.
La nécessité de reconstituer les ressources de lIDA
Selon la définition élargie maintenant utilisée dans les estimations de lOMC et lOCDE, au cours des années 2002-2005, les pays en voie de développement ont reçu jusquà 21 milliards de dollars par an pour laide au commerce. Ces chiffres incluent tous les investissements effectués dans les domaines du transport, de lénergie et des télécommunications. La Banque collabore avec lOMC et lOCDE pour mieux définir lévaluation de laide au commerce. Sur cette somme, environ 3,1 milliards de dollars proviennent de lAssociation daide au développement (IDA), linstitution du Groupe de la Banque mondiale qui accorde des subventions et des prêts sans intérêt aux pays les plus pauvres du monde. « Le Groupe de la Banque mondiale est le donateur multilatéral le plus important de linitiative « Aide au commerce » en faveur des pays à faible revenu, a déclaré M. Zoellick au cours de son allocution enregistrée le 1er octobre à lintention du forum dAide au commerce de lAfrique, organisé à Dar-Es-Salaam, en Tanzanie. Cependant, la capacité daide de la Banque « dépend cruellement » du réapprovisionnement des ressources financières de lIDA », a souligné M. Zoellick. À cette fin, le Groupe de la Banque mondiale versera 3,5 milliards de ses propres ressources à lIDA. Il a également demandé aux donateurs daugmenter leurs contributions.
JMNK