L’artiste Ados Ndombasi, président du groupe "Waato Balabala"

 Savoir News : Dans quel cadre avez-vous organisé des spectacles à Lomé ?

Ados Ndombasi : Nous
sommes à Lomé dans le cadre d’une tournée Africaine. C’est la première
étape de cette grande tournée qui doit nous conduire également à
Ouagadougou, à Niamey et à Cotonou. Dans la capitale togolaise, nous
avons deux concerts à Hakuna Matata et à l’espace Filbleu. Le premier
spectacle que nous avons baptisé "Embouteillage" est un mélange de
danses contemporaines. Le deuxième est une représentation théâtrale de
la Compagnie "Samza" (qui veut dire: "Soleil"). "Waata Balabala" est un
groupe de danseurs, comédiens, stylistes, acrobates de la RD Congo.
Nous représentons une plate forme culturelle dont l’objectif premier
est la diffusion des œuvres des artistes que nous  encadrons.

Quels sujets abordez-vous souvent lors de vos spectacles.

Ados Ndombasi : Nous
développons tous les sujets : la politique, l’économie et le social.
Nous avons également dans notre répertoire des spectacles qui traitent
des sujets de société tels que l’esclavage, le mariage forcé, le
travail et le trafic des enfants etc… Les conflits et les guerres dans
le monde, notamment en Afrique nous inspirent également durant nos
spectacles, surtout que nous sommes tous originaires d’un pays secoué
par des conflits internes. Nous essayons, chaque fois de donner une
petite leçon au public, car il en a besoin. A Kinshasa, les salles de
spectacles souvent pleines à craquer lorsque nous organisons nos
spectacles. A Lomé, le public a aussi fait déplacement, mais pas comme
chez. Nous espérons que les Togolais seront nombreux les prochaines
fois.

 Vous avez
abordé plus haut, un sujet d’actualité très important : les conflits et
les guerres. Que faut-il faire aujourd’hui pour épargner notre
continent de ces conflits que nous qui nous détruisent.

Ados Ndombasi: Nous
devonsd’abord cultiver l’amour et la tolérance. Moi j’ai l’impression
que la plupart de nos dirigeants n’ont pas une petite dose d’amour pour
leur peuple. Pour certains, les élections sont synonymes de guerres et
de conflits. Ils se présentent uniquement pour gagner. Si tel n’est pas
le cas, c’est la guerre. C’est très mauvais pour notre continent. Et ce
sont souvent des élections qui sources de ces conflits. Et nous avons
beaucoup d’exemples et ce sont les pauvres, c'est-à-dire la populaire
civile qui fait les frais de ces conflits. Dieu merci que tous nos
dirigeants ne sont pas mauvais, d’autres ont aujourd’hui compris qu’il
est temps d’imiter certaines nations dites de grande démocratie.

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Propos recueillis par Lambert ATISSO