LES MINERAUX DE LA RDC
Pays minier par
excellence, le Congo est le siège de nombreuses exploitations de métaux les plus
variés répartis dans une multitude de mines et de carrières. Il recèle une
grande diversité d'espèces minérales aux faciès multiples, atteignant souvent
une haute valeur esthétique.
Les gîtes exploités
sont répartis dans des massifs précambriens qui bordent au sud, à l'est et au
nord-est une vaste cuvette centrale sédimentaire. Ainsi, en tournant dans le
sens contraire des aiguilles d'une montre, on rencontre successivement du sud au
nord: les exploitations diamantifères du Kasai ( Mbuji-Mayi, Tshikapa ) ainsi
que quelques gîtes de cuivre ( Tshiniama, Lubi ); l'arc cuprifère du Shaba
méridional, riche également en cobalt et en uranium, avec les centres miniers de
Kolwezi ( Cu-Co ), de Likasi ( Cu ), de Kambove ( Cu-Co ), de Shinkolobwe ( U )
et de Lubumbashi ( Cu ), sans négliger la mine de Kipushi exploitée pour le
zinc, le cuivre et le germanium. Toujours au Shaba, on croise successivement en
remontant vers le nord le granite à étain de Mitwaba et la pegmatite stannifère
de Manono. La province de Kivu, englobant la région du Maniema, est
particulièrement riche en gîtes d'étain ( Kalima ), souvent accompagné de
columbo-tantalite. La pegmatite à béryl, columbite et uranium de Kobokobo y est
aussi localisée, ainsi que les placers aurifères de la Mobale. Au nord de la
province du Kivu affleure la carbonatite de Lueshe riche en pyrochlores et, à la
frontière rwandaise, la région des volcans renferme des laves dans lesquelles
plusieurs nouveaux silicates ont été découverts. Au nord du Congo, dans la
Province Orientale, se situent les célèbres exploitations aurifères de
Kilo-Moto. A l'extrémité occidentale du pays, à l'ouest de la capitale Kinshasa,
le Bas-Congo renferme quelques gîtes de vanadates de plomb et de zinc (
Kusu-Senge ), tandis que le massif du Niari est le siège de belles
minéralisations en silicates de cuivre mais principalement sur le territoire du
Congo Brazzaville.
sont répartis dans des massifs précambriens qui bordent au sud, à l'est et au
nord-est une vaste cuvette centrale sédimentaire. Ainsi, en tournant dans le
sens contraire des aiguilles d'une montre, on rencontre successivement du sud au
nord: les exploitations diamantifères du Kasai ( Mbuji-Mayi, Tshikapa ) ainsi
que quelques gîtes de cuivre ( Tshiniama, Lubi ); l'arc cuprifère du Shaba
méridional, riche également en cobalt et en uranium, avec les centres miniers de
Kolwezi ( Cu-Co ), de Likasi ( Cu ), de Kambove ( Cu-Co ), de Shinkolobwe ( U )
et de Lubumbashi ( Cu ), sans négliger la mine de Kipushi exploitée pour le
zinc, le cuivre et le germanium. Toujours au Shaba, on croise successivement en
remontant vers le nord le granite à étain de Mitwaba et la pegmatite stannifère
de Manono. La province de Kivu, englobant la région du Maniema, est
particulièrement riche en gîtes d'étain ( Kalima ), souvent accompagné de
columbo-tantalite. La pegmatite à béryl, columbite et uranium de Kobokobo y est
aussi localisée, ainsi que les placers aurifères de la Mobale. Au nord de la
province du Kivu affleure la carbonatite de Lueshe riche en pyrochlores et, à la
frontière rwandaise, la région des volcans renferme des laves dans lesquelles
plusieurs nouveaux silicates ont été découverts. Au nord du Congo, dans la
Province Orientale, se situent les célèbres exploitations aurifères de
Kilo-Moto. A l'extrémité occidentale du pays, à l'ouest de la capitale Kinshasa,
le Bas-Congo renferme quelques gîtes de vanadates de plomb et de zinc (
Kusu-Senge ), tandis que le massif du Niari est le siège de belles
minéralisations en silicates de cuivre mais principalement sur le territoire du
Congo Brazzaville.
D'un point de vue
minéralogique et plus particulièrement en ce qui concerne la valeur esthétique
des spécimens, on trouvera dans l'énumération qui suit les noms des gîtes et
leurs principales ressources en beaux minéraux.
minéralogique et plus particulièrement en ce qui concerne la valeur esthétique
des spécimens, on trouvera dans l'énumération qui suit les noms des gîtes et
leurs principales ressources en beaux minéraux.
Shaba
méridional
méridional
– Mine de l'Etoile (
Lubumbashi ): cornetite en rosettes bleues.
Lubumbashi ): cornetite en rosettes bleues.
– Kabolela: rognons
noirs luisants d'hétérogénite.
noirs luisants d'hétérogénite.
– Kakanda:
pseudomalachite mamelonnée, cristaux verts de libethenite en cristaux verts et
calcite cobaltifère rose.
pseudomalachite mamelonnée, cristaux verts de libethenite en cristaux verts et
calcite cobaltifère rose.
– Kalongwe: gisement de
cuivre et d'uranium offrant de belles associations de cuprosklodowskite en
aiguilles et de vandenbrandéite vert foncé en cristaux en
burins.
cuivre et d'uranium offrant de belles associations de cuprosklodowskite en
aiguilles et de vandenbrandéite vert foncé en cristaux en
burins.
– Kambove: planchéite
en croûtes et rosettes fibroradiées et cristaux centimétriques de
carrollite.
en croûtes et rosettes fibroradiées et cristaux centimétriques de
carrollite.
– Kamiaba: gîte à
grenats almandins roses à bruns formant des croûtes
cristallines.
grenats almandins roses à bruns formant des croûtes
cristallines.
– Kamoto: localité type
pour la kolwezite, carbonate double de cuivre et de cobalt en nodules beiges à
noirs. Très rares cristaux prismatiques et tabulaires de roubaultite vert d'eau
dans la carrière à.O.V. La partie orientale de ce gîte renferme une
minéralisation uranifère où furent découvertes les nouveaux minéraux
astrocyanite-(Ce), françoisite-(Nd), kamotoite-(Y) et shabaïte-(Nd), contenant
aussi des terres rares.
pour la kolwezite, carbonate double de cuivre et de cobalt en nodules beiges à
noirs. Très rares cristaux prismatiques et tabulaires de roubaultite vert d'eau
dans la carrière à.O.V. La partie orientale de ce gîte renferme une
minéralisation uranifère où furent découvertes les nouveaux minéraux
astrocyanite-(Ce), françoisite-(Nd), kamotoite-(Y) et shabaïte-(Nd), contenant
aussi des terres rares.
– Kamoya: association
de sillicates de cuivre planchéite, shattukite et masses bleu clair de
´´katangite´´ à cassure conchoïdale.
de sillicates de cuivre planchéite, shattukite et masses bleu clair de
´´katangite´´ à cassure conchoïdale.
– Kasompi: autre
gisement à minéraux de terres rares tels que la schuilingite-(Nd) et la
gysinite-(Nd). On y trouve également des amas vert pâle arborescents de
glaukosphaerite.
gisement à minéraux de terres rares tels que la schuilingite-(Nd) et la
gysinite-(Nd). On y trouve également des amas vert pâle arborescents de
glaukosphaerite.
– Kipushi:
exceptionnelle association de minéraux secondaires de zinc, de plomb et de
cuivre tels que smithsonite, hémimorphite, aurichalcite, veszelyite ( octaèdres
bleu vif ), connellite et kipushite vert émeraude. La minéralisation primaire
est riche en germanium avec la reniérite et la briartite. On y trouve aussi de
la sphalérite verte et de la molybdénite à rhénium, ainsi que de la gallite. La
paragenèse est très proche de celle de Tsumeb en Namibie.
exceptionnelle association de minéraux secondaires de zinc, de plomb et de
cuivre tels que smithsonite, hémimorphite, aurichalcite, veszelyite ( octaèdres
bleu vif ), connellite et kipushite vert émeraude. La minéralisation primaire
est riche en germanium avec la reniérite et la briartite. On y trouve aussi de
la sphalérite verte et de la molybdénite à rhénium, ainsi que de la gallite. La
paragenèse est très proche de celle de Tsumeb en Namibie.
– Likasi: outre la
cuprite accompagnée de cuivre natif, on y trouve la belle association de
buttgenbachite et de connellite en prismes aciculaires bleu vif, de likasite en
plaquettes bleues empilées et de gerhardtite vert d'eau.
cuprite accompagnée de cuivre natif, on y trouve la belle association de
buttgenbachite et de connellite en prismes aciculaires bleu vif, de likasite en
plaquettes bleues empilées et de gerhardtite vert d'eau.
– Ludjiba: localité
type de la ludjibaïte, polymorphe de la pseudomalachite.
type de la ludjibaïte, polymorphe de la pseudomalachite.
– Luishya: du disthène
en tablettes bleues est associée aux classiques minéraux secondaires de
cuivre.
en tablettes bleues est associée aux classiques minéraux secondaires de
cuivre.
– Luiswishi:
minéralisation à cuivre et uranium avec notamment la cuprosklodowskite en fibre,
la vandenbrandéite en cristaux en burins et la sengiérite.
minéralisation à cuivre et uranium avec notamment la cuprosklodowskite en fibre,
la vandenbrandéite en cristaux en burins et la sengiérite.
– Mashamba: très belle
cuprite rouge gemme en cristaux centimétriques, mais aussi malachite testacée,
duhamelite en fibres jaunes et une association uranifère de tyuyamunite et de
carnotite.
cuprite rouge gemme en cristaux centimétriques, mais aussi malachite testacée,
duhamelite en fibres jaunes et une association uranifère de tyuyamunite et de
carnotite.
– Mindigi: gîte
cobaltifère à hétérogénite mamelonnée et variétés cristallines à éclat
métallique dont le polytype 2H.
cobaltifère à hétérogénite mamelonnée et variétés cristallines à éclat
métallique dont le polytype 2H.
– Msesa: cristaux
brillants de libethenite verte, pseudomalachite cristallisée et claringbullite
bleu clair dont c'est la localité type.
brillants de libethenite verte, pseudomalachite cristallisée et claringbullite
bleu clair dont c'est la localité type.
– Musonoi: localité
surtout réputée pour ses sélénites d'uranium: demesmaekerite, derriksite,
guilleminite et marthozite. Egalement connue pour ses malachites cobaltifères et
pour la kolwezite.
surtout réputée pour ses sélénites d'uranium: demesmaekerite, derriksite,
guilleminite et marthozite. Egalement connue pour ses malachites cobaltifères et
pour la kolwezite.
– Shamitumba: lieu de
récolte de la juliénite en aiguilles bleues.
récolte de la juliénite en aiguilles bleues.
– Shangulowe: très
belles associations de silicates de cuivre ( planchéite-shattuckite ) et
présence de barite pseudomorphosée en planchéite et en
malachite.
belles associations de silicates de cuivre ( planchéite-shattuckite ) et
présence de barite pseudomorphosée en planchéite et en
malachite.
– Shinkolobwe: un des
plus célèbres gîtes mondiaux d'uranium. Il a notamment fourni la matière
première pour la fabrication des premières bombes atomiques. Des dizaines de
nouvelles espèces y ont été découvertes. La mine est fermée depuis le début des
années 60.
plus célèbres gîtes mondiaux d'uranium. Il a notamment fourni la matière
première pour la fabrication des premières bombes atomiques. Des dizaines de
nouvelles espèces y ont été découvertes. La mine est fermée depuis le début des
années 60.
– Swambo: chantier de
prospection pour l'uranium riche en cristaux jaunes trapus de soddyite et
localité type de la swamboïte.
prospection pour l'uranium riche en cristaux jaunes trapus de soddyite et
localité type de la swamboïte.
– Tantara: on y trouve
la très spectaculaire association de dioptase verte et de calcite cobaltifère
rose vif.
la très spectaculaire association de dioptase verte et de calcite cobaltifère
rose vif.
Kivu
– Bengo-Biri: gîte à
tungstène renfermant des cristaux de ferberite et des pseudomorphoses en
anthoinite.
tungstène renfermant des cristaux de ferberite et des pseudomorphoses en
anthoinite.
– Kobokobo: pegmatite à
béryl et à columbite dont une zone est minéralisée en uranium. Cette dernière
possède une association particulière de phosphates d'uranium et d'aluminium
riche en espèces nouvelles. Elles sont citées dans la rubrique consacrée aux
espèces types conservées au Musée royal de l'Afrique centrale à
Tervuren.
béryl et à columbite dont une zone est minéralisée en uranium. Cette dernière
possède une association particulière de phosphates d'uranium et d'aluminium
riche en espèces nouvelles. Elles sont citées dans la rubrique consacrée aux
espèces types conservées au Musée royal de l'Afrique centrale à
Tervuren.
– Lueshe: carbonatite
caractérisée par l'abondance de pyrochlores et localité type de la lueshite en
cristaux octaédriques.
caractérisée par l'abondance de pyrochlores et localité type de la lueshite en
cristaux octaédriques.
– Maya-Moto: ce gîte
offre une riche association de minéraux de bismuth: bismuth natif, bismutite,
bismuthinite et bismite.
offre une riche association de minéraux de bismuth: bismuth natif, bismutite,
bismuthinite et bismite.
– Mwenga: district
aurifère de la rivière Mobale qui à livré de volumineuses
pépites.
aurifère de la rivière Mobale qui à livré de volumineuses
pépites.
– Messaraba-Munkuku:
gîte à cassitérite cristallisée qui est une des localités de la varlamoffite,
oxyde hydraté d'étain jaune et poudreux.
gîte à cassitérite cristallisée qui est une des localités de la varlamoffite,
oxyde hydraté d'étain jaune et poudreux.
– Volcans: la région
volcanique située à cheval sur la frontière avec le Rwanda recèle des laves dans
lesquelles plusieurs nouvelles espèces ont été décrites: andrémmeyerite,
combeite, götzenite, delhayelite et trikalsilite.
volcanique située à cheval sur la frontière avec le Rwanda recèle des laves dans
lesquelles plusieurs nouvelles espèces ont été décrites: andrémmeyerite,
combeite, götzenite, delhayelite et trikalsilite.
Les autres provinces du
Congo ne renferment pas de minéralisations aussi spectaculaires, à
Congo ne renferment pas de minéralisations aussi spectaculaires, à
l'exception des riches
gîtes diamantifères exploités dans les kimberlites, les éluvions et les
alluvions de la région de Mbuji-Mayi ( diamant industriel principalement ) et
les mines d'or du Haut-Congo ( Kilo-Moto ).
gîtes diamantifères exploités dans les kimberlites, les éluvions et les
alluvions de la région de Mbuji-Mayi ( diamant industriel principalement ) et
les mines d'or du Haut-Congo ( Kilo-Moto ).
L'Ecole de Minéralogie
de l'Université de Gand ( Rijksuniversiteit Gent ou R.U.G. ) fut
particulièrement active dans le domaine de la minéralogie congolaise, sous
l'impulsion du professeur Alfred Schoep ( 1881-1966 ). On lui doit, seul ou en
collaboration, la découverte de 14 espèces nouvelles, principalement uranifères,
dans les gîtes cupro-cobaltifères et uranifières du Shaba méridional:
becquerelite, buttgenbachite, curite, dewindtite, dumontite, ianthinite,
julienite, kasolite, likasite, paraschoepite, parsonsite, sklodowskite, soddyite
et vandenbrandeite. Un oxyde hydraté d'uranium, le schoepite, lui à été dédié
par Walker en 1923. Les descriptions de A. Schoep ont fait l'objet de plusieurs
publications à l'Académie des Sciences de Paris. Deux élèves de Schoep: Valère
Billiet ( 1903-1945 ) et Adrien Vandendriessche ( 1914-1940 ) ont appliqué les
premiers les méthodes radiocristallographiques à l'étude du matériel congolais.
Tous deux ont prématurément disparu au cours de la seconde guerre mondiale.
Toujours à l'Université de Gand, Marcel De Leenheer s'est consacré en 1934 et
1935 à l'étude des oxydes hydratés de cobalt recueillis dans les mines du
Katanga et principalement à Mindigi et à Shinkolobwe. Cet auteur a reconnu des
espèces nouvelles telles que la boodtite, le mindigite et la trieuite. Elles ont
été discréditées par Max Hey en 1962 et rassemblées sous le nom unique
d'hétérogénite. La collection renfermant les espèces types de Schoep a disparu
pendant la seconde guerre mondiale sans qu'il soit possible de déterminer si
elle a été détruite ou dispersée. Plusieurs musées revendiquant actuellement la
possession d'espèces types de Schoep mais leur authenticité est
douteuse.
de l'Université de Gand ( Rijksuniversiteit Gent ou R.U.G. ) fut
particulièrement active dans le domaine de la minéralogie congolaise, sous
l'impulsion du professeur Alfred Schoep ( 1881-1966 ). On lui doit, seul ou en
collaboration, la découverte de 14 espèces nouvelles, principalement uranifères,
dans les gîtes cupro-cobaltifères et uranifières du Shaba méridional:
becquerelite, buttgenbachite, curite, dewindtite, dumontite, ianthinite,
julienite, kasolite, likasite, paraschoepite, parsonsite, sklodowskite, soddyite
et vandenbrandeite. Un oxyde hydraté d'uranium, le schoepite, lui à été dédié
par Walker en 1923. Les descriptions de A. Schoep ont fait l'objet de plusieurs
publications à l'Académie des Sciences de Paris. Deux élèves de Schoep: Valère
Billiet ( 1903-1945 ) et Adrien Vandendriessche ( 1914-1940 ) ont appliqué les
premiers les méthodes radiocristallographiques à l'étude du matériel congolais.
Tous deux ont prématurément disparu au cours de la seconde guerre mondiale.
Toujours à l'Université de Gand, Marcel De Leenheer s'est consacré en 1934 et
1935 à l'étude des oxydes hydratés de cobalt recueillis dans les mines du
Katanga et principalement à Mindigi et à Shinkolobwe. Cet auteur a reconnu des
espèces nouvelles telles que la boodtite, le mindigite et la trieuite. Elles ont
été discréditées par Max Hey en 1962 et rassemblées sous le nom unique
d'hétérogénite. La collection renfermant les espèces types de Schoep a disparu
pendant la seconde guerre mondiale sans qu'il soit possible de déterminer si
elle a été détruite ou dispersée. Plusieurs musées revendiquant actuellement la
possession d'espèces types de Schoep mais leur authenticité est
douteuse.
A l'Université de
Liège, c'est Henri Buttgenbach, ( 1874-1964 ) qui réalise sa première mission au
Congo en 1902. Il est chargé par le Comité Spécial du Katanga de suivre les
travaux miniers de la Tanganyika Concessions. En 1906 il effectue une seconde
mission dans le district aurifère de Kilo-Moto. A partir de 1911 il est nommé
administrateur de l'Union Minière du Haut-Katanga et entame ses études sur les
minéraux des gîtes cupro-cobaltifères et uranifères. Il décrit les espèces
cornetite, fourmariérite et cuprosklodowskie, ainsi que la thoreaulite trouvée
dans la pegmatite de Manono au Nord-Katanga. Il publie un ouvrage magistral sur
les Minéraux de Belgique et du Congo belge qui fait autorité en la matière et
connaîtra de nombreuses rééditions. Son successeur Joseph Mélon ( 1898-1991 )
contribuera à la minéralogie du Congo en décrivant la sharpite de Shinkolobwe.
Actuellement, c'est André-Mathieu Fransolet qui continue la tradition africaine
par ses travaux sur les pegmatites granitiques. Il est notamment l'inventeur de
la gatumbaïte du Rwanda et de la mélonjosephite du Maroc.
Liège, c'est Henri Buttgenbach, ( 1874-1964 ) qui réalise sa première mission au
Congo en 1902. Il est chargé par le Comité Spécial du Katanga de suivre les
travaux miniers de la Tanganyika Concessions. En 1906 il effectue une seconde
mission dans le district aurifère de Kilo-Moto. A partir de 1911 il est nommé
administrateur de l'Union Minière du Haut-Katanga et entame ses études sur les
minéraux des gîtes cupro-cobaltifères et uranifères. Il décrit les espèces
cornetite, fourmariérite et cuprosklodowskie, ainsi que la thoreaulite trouvée
dans la pegmatite de Manono au Nord-Katanga. Il publie un ouvrage magistral sur
les Minéraux de Belgique et du Congo belge qui fait autorité en la matière et
connaîtra de nombreuses rééditions. Son successeur Joseph Mélon ( 1898-1991 )
contribuera à la minéralogie du Congo en décrivant la sharpite de Shinkolobwe.
Actuellement, c'est André-Mathieu Fransolet qui continue la tradition africaine
par ses travaux sur les pegmatites granitiques. Il est notamment l'inventeur de
la gatumbaïte du Rwanda et de la mélonjosephite du Maroc.
A l'Université de
Louvain ( UCL ), enfin, Jacques Thoreau ( 1886-1973 ) décrit en 1932 la saléeite
de Shinkolobwe au Shaba tandis que son successeur Jules Moreau s'illustre dans
Louvain ( UCL ), enfin, Jacques Thoreau ( 1886-1973 ) décrit en 1932 la saléeite
de Shinkolobwe au Shaba tandis que son successeur Jules Moreau s'illustre dans
l'étude du gisement
cupro-zincifère de Kipushi, ce qui lui permet de décrire un nouveau minéral de
germanium: la briartite.
cupro-zincifère de Kipushi, ce qui lui permet de décrire un nouveau minéral de
germanium: la briartite.
Paul Piret,
cristallographe à l' U.C.L. collaborera par la suite avec Michel Deliens à la
description de nombreux nouveaux minéraux du Congo ( voir plus loin ). Les
géologues travaillant dans les mines congolaises ont aussi largement contribué
au développement de la minéralogie locale.
cristallographe à l' U.C.L. collaborera par la suite avec Michel Deliens à la
description de nombreux nouveaux minéraux du Congo ( voir plus loin ). Les
géologues travaillant dans les mines congolaises ont aussi largement contribué
au développement de la minéralogie locale.
Johannes Franciscus
Vaes ( 1902-1978 ) étudia particulièrement les minéraux des gîtes exploités par
l'Union Minière du Haut-Katanga. On lui doit la découverte et la description de
8 espèces nouvelles échelonnées entre 1947 et 1949: billietite, masuyite,
renierite, richetite, schuilingite-(Nd), sengiérite, studtite et
vandendriesscheite. Deux autres géologues, Théo Verbeek et Robert Oosterbosch se
tournent vers des minéralogistes français pour collaborer entre 1965 et 1971 à
la description des sélénites uranifères de Musonoi: demesmaekerite, derriksite,
marthozite, ( Cesbron et al ) et guilleminite ( Pierrot et al ). Au Kivu,
Alexandre Safiannikoff découvre la lueshite ( 1959 ) dans la carbonatite de
Lueshe tandis que les Finlandais Th. Sahama et K. Hytönen s'intéressent aux
laves des volcans du Kivu et y découvrent entre 1957 et 1959 la combeite, la
götzenite, la delhayelite, la kirschteinite et la trikalsilite. Toujours au
Kivu, Léopold Van Wambeke étudie la pegmatite à columbite et béryl de Kobokobo,
ce qui lui permet de définir la kivuite ( 1958 ) et l'eylettersite ( 1972 ). Ce
même auteur définit la zaïrite à Etaetu ( 1975 ).
Vaes ( 1902-1978 ) étudia particulièrement les minéraux des gîtes exploités par
l'Union Minière du Haut-Katanga. On lui doit la découverte et la description de
8 espèces nouvelles échelonnées entre 1947 et 1949: billietite, masuyite,
renierite, richetite, schuilingite-(Nd), sengiérite, studtite et
vandendriesscheite. Deux autres géologues, Théo Verbeek et Robert Oosterbosch se
tournent vers des minéralogistes français pour collaborer entre 1965 et 1971 à
la description des sélénites uranifères de Musonoi: demesmaekerite, derriksite,
marthozite, ( Cesbron et al ) et guilleminite ( Pierrot et al ). Au Kivu,
Alexandre Safiannikoff découvre la lueshite ( 1959 ) dans la carbonatite de
Lueshe tandis que les Finlandais Th. Sahama et K. Hytönen s'intéressent aux
laves des volcans du Kivu et y découvrent entre 1957 et 1959 la combeite, la
götzenite, la delhayelite, la kirschteinite et la trikalsilite. Toujours au
Kivu, Léopold Van Wambeke étudie la pegmatite à columbite et béryl de Kobokobo,
ce qui lui permet de définir la kivuite ( 1958 ) et l'eylettersite ( 1972 ). Ce
même auteur définit la zaïrite à Etaetu ( 1975 ).
Entre 1923 et l'époque
actuelle, d'autres chercheurs belges ou étrangers ont ponctuellement défini
l'une ou l'autre espèce minérale dont le nom apparaît dans la liste en fin de
rubrique.
actuelle, d'autres chercheurs belges ou étrangers ont ponctuellement défini
l'une ou l'autre espèce minérale dont le nom apparaît dans la liste en fin de
rubrique.
Une contribution
importante à la minéralogie systématique des gisements congolais a été apportée
ces dernières années par la collaboration entre Michel Deliens ( Musée royal de
l'Afrique centrale à Tervuren, puis Institut royal des Sciences naturelles de
Belgique à Bruxelles ) et Paul Piret ( Université catholique de Louvain ). Ces
auteurs se sont consacrés à l'étude des associations minérales secondaires
cupro-cobaltifères et uranifères du Shaba méridional et à l'examen des
minéralisations uranifères associées à la pegmatite granitique à beryl et
columbite de Kobokobo au Kivu. Au Shaba 7 espèces nouvelles ont été découvertes
dans les gîtes uranifères de Shinkolobwe et de Swambo: bijvoetite-(Y),
lepersonnite-(Gd), métastudtite, oursinite, sayrite, swamboïte et urancalcarite,
4 minéraux renfermant des terres rares associées à l'uranium proviennent de la
mine de Kamoto Est: astrocyanite-(Ce), françoisite-(Nd), kamotoïte-(Y) et
shabaite-(Nd) et 5 espèces cuprifères et/ou cobaltifères ont été décrites dans
des gîtes divers: kipushite ( Kipushi ), comblainite ( Shinkolobwe ),
hétérogénite-2H ( Mindigi ), kolwezite ( Musonoi ) et ludjibaite ( Ludjiba ). 11
phosphates secondaires d'uranium et de cations divers constituent l'association
originale mise en évidence dans la pegmatite de Kobokobo: althupite,
kamitugaite, metavanmeersscheite, moreauite, mundite, phuralumite, ranunculite,
threadgoldite, triangulite, upalite et vanmeersscheite. La dernière espèce
découverte en 1996 au Shaba est la piretite de Shinkolobwe décrite par Michel
Deliens et Renaud Vochten ( Rijksuniversitair Centrum Antwerpen
).
importante à la minéralogie systématique des gisements congolais a été apportée
ces dernières années par la collaboration entre Michel Deliens ( Musée royal de
l'Afrique centrale à Tervuren, puis Institut royal des Sciences naturelles de
Belgique à Bruxelles ) et Paul Piret ( Université catholique de Louvain ). Ces
auteurs se sont consacrés à l'étude des associations minérales secondaires
cupro-cobaltifères et uranifères du Shaba méridional et à l'examen des
minéralisations uranifères associées à la pegmatite granitique à beryl et
columbite de Kobokobo au Kivu. Au Shaba 7 espèces nouvelles ont été découvertes
dans les gîtes uranifères de Shinkolobwe et de Swambo: bijvoetite-(Y),
lepersonnite-(Gd), métastudtite, oursinite, sayrite, swamboïte et urancalcarite,
4 minéraux renfermant des terres rares associées à l'uranium proviennent de la
mine de Kamoto Est: astrocyanite-(Ce), françoisite-(Nd), kamotoïte-(Y) et
shabaite-(Nd) et 5 espèces cuprifères et/ou cobaltifères ont été décrites dans
des gîtes divers: kipushite ( Kipushi ), comblainite ( Shinkolobwe ),
hétérogénite-2H ( Mindigi ), kolwezite ( Musonoi ) et ludjibaite ( Ludjiba ). 11
phosphates secondaires d'uranium et de cations divers constituent l'association
originale mise en évidence dans la pegmatite de Kobokobo: althupite,
kamitugaite, metavanmeersscheite, moreauite, mundite, phuralumite, ranunculite,
threadgoldite, triangulite, upalite et vanmeersscheite. La dernière espèce
découverte en 1996 au Shaba est la piretite de Shinkolobwe décrite par Michel
Deliens et Renaud Vochten ( Rijksuniversitair Centrum Antwerpen
).
– Malgré les richesses
minérales du Congo et la multitude d'échantillons de qualité qui ont été fournis
par les compagnies minières, récoltés lors de mission de travail ou achetés sur
place par des voyageurs, peu de minéraux sont accessibles aux yeux de l'amateur
dans les collections publiques belges.
minérales du Congo et la multitude d'échantillons de qualité qui ont été fournis
par les compagnies minières, récoltés lors de mission de travail ou achetés sur
place par des voyageurs, peu de minéraux sont accessibles aux yeux de l'amateur
dans les collections publiques belges.
– Le musée royal de
l'Afrique centrale à Tervuren présente une petite salle de minéralogie où
quelques gisements caractéristiques sont illustrés: or de Kilo-Moto ( Province
Orientale ), diamant du Kasai, cuivre et zinc de Kipushi ( Shaba ), minéraux
rares de cuivre du Shaba et minéraux secondaires d'uranium de Shinkolobwe. Ce
musée possède une collection minéralogique très complète où figurent des espèces
provenant de la plupart des gîtes qui sont ou ont été exploités au Congo. Cette
collection est stockée dans un conservatoire qui est uniquement accessible aux
spécialistes.
l'Afrique centrale à Tervuren présente une petite salle de minéralogie où
quelques gisements caractéristiques sont illustrés: or de Kilo-Moto ( Province
Orientale ), diamant du Kasai, cuivre et zinc de Kipushi ( Shaba ), minéraux
rares de cuivre du Shaba et minéraux secondaires d'uranium de Shinkolobwe. Ce
musée possède une collection minéralogique très complète où figurent des espèces
provenant de la plupart des gîtes qui sont ou ont été exploités au Congo. Cette
collection est stockée dans un conservatoire qui est uniquement accessible aux
spécialistes.
– L'Institut royal des
Sciences naturelles de Belgique à Bruxelles offre une exposition minéralogique
de plus grande envergure orientée suivant 3 axes principaux: le mode de
formation et les propriétés physiques et cristallographiques des minéraux, la
systématique basée sur la composition chimique ( un millier d' espèces sont
représentées ) et enfin, l'illustration des principaux gîtes minéraux de
Belgique. Des minéraux congolais ne figurent qu'accessoirement dans l'une ou
l'autre vitrine consacrée à la systématique.
Sciences naturelles de Belgique à Bruxelles offre une exposition minéralogique
de plus grande envergure orientée suivant 3 axes principaux: le mode de
formation et les propriétés physiques et cristallographiques des minéraux, la
systématique basée sur la composition chimique ( un millier d' espèces sont
représentées ) et enfin, l'illustration des principaux gîtes minéraux de
Belgique. Des minéraux congolais ne figurent qu'accessoirement dans l'une ou
l'autre vitrine consacrée à la systématique.
– Les Universités
belges dotées d'une unité des Sciences de la Terre ne possèdent plus
actuellement de véritables musées de minéralogie. Seuls quelques spécimens sont
accessibles dans les locaux didactiques ou ornent les couloirs de certaines
facultés. Les anciens musées des Universités de Bruxelles, Gand, Liège ou
Louvain ont été supprimés lorsque les facultés ont émigré vers de nouveaux
campus. Les échantillons types figurant dans certaines collections ont été
transférés en partie à l'Institut royal des Sciences
Naturelles.
belges dotées d'une unité des Sciences de la Terre ne possèdent plus
actuellement de véritables musées de minéralogie. Seuls quelques spécimens sont
accessibles dans les locaux didactiques ou ornent les couloirs de certaines
facultés. Les anciens musées des Universités de Bruxelles, Gand, Liège ou
Louvain ont été supprimés lorsque les facultés ont émigré vers de nouveaux
campus. Les échantillons types figurant dans certaines collections ont été
transférés en partie à l'Institut royal des Sciences
Naturelles.
– A la suite du prix
élevé des échantillons de qualité et des restrictions budgétaires imposées aux
organismes publics, les minéraux spectaculaires actuellement récoltés dans les
mines du Congo ( ou ailleurs ) se retrouvent dans des collections privées non
accessibles au public et dont le recensement est malaisé. On les voit apparaître
occasionnellement lors d'expositions temporaires.
élevé des échantillons de qualité et des restrictions budgétaires imposées aux
organismes publics, les minéraux spectaculaires actuellement récoltés dans les
mines du Congo ( ou ailleurs ) se retrouvent dans des collections privées non
accessibles au public et dont le recensement est malaisé. On les voit apparaître
occasionnellement lors d'expositions temporaires.
Nonante-deux (92)
minéraux ont été décrits pour la première fois au Congo. Parmi ceux-ci 54 sont
représentés par un échantillon holotype ( spécimen ayant servi à la description
originale ) dont le lieu de conservation est connu avec certitude, 38 d'entre
eux font partie de quatre collections publiques belges:
minéraux ont été décrits pour la première fois au Congo. Parmi ceux-ci 54 sont
représentés par un échantillon holotype ( spécimen ayant servi à la description
originale ) dont le lieu de conservation est connu avec certitude, 38 d'entre
eux font partie de quatre collections publiques belges:
– Institut royal des
Sciences Naturelles ( Bruxelles ): luberoïte, ludjibaïte, shabaïte-(Nd),
françoisite-(Nd) et piretite.
Sciences Naturelles ( Bruxelles ): luberoïte, ludjibaïte, shabaïte-(Nd),
françoisite-(Nd) et piretite.
– Musée royal de
l'Afrique centrale ( Tervuren ): althupite, astrocyanite-(Ce), bijvoetite-(Nd),
comblainite, hétérogénite 2H, kamitugaïte, kamotoïte-(Y), kipushite, kolwezite,
lepersonnite-(Gd), lueshite, métastudtite, métavanmeersscheite, moreauite,
mundite, oursinite, phuralumite, ranunculite, sayrite, swamboïte threadgoldite,
triangulite, upalite, urancalcarite, vanmeersscheite, wakefieldite-(Ce),
wyartite et zaïrite.
l'Afrique centrale ( Tervuren ): althupite, astrocyanite-(Ce), bijvoetite-(Nd),
comblainite, hétérogénite 2H, kamitugaïte, kamotoïte-(Y), kipushite, kolwezite,
lepersonnite-(Gd), lueshite, métastudtite, métavanmeersscheite, moreauite,
mundite, oursinite, phuralumite, ranunculite, sayrite, swamboïte threadgoldite,
triangulite, upalite, urancalcarite, vanmeersscheite, wakefieldite-(Ce),
wyartite et zaïrite.
– Université de Liège:
cornetite, cuprosklodowskite, fourmarierite et thoreaulite.
cornetite, cuprosklodowskite, fourmarierite et thoreaulite.
– Université de
Louvain-La-Neuve: briartite et saléeite.
Louvain-La-Neuve: briartite et saléeite.
Deux autres holotypes
sont conservés dans la collection privée de l'inventeur: eylettersite et
kivuïte, tandis que 14 autres espèces types appartiennent aux collections de
diverses institutions étrangères:
sont conservés dans la collection privée de l'inventeur: eylettersite et
kivuïte, tandis que 14 autres espèces types appartiennent aux collections de
diverses institutions étrangères:
– Ecole Nationale
Supérieure des Mines ( Paris ): guilleminite, oosterboschite et
roubaultite;
Supérieure des Mines ( Paris ): guilleminite, oosterboschite et
roubaultite;
– Musée d'Histoire
Naturelle ( Paris ): wyartite;
Naturelle ( Paris ): wyartite;
– Université de Paris
VI: demesmaekerite, derriksite et marthozite;
VI: demesmaekerite, derriksite et marthozite;
– Université technique
de Berlin: gallite;
de Berlin: gallite;
– Musée d'Histoire
Naturelle de Genève: gysinite-(Nd);
Naturelle de Genève: gysinite-(Nd);
– British Museum of
Natural History ( Londres ): claringbullite;
Natural History ( Londres ): claringbullite;
– National Museum of
Natural History ( Washington ): combeite, götzenite, kalipyrochlore et
protasite.
Natural History ( Washington ): combeite, götzenite, kalipyrochlore et
protasite.
D'autres collections
publiques revendiquent la possession de minéraux holotypes mais il n'existe
aucune garantie qu'il s'agisse bien du spécimen qui a été étudié par
l'inventeur.
publiques revendiquent la possession de minéraux holotypes mais il n'existe
aucune garantie qu'il s'agisse bien du spécimen qui a été étudié par
l'inventeur.
C'est notamment le cas
pour les échantillons originaux de A. Schoep, alors que son matériel d'étude
conservé à l'Université de Gand a disparu après la seconde guerre
mondiale.
pour les échantillons originaux de A. Schoep, alors que son matériel d'étude
conservé à l'Université de Gand a disparu après la seconde guerre
mondiale.
MINERAUX DECRITS POUR LA PREMIERE FOIS AU CONGO
ALTHUPITE | Piret et Deliens , 1987 | Kobokobo , Kivu |
ANDREMEYERITE | Sahama et Hytönen , 1973 | Volcans du Kivu |
ANTHOINITE | Varlamoff , 1947 | Kalima , Kivu |
ASTROCYANITE-(Ce) | Deliens et Piret , 1990 | Kamoto Est , Shaba |
BECQUERELITE | Schoep , 1922 | Shinkolobwe , Shaba |
BIJVOETITE-(Y) | Deliens et Piret , 1982 | Shinkolobwe , Shaba |
BILLIETITE | Vaes , 1947 | Shinkolobwe , Shaba |
BRIARTITE | Francotte et al , 1965 | Kipushi , Shaba |
BUTTGENBACHITE | Schoep , 1925 | Likasi , Shaba |
CATTIERITE | Kerr , 1945 | Shinkolobwe , Shaba |
CLARINGBULLITE | Fejer et al , 1977 | Kambove , Shaba |
COMBEITE | Sahama et Hytönen , 1957 | Volcans du Kivu |
COMBLAINITE | Piret et Deliens , 1980 | Shinkolobwe , Shaba |
CORNETITE | Buttgenbach , 1917 | Mine de l'Etoile ,Shaba |
CUPROSKLODOWSKITE | Vaes , 1933 | Shinkolobwe , Shaba |
CURITE | Schoep , 1921 | Shinkolobwe , Shaba |
DELHAYELITE | Sahama et Hytönen , 1959 | Volcans du Kivu |
DEMESMAEKERITE | Cesbron et al , 1965 | Musonoi , Shaba |
DERRIKSITE | Cesbron et al , 1971 | Musonoi , Shaba |
DEWINDTITE | Schoep , 1922 | Shinkolobwe , Shaba |
DUMONTITE | Schoep , 1924 | Shinkolobwe , Shaba |
EYLETTERSITE | Van Wambeke , 1972 | Kobokobo , Kivu |
FOURMARIERITE | Buttgenbach , 1924 | Shinkolobwe , Shaba |
FRANCOISITE-(Nd) | Piret et al , 1988 | Kamoto Est , Shaba |
GÖTZENITE | Sahama et Hytönen , 1957 | Volcans du Kivu |
GUILLEMINITE | Pierrot et al , 1965 | Musonoi , Shaba |
GYSINITE-(Nd) | Sarp et Bertrand , 1985 | Kasompi , Shaba |
HETEROGENITE-2H | Deliens et Goethals , 1973 | Mindigi , Shaba |
IANTHINITE | Schoep , 1926 | Shinkolobwe , Shaba |
JULIENITE | Schoep , 1928 | Shamitumba , Shaba |
KALIPYROCHLORE | Van Wambeke , 1965 | Lueshe , Kivu |
KAMITUGAITE | Deliens et Piret , 1984 | Kipushi , Kivu |
KAMOTOITE-(Y) | Deliens et Piret , 1986 | Kamoto Est , Shaba |
KASOLITE | Schoep , 1921 | Shinkolobwe , Shaba |
KIPUSHITE | Piret et al , 1985 | Kipushi , Shaba |
KIRSCHTEINITE | Sahama et Hytönen , 1957 | Volcans du Kivu |
KIVUITE | Van Wambeke , 1958 | Kobokobo , Kivu |
KOLWEZITE | Deliens et Piret , 1980 | Kolwezi , Shaba |
LEPERSONNITE-(Gd) | Deliens et Piret , 1982 | Shinkolobwe , Shaba |
LIKASITE | Schoep et al , 1955 | Likasi , Shaba |
LUBEROITE | Jedwab et al , 1992 | Lubero , Kivu |
LUDJIBAITE | Piret et Deliens , 1988 | Ludjiba , Shaba |
LUESHITE | Safiannikoff , 1959 | Lueshe , Kivu |
MARTHOZITE | Cesbron et al , 1969 | Musonoi , Shaba |
MASUYITE | Vaes , 1947 | Shinkolobwe , Shaba |
METASALEEITE | Mrose , 1950 | Shinkolobwe , Shaba |
METASTUDTITE | Deliens et Piret , 1983 | Shinkolobwe , Shaba |
METAVANMEERSSCHEITE | Piret et Deliens , 1982 | Kobokobo , Kivu |
MOREAUITE | Deliens et Piret , 1985 | Kobokobo , Kivu |
MUNDITE | Deliens et Piret , 1981 | Kobokobo , Kivu |
OOSTERBOSCHITE | Johan et al , 1970 | Musonoi , Shaba |
OURSINITE | Deliens et Piret , 1983 | Shinkolobwe , Shaba |
PARASCHOEPITE | Schoep et Stradiot , 1947 | Shinkolobwe , Shaba |
PARSONSITE | Schoep , 1923 | Shinkolobwe , Shaba |
PHURALUMITE | Deliens et Piret , 1979 | Kobokobo , Kivu |
PIRETITE | Vochten et al , 1997 | Shinkolobwe , Shaba |
RANKAMAITE | von Knorring et al , 1969 | Mumba , Kivu |
RANUNCULITE | Deliens et Piret , 1979 | Kobokobo , Kivu |
RENIERITE | Vaes , 1948 | Kipushi , Shaba |
RICHETITE | Vaes , 1947 | Shinkolobwe , Shaba |
ROUBAULTITE | Cesbron et al , 1970 | Shinkolobwe , Shaba |
SALEEITE | Thoreau et Vaes , 1932 | Shinkolobwe , Shaba |
SAYRITE | Piret et Deliens , 1983 | Shinkolobwe , Shaba |
SCHOEPITE | Walker , 1923 | Shinkolobwe , Shaba |
SCHUILINGITE-(Nd) | Vaes , 1947 | Kasompi , Shaba |
SEELITE | Bariand et al , 1993 | Shinkolobwe , Shaba |
SENGIERITE | Vaes et Kerr , 1949 | Musonoi , Shaba |
SHABAITE-(Nd) | Deliens et Piret , 1989 | Kamoto Est , Shaba |
SHARPITE | Mélon , 1935 | Shinkolobwe , Shaba |
SKLODOWSKITE | Schoep , 1924 | Shinkolobwe , Shaba |
SODDYITE | Schoep , 1922 | Shinkolobwe , Shaba |
STUDTITE | Vaes , 1947 | Shinkolobwe , Shaba |
SWAMBOITE | Deliens et Piret , 1981 | Swambo , Shaba |
THOREAULITE | Buttgenbach , 1933 | Manono , Shaba |
THREADGOLDITE | Deliens et Piret , 1979 | Kobokobo , Kivu |
TRIANGULITE | Deliens et Piret , 1982 | Kobokobo , Kivu |
TRIKALSILITE | Sahama et Smith , 1957 | Kabfumo , Kivu |
UPALITE | Deliens et Piret , 1979 | Kobokobo , Kivu |
URANCALCARITE | Deliens et Piret , 1984 | Shinkolobwe , Shaba |
VAESITE | Kerr , 1943 | Kasompi , Shaba |
VANDENBRANDEITE | Schoep , 1932 | Kalongwe , Shaba |
VANDENDRIESSCHEITE | Vaes , 1947 | Shinkolobwe , Shaba |
VANMEERSSCHEITE | Piret et Deliens , 1982 | Kobokobo , Kivu |
VARLAMOFFITE | De Dycker , 1947 | Kalima , Kivu |
WAKEFIELDITE-(Ce) | Deliens et Piret , 1977 | Kusu , Bas Zaïre |
WYARTITE | Guillemin et Protas , 1959 | Shinkolobwe , Shaba |
ZAIRITE | Van Wambeke , 1975 | Etaetu , Kivu |
Quelques photos
- La
mine de Kambove en 1918 : appareil de forage (photo Gourdinne) - La
mine de Kambove en 1938 : vue générale (photo U.M.H.K.) - Kipushi,
mine Prince Léopold : installations de surface et puits en 1944 (photo
U.M.H.K) - Kipushi
: carrière de la mine Prince Léopold en 1928 (photo U.M.H.K.) - Kipushi
: travaux souterrains dans la mine Prince Léopold en 1926 (photo U.M.H.K.) - Kipushi
: mineurs au travail dans la mine Prince Léopold en 1944 (photo U.M.H.K.) - Likasi
: vue de l'usine de Panda en 1938 (photo U.M.H.K.) - Likasi
: vue général de la carrière en 1928 (photo U.M.H.K.) - Luiswishi
: carrière de l'hôpital en 1930 (photo U.M.H.K.) - Luiswishi
: entrée de la mine en 1938 (photo U.M.H.K.) - Luiswishi
: la galerie d'exploitation des minerais noirs en 1930 (photo U.M.H.K.) - Luiswishi
: mineurs au travail en 1938 (photo U.M.H.K.) - Luiswishi
: travaux d'échantillonnage en 1938 (photo U.M.H.K.) - M'sesa
: vue générale de la carrière (photo Inbel non datée, probablement dans les
années 30) - Musonoi
: chargement du minerai de cuivre dans la carrière dans les années 50 (photo
Congopresse) - Ruwe
: vue générale de la mine de cuivre située aux environs de Kolwezi (photo
U.M.H.K.) - Ruwe
: vue générale de la carrière et entrée d'anciennes galeries en 1927 (photo
U.M.H.K.) - Henri
Buttgenbach (1874-1964), professeur de minéralogie à l'Université de Liège
(photo A.-M. Fransolet) - Joseph
Mélon (1898-1991), professeur de minéralogie à l'Université de Liège (photo
A.-M. Fransolet) - Jacques
Thoreau (1886-1973), professeur de minéralogie à l'Université de Louvain - Kabolela
: ancienne exploitation de cuivre et de cobalt, en 1970 (photo J. Moreau) - Kamoto
: benne sur le plateau de la carrière en 1970 (photo J. Moreau) - Astrocyanite-(Ce)
bleue et kamotoïte-(Y) jaune de Kamoto est, Shaba, Congo (photo E. Van Der
Meersche) - Carrollite
de Shinkolobwe, Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche) - Carnotite
de Mashamba Ouest, Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche) - Comblainite
de Shinkolobwe, Shaba, Congo (photo G. Comblain) - Demesmaekerite
de Musoniu, Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche) - Kamotoïte-(Y)
de Kamoto est, Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche) - Kipushite
de Kipushi, Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche) - Marthozite
de Musoniu, Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche) - Roubaultite
de Kamoto, carrière K.O.V., Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche) - Shabaïte-(Nd)
de Kamoto est, Shaba, Congo (photo E. Van Der Meersche)