13.06.08 Affaire OCC/ 6.000 tonnes de riz "avarié" (Obs)

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Se refusant à faire beaucoup de commentaires, Rachid El Chaer veut voir se réaliser une contre-expertise de la marchandise en cause.

Pour lui, "au regard du doute qui pèse sur le premier échantillonnage prélevé et sur l'analyse faite par la direction provinciale de l'OCC/Matadi, nous exigeons une contre-expertise qui, jusqu'aujourd'hui, nous est refusée pour des raisons dont nous ignorons. Nous ne disons pas que ce riz n'est pas avarié ou qu'il est impropre à la consommation. Nous disons tout simplement que la contre-expertise que nous réclamons, permettra d'établir la vérité ".

Pour le Dga du Groupe Congo Futur, l'entreprise ne va pas ternir son image et mettre sa réputation en jeu pour 6.000 tonnes de riz, alors qu'elle importe annuellement plus de 100.000 tonnes. Il est du reste, de notoriété publique que, jusqu'à preuve du contraire, Congo Futur demeure le meilleur importateur de riz chinois qu'il vend à des prix à la portée du consommateur congolais, même le plus démuni…

Il a souligné que s'il est du droit de l'OCC de déclarer les 6.000 tonnes de riz importés par Congo Futur impropres à la consommation, il est aussi du devoir pour toute personne de prévenir ce genre de risque. C'est pourquoi, Congo Futur juge opportun d'exiger une contre-expertise

" Congo Futur n'est pas intéressé à faire entrer ce genre de produit pour détruire son circuit de distribution. Nous ne disons pas que notre riz est bon ou qu'il est mauvais, non plus. Nous exigeons tout simplement une contre-expertise qui viendrait couper court aux allégations de la direction provinciale de l'OCC/Matadi.

A ce stade donc, nous demandons au gouvernement de diligenter une mission en vue de réaliser, dans le délai, cette contre-expertise qui couperait court aux suspicions."

 

Précisions

Des informations obtenues à partir des documents mis à notre disposition, renseignent que, en tant qu'agent consignataire du M/V Slovenija, SDV-SAGA a attesté, en date du 9 juin 2008, durant les escales au port d'Abidjan, en Cote d'Ivoire, pendant les périodes du 19 avril au 3 mai 2008, et du 21 au 25 mai 2008, il n'a été porté à sa connaissance aucun blocage, ni réserve émises par les autorités sanitaires ivoiriennes.

L'attestation de SDV-SAGA, consignataire ivoirienne est intervenue après que le M/V Slovenija, en provenance de la Chine, ait déchargé 10.000 tonnes de ce même riz à Freetown, capitale de la Sierra Leone et 14.000 tonnes à Abidjan, capitale ivoirienne.

Cette marchandise est déjà en train d'être commercialisée dans ces deux pays, alors que la même cargaison, arrivée quelques jours au port de Boma, dans le même M/V Slovenija, a été déclarée "impropre à la consommation par l'OCC provincial".

Bien plus, la cargaison de M/V Slovenija avait fait l'objet d'un contrôle effectué par Bivac et le Bureau Veritas. Celui-ci a délivré, dans le cadre de ses conditions générales, un certificat d'inspection à l'acheteur, en date du 1er avril 2008. Etonnant, tout de même, ce feuilleton !

C'est pourquoi, Congo Futur pense que si l'échantillonnage prélevé et le premier test de laboratoire effectué par l'OCC/Matadi font l'objet d'une contestation de la part de l'importateur, la meilleure solution serait d'envoyer une commission mixte, composée d'experts de l'OCC et du ministère de l'Agriculture (la Quarantaine).

Cette commission sera chargée de prélever de nouveaux échantillonnages afin de procéder à une "contre-expertise" à Kinshasa, simultanément dans les laboratoires de l'OCC-Kinshasa, du ministère de l'Agriculture et les laboratoires de l'Université de Kinshasa.

La haute direction de Congo Futur a profité de l'occasion pour inviter le député Jean-Claude Mvuemba à prendre langue avec elle pour des informations nécessaires à ce sujet, puisque promoteur de la motion à l'Assemblée nationale.

Selon Rachid El Chaer, le député Jean-Claude Mvuemba, pour qui il a "beaucoup de considération", pourrait aussi faire partie de la commission d'experts chargés de faire la contre-expertise.

Notons que ce feuilleton intervient au moment où les défis sont encore énormes pour sortir la République démocratique du Congo du bourbier, et prétendre chasser la pauvreté qui gangrène la majorité des populations congolaises.

C'est donc avec raison que le Chef de l'Etat, Joseph Kabila, et l'ensemble des membres du gouvernement, ont consenti à redoubler d'efforts pour l'assainissement du climat des affaires et à stimuler davantage les investisseurs, aux fins de créer de nouvelles entreprises, tant la Rdc est encore un pays à multitude opportunités d'investissement.

Ce tableau économique, qui s'éclaircit au fil des jours, comporte d'évidentes retombées en faveur des populations congolaises. Celles-ci le seraient davantage, si l'ensemble des acteurs publics et privés, pouvaient focaliser leur attention sur des secteurs prioritaires ciblés tels l'agriculture, les bâtiments et travaux publics, le tourisme et ses activités connexes.

Au lieu de s'adonner à des jeux subtiles tendant à annihiler tous les efforts consentis jusque-là par les investisseurs qui ont traduit leur conviction que bien de choses doivent encore être entrepris pour espérer changer considérablement le vécu quotidien des Congolais.

Et cela ne peut se faire que par les investissements des privés, moteur de développement, et par une plus grande participation de l'Etat pour la mise en place d'un environnement durablement propice aux affaires.

C'est pourquoi, ces investisseurs privés demandent à l'Etat de s'impliquer sans réserve à leur assurer une sécurité tant juridique que judiciaire.

Willy K.

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