La BCC note une amélioration de la situation économique en RDC

 «La situation économique et financière de la République démocratique du
Congo s'est nettement améliorée en 2007 par rapport à l'exercice précédent à la
lumière de l'évolution des indicateurs clés dans quatre principaux secteurs».

Propos de Jean-Claude Masangu lors de la cérémonie d'échange de voeux, le
vendredi 29 décembre 2007, avec les agents et cadres de l'institution
d'émission.

 

Le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu
Mulongo, a dressé, le vendredi 29 décembre dernier, l'esquisse du bilan
macroéconomique de la République démocratique du Congo en 2007 ainsi que les
perspectives pour l'année 2008. C'était à l'occasion de la cérémonie
d'échange de voeux à l'esplanade de la BCC.

En rapport avec la situation économique et financière de la RDC, il a
passé en revue les indicateurs de quatre secteurs-clés. «Au niveau du secteur
réel, le taux de croissance économique est estimé à 6,3 % à fin décembre 2007
contre 5,1 % en 2006. Ces chiffres sont comparables à la moyenne des taux de
croissance de l'Afrique subsaharienne établie à 6,2 % en 2007 contre 5,5 % en
2006», a dit le numéro un de la BCC.

Par ailleurs, l'inflation, située à 18,2% une année auparavant, n'a été
que de 9,9 % contre un objectif de 12 %. Pour cet indicateur, la RDC doit
poursuivre ses efforts en matière de maîtrise d'inflation pour se situer au
niveau des taux affichés par les pays africains au Sud du Sahara. En effet,
leurs taux d'inflation sont de 7,3 % en 2006 et 7,5 % en 2007.

Quant à la situation du secteur extérieur, elle a été marquée par une
remarquable stabilité de la monnaie nationale autour de 500 CDF le dollar au
cours de sept derniers mois de l'année. L'année en cours, a soutenu Jean-Claude
Masangu, se termine donc avec un taux de change de 502 CDF le dollar contre
503,4 CDF fin 2006, soit une appréciation de 0,1 %.

Le gouvernement en programme avec le FMI

En définitive, l'expansion économique indique des progrès continus des
efforts de stabilisation et de relance de la croissance à travers l'application
des réformes structurelles et institutionnelles, et l'amélioration de la gestion
des finances publiques aussi bien du côté du gouvernement que celui de
la BCC. Ces
bons résultats, à en croire Masangu, ont permis aux autorités congolaises
d'entamer avec le Fonds monétaire international (FMI) les discussions pour la
conclusion d'un nouvel accord triennal au titre de la Facilité pour la réduction
de la pauvreté et de la croissance (FRPC).

Ces efforts ont été récompensés sur le plan international au point que la
RDC préside aujourd'hui à la destinée du G.24 du FMI pour les douze mois à venir
et celle du ministre des Finances de la RDC aux fonctions du secrétaire du
Caucus africain. Sans oublier les désignations de 2003 qui ont permis à la RDC
de présider les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Ce qui
confirme le retour de la RDC sur la scène financière internationale.

 

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