04.02.09 Vigilance RDC/ Charles Onana : "Les secrets de la justice internationale"
Vous
publiez un livre bouleversant sur le TPIR et la tragédie du Rwanda. Plus de dix
ans après, vous révélez qu'il n'y a jamais eu de planification d'un génocide par
les Hutu et que le fax du général canadien, Roméo Dallaire, sur la planification
du génocide est inexistant à l'ONU. Pensez-vous que le monde entier a été trompé
sur la tragédie du Rwanda ?
Oui, l'ensemble de
la planète a été trompé et manipulé. Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu de morts
au Rwanda mais je dis que ce qui s'est passé en 1994 est une guerre entre Hutu
et Tutsi, que chaque groupe a tué et que chaque groupe a eu des victimes. Je
publie les rapports des diplomates de l'ONU y compris les correspondances de
l'ancien Secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros Ghali qui décrivent
exactement ce qui se passe sur le terrain au mois d'avril 1994. Le mensonge et
la manipulation ont fait croire au monde entier que cela était un génocide
planifié par les Hutu contre les Tutsi. Aujourd'hui, j'apporte la preuve, à
travers le tribunal pénal international, que c'est faux et que l'on condamne
plusieurs personnes à perpétuité sur la base de faux et usage de faux. En 2000
le rapport d'experts de l'OUA sur le Rwanda disait ceci :
« A notre
connaissance, il n'existe aucun document, aucun procès verbal de réunion et
aucune autre preuve qui mette le doigt sur un moment précis où certains
individus, dans le cadre d'un plan directeur, auraient décidé d'éliminer les
Tutsi ». Aucun chercheur rigoureux et impartial ne peut examiner le dossier de
la « planification du génocide » au Rwanda sans rechercher des dates précises,
des témoignages précis et des preuves irréfutables. C'est ce qui a été fait par
des fonctionnaires de l'ONU.
C'est en 1995 que
M. Kahn, chef de la MINUAR, diligente une enquête interne et demande la
vérification de tous les télégrammes, fax, et autres correspondances échangés
entre Kigali et New York. Il veut savoir si le prétendu fax alarmant du général
Dallaire sur la « planification d'un génocide » au Rwanda a été négligé. Il
cherche surtout à savoir comment une information aussi importante qu'une «
planification de génocide » a pu échapper à l'attention de tous les
fonctionnaires de l'ONU. Il crée donc une commission d'enquête composée de trois
officiers supérieurs. Le 9 novembre 1995, une note de l'un de ces officiers, le
colonel J Fletcher, au représentant spécial du Secrétaire général, détaille tous
les câbles de Dallaire à l'ONU depuis décembre 1993. Le 20 novembre 1995, M .
Kahn rend à son tour son rapport, non seulement sur le fax de Dallaire mais
aussi sur la planification du génocide :
« il n'y a eu
aucune information ni indication d'un génocide planifié ». Depuis 1995, à l'ONU,
tout le monde s'est assis sur ce rapport car c'est la première bombe qui explose
le mensonge d'un génocide planifié contre les Tutsi en 1994. Je publie pour la
première fois ce document. Ceci signifie qu'on a menti au monde entier depuis
dix ans.
Pour mesurer le
degré de mensonge du général Dallaire lui-même à propos de son pseudo fax
alarmant sur la « planification du génocide », on peut simplement observer ce
qu'il dit lorsqu'il est interrogé le 14 septembre 1994 à la télévision
canadienne. A la question : « Est-ce que selon vous, il y a eu un génocide au
Rwanda, c'est-à-dire l'exécution d'un plan pour éliminer l'ethnie Tutsi ? »,
Dallaire répond : « Je pense que le débordement qu'on a vu a été au-delà de
pouvoir être conçu. Mais qu'il y avait un processus de destruction politique
modérée, oui. Que après ça, il y eut un enchaînement d'hystérie et de réactions
de base, des gens et aussi qui ont été enflammés par des éléments extrémistes,
oui aussi. Mais jamais je pense que personne n'aurait pu planifier l'ampleur des
massacres ». Sans commentaire !
Vous ne pensez pas
que ce livre provoquera la polémique ?
Il provoque plutôt
un malaise général. J'ai mené une enquête froide et impitoyable sur le plus
grand mensonge que l'Afrique et le monde ont connu depuis la fin de seconde
guerre mondiale. Le malaise vient du fait que j'aligne des faits, des documents
inédits et des preuves irréfutables. Je comprends pourquoi toutes
Rwandais, il a
perdu son travail alors qu'il avait des enfants à nourrir. Voilà le travail
lamentable de ce chercheur. Il faut dire qu'il a affaibli le niveau de la
recherche française sur le Rwanda avec des méthodes de ce genre.
Mais pourquoi
Jean-Pierre Chrétien et ses amis mènent-ils des actions aussi brutales contre
des gens qu'ils doivent, d'après vous, quelque part savoir innocents
?
Jean-Pierre
Chrétien et de Jean-François Dupaquier sont avides d'argent.. Ils ont gagné
beaucoup d'argent en mentant à outrance et en faisant condamner des innocents au
TPIR. Ce sont des colons sans scrupules. Savez-vous que Jean-Pierre Chrétien
était payé 7500 dollars par mois de travail, soit 200 dollars par jour de
travail d'après son contrat daté du 8 octobre 2001 et que Jean-François
Dupaquier a touché 18 000 dollars du 1er juillet au 31 octobre 2001, soit 200
dollars par jour de travail. Au mois de novembre 2001, il touche 6000 dollars
pour un piètre travail partisan. Certains des contrats évoqués ont transité par
l'association Survie en provenance du TPIR sous le numéro de fax 43 20 55 58 de
cette association. Voilà ce que les Africains de bonne foi ignorent de cette
bande de menteurs et de manipulateurs.
Ils véhiculent à
travers l'affaire rwandaise, le discours raciste de « la barbarie nègre » cher à
certains colons. Ce sont les colons « du génocide » rwandais, qui sous le masque
d'expert distille méthodiquement leur haine raciale au nez et à la barbe des
Africains inconscients de ceux qu'ils font. Et l'association Survie leur sert de
bunker colonial. C'est dans les bureaux de l'association Survie qu'ils vont
émettre des fax de menace contre le procureur Carla del Ponte. Par exemple, le 7
mars 2000 à 12h23, Survie ouvre la ligne de fax numéro : 01 43 20 55 58 pour que
de faux experts se défoulent sur Carla del Ponte.
Défendre la
justice, c'est défendre la vérité en toute impartialité. Chez Survie, le travail
de vérité se fait plutôt dans la sélectivité et la connivence, le parti pris et
la publicité mensongère. Cette étrange association qui ne jure que par « la
défense de l'Afrique », est devenu le cabinet noir de Kagame à Paris. Leur noir
silence sur le massacre des Congolais par l'armée de Kagame est stupéfiant. Le
noir silence de Survie est encore plus cruel lorsque le même Kagame jette
arbitrairement en prison son ancien collaborateur et meilleur ami de
l'association, Pasteur Bizimungu, ancien président de la République rwandaise.
Le feu président de l'association Survie, François-Xavier Vershave, n'avait
jamais mis les pieds en Afrique pour voir comment vivent les Africains. La seule
et unique fois qu'il s'y est rendu c'était pour voir son ami dictateur Paul
Kagame et recevoir des ordres pour faire la publicité des Tutsi de l'APR à
Paris. De nombreux Africains ignorent le travail occulte des cette étrange
association qui n'a aucun Africain dans sa direction. Dommage pour ces amis de
la Françafrique qui adorent tant les Africains et sont prêts à mourir pour eux.
Ce que je dis dans
mon livre c'est que Survie a joué sur l'émotion et sur la souffrance objective
des Africains. Survie l'a bien exploitée en utilisant l'image des héros des
indépendances africaines et de la lutte anticolonialiste. Survie a ainsi obtenu
un blanc-seing des Africains. Voilà la clef de la manipulation. C'est en
s'appuyant sur les grands noms de l'Afrique et sur le colonialisme français que
Survie recrute les Africains à tours de bras. C'est sur cette « fraternité
coloniale » que Survie fait cuire ses épinards en y mettant beaucoup de beurre..
Vous publiez aussi
deux rapports de la CIA sur l'attentat.
Je publie certes
les rapports de la CIA sur cette tragédie mais surtout les correspondances de la
compagnie d'assurance britannique Lloyds qui a payé plus de 2 millions de
dollars aux familles des victimes de l'attentat du 6 avril 1994 et l'argent a
été détourné par l'actuel gouvernement rwandais. J'ai obtenu une tonne de
documents de preuve sur cette affaire.
Revenons sur le
problème Hutu-Tutsi. En lisant votre livre on constate que leur haine est
ancienne. Pouvez-vous nous dire brièvement l'origine de leur
conflit.
Peu de personnes
savent que, avant 1960, il a régné pendant longtemps au Rwanda, une monarchie
tutsi qui a fait des hutu les serfs des grands seigneurs tutsi. Ils les
traitaient comme des esclaves qui n'avaient pas accès ni à la sphère politique,
ni au pouvoir économique. Ils étaient brutalisés et soumis à des lois racistes.
C'est pour mettre fin à ce système cruel de servage que les Hutu se sont
organisés en 1959 avec ce que l'on appelle « la Révolution sociale » qui a mené
à la fin de la monarchie et à l'avènement d'une République. Ce combat coïncidait
avec la lutte pour les indépendances et les Belges qui soutenaient jusqu'alors
les Tutsi et s'étaient appuyés sur leur système monarchique pour dominer le
Rwanda, ont changé leur fusil d'épaule et ont décidé de soutenir les Hutu qui
refusaient d'être écrasés. Les Belges ont compris que pour maintenir leur
pouvoir sur le Rwanda, il leur fallait soutenir les Hutus majoritaires. Voilà
l'origine de la haine Hutu-Tutsi. En 1994, les Belges savent que les Tutsi vont
reprendre le pouvoir avec l'appui de l'Ouganda et des Etats-Unis et une fois de
plus, ils changent de camp et soutiennent à nouveau les Tutsi. Voilà les raisons
pour lesquelles tout le monde ment sur les événements qui sont survenus dans ce
pays en 1994.
Vous revenez sur
l'attentat du 6 avril 1994 avec d'autres révélations et témoignages. Mais
pourquoi la communauté internationale se tait sur cet attentat qui a tout
déclenché ?
Tout le monde est
embarrassé. Deux chefs d'Etat de pays membres de l'ONU, sont abattus par un
missile SAM 16 russe et personne ne dit rien. Le jour de l'attentat, la sécurité
de l'aéroport de Kigali est pourtant entre les mains des casques bleus de l'ONU.
Je sais aujourd'hui que le fameux général Dallaire a disparu cette nuit-là. On
n'a jamais su où il était puisque ce n'est que vers minuit qu'il a appelé son
chef l'ambassadeur Booh Booh pour lui dire autre chose en s'abstenant de parler
de l'attentat. Imaginez-vous deux présidents occidentaux tués la même nuit dans
un attentat terroriste et personne ne dit rien. Non ! Je crois que tuer deux
noirs, même s'ils sont chefs d'Etat, c'est comme tuer des chiens ou des lapins.
Ni l'ONU ni personne ne veut savoir la vérité sur cet attentat. Pourtant, cet
attentat est la clef de la vérité. C'est le premier coup d'Etat terroriste
commandité et exécuté par les Tutsi de l'APR sur ordre de Paul Kagame et
supervisé par un général de l'ONU, le général Roméo Dallaire. Voilà l'angoisse
de la communauté internationale.
Le Rwanda est une
ancienne colonie belge mais pourquoi parle-t-on tant de la France dans les
massacres du Rwanda ?
Parce ce qu'on
veut étouffer la vérité. La France a soutenu les Hutu mais elle n'a rien à voir
ni avec l'attentat du 6 avril 1994 ni les massacres. D'ailleurs cinq Français
ont été tués dans cette tragédie et par mi les Français qui accusent leur pays,
ils seraient bien inspirés de demander la vérité sur l'assassinat de leurs
compatriotes au Rwanda. J'ai du mal à croire que le massacre des Rwandais
intéresse plus les Français que l'assassinat de leurs compatriotes. Pourtant la
Belgique est mouillée jusqu'aux os dans cette tragédie et là encore silence,
noir silence. Elle aussi a eu 10 soldats tués au Rwanda. Mais là encore, pas
d'enquête, silence et elle prétend cependant juger les Rwandais et plus amusant
Hissène Habré. C'est le comble du théâtre et de l'humiliation des Africains.
Imaginez-vous le Roi Léopold jugé au Congo ou dans un pays d'Afrique Central
pour ses crimes.
Mais pourquoi les
pays africains restent-ils muets dans cette affaire ?
Ils ont peur. Ils
ne veulent pas se mouiller en mettant le doigt sur cette grave affaire. Mais à
force de ne rien dire, à force de se coucher à plat ventre et de ne jamais
s'indigner devant les manœuvres tragiques de certains occidentaux et de certains
pays africains, chacun, à son tour, risque de subir un Rwanda dans son propre
pays.
A lire votre livre
on a l'impression que le TPIR utilise de faux documents. Vous allez jusqu'à dire
qu'un deuxième document douteux attribué à Kofi Annan aurait été produit au TPIR
pour soutenir l'existence d'un fax imaginaire de Dallaire daté du 11 janvier
1994..
Une chose est
désormais claire, la « planification du génocide » au Rwanda est contestée par
des documents officiels et confidentiels des Nations Unies. Et le TPIR, qui
produit des documents suspects, a du mal à apporter la preuve de cette
planification. Plusieurs avocats américains, français, canadiens et africains
peuvent confirmer mes révélations.
Pour justifier son
existence et sa réputation internationale, le TPIR a décidé d'utiliser tous les
moyens pour maintenir et défendre la thèse d'un « génocide planifié par les Hutu
». La dernière trouvaille du TPIR dans ce domaine est un Hutu dont le nom de
code est ADE. Son vrai nom de est : Michel Bagaragaza. Il a obtenu du procureur
du TPIR en personne un arrangement à l'amiable pour mentir et accuser plusieurs
prisonniers innocents d'avoir planifié un génocide. En 2004, les enquêteurs du
TPIR l'ont rencontré pendant près de quatre mois. Soit 637 heures d'audition.
Ils lui ont demandé de préparer des accusations de choc contre les hauts
responsables du parti hutu, le MRND. L'ojectif de son témoignage est d'aider le
TPIR à prouver qu'il y a eu « planification du génocide » en 1994 par les Hutu.
Pour cela, le procureur a donc pris un certain nombre d'engagements notamment à
faire assurer la sécurité de Bagaragaza ainsi que celle de sa famille, à
renoncer à mener des poursuites judiciaires contre lui, à l'installer hors
d'Afrique, à obtenir en sa faveur une substitution de peine, à changer son
identité et sa physionomie par le biais de la chirurgie esthétique. Voilà le
scandale du mensonge au ICTR.
Vous avez aussi
rencontré l'ancienne procureure du TPR Carla del Ponte qui vous a fait des
confidences sur le comportement de Kofi Annan à l'égard de la justice et des
criminels Tutsi de l'APR.
Oui, j'ai enquêté
sur les raisons de l'éviction du procureur Carla Del Ponte, une femme
courageuse, connue en Suisse pour la lutte contre les trafiquants de drogue et
le grand banditisme. Elle avait mis la main sur un dossier gênant appelé «
rapport Gersony ». Ce rapport avait été rédigé par un expert américain mandaté
par l'ONU. Une fois achevé, ce rapport a été remarquablement étouffé par le
gouvernement Clinton. Dans un article paru dans la revue Africa International en
octobre 2003, l 'ancien ministre rwandais des Affaires étrangères de Paul
Kagame, Jean-Marie Vianney Ndagijimana, raconte les coulisses de cette affaire :
Soucieux d'en savoir davantage sur le rapport Gersony et sur l'étrange
comportement de l'ONU et des Etats-Unis devant les crimes contre l'humanité
commis en 1994 par l'APR, nous avons demandé des détails à Mme Carla del Ponte..
Son témoignage est stupéfiant. Voici ce qu'elle m'a raconté :
« Ce que je peux
dire est que le fameux rapport Gersony est très important. Nous l'avons retrouvé
et il est aujourd'hui dans les dossiers du TPIR. Il y a tout de même une lettre
de quelqu'un qui nous a fait croire que ce rapport n'avait jamais existé. Nous
avions surtout retrouvé M. Gersony, l'auteur dudit rapport. Il nous avait avoué
que son rapport existait bel et bien.
Un jour, nous
avons reçu un document expurgé qu'on nous a présenté comme étant le rapport
Gersony. Nous avons finalement interrogé M. Gersony. Il était prêt à répondre à
nos questions, mais il lui fallait une autorisation de l'ONU. L'ONU lui a malgré
tout refusé l'autorisation de nous parler. Nous avons tout fait pour obtenir le
droit d'entendre M. Gersony. On nous a dit non. J'en ai parlé personnellement au
Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. Mais il n'y avait rien à faire. C'était
non ! » Voyez-vous comment le monde entier a été manipulé ?
Vous démontrez
toute la campagne de corruption instaurée au TPIR, c'est effrayant ce que vous
décrivez alors que des personnes sont condamnées à perpétuité pour
génocide.
C'est parce que ce
sont des noirs et que l'on traite les noirs comme des animaux. Aucun tribunal en
occident ne peut accepter ce qu'ils font avec le TPIR. Il faut que les Noirs des
Etats-Unis et tous les Américains qui sont victimes de condamnations abusives et
mensongères regardent ce qui se passe à Arusha.
Comment les
Etats-Unis peuvent cautionner une telle tragédie humaine ?
Nous avons
découvert que c'est le greffier en personne, Monsieur Adama Dieng, qui a pris
l'initiative de mettre les fonds du TPIR à la disposition des pseudo témoins de
l'association IBUKA, une association de menteurs et d'escrocs qui a participé à
l'éviction de Carla del Ponte. Comment fonctionnait ce système ? Pour créer des
liens de sympathie et d'intérêts entre le gouvernement rwandais et le TPIR, le
greffe a organisé un système de rémunération en toute illégalité et en
contravention avec le statut du tribunal pour amadouer de faux témoins. Initié
par l'ancien greffier Agwu Okali, le programme était piloté par une Tutsi
burundaise dénommée Françoise Ngendahayo, devenue plus tard ministre de la
Réhabilitation au Burundi. A l'arrivée d'Adama Dieng, nouveau greffier, la
pression exercée par les autorités rwandaises a permis de reprendre ce
programme. Pour le superviser, le greffe a désigné un Tutsi du nom de Staton
Musonera. Cette nomination non conforme aux statuts du tribunal « tribalise » le
TPIR en inondant les Tutsi d'argent public. Les fonds frauduleusement utilisés
sont des « Trust funds ». Ils émanent directement des pays donateurs. Ils sont
mis à la disposition du TPIR et n'empruntent pas le circuit des Nations Unies où
l'on vote le budget du TPIR. Cet argent échappe donc au contrôle du Conseil de
sécurité et sert exclusivement à la corruption et à la subordination des
témoins. L'ancien responsable des services de renseignements de Paul Kagame nous
a livré son témoignage sur l'association IBUKA, représentante du business des «
rescapés du génocide » au TPIR.
Source:
VigilanceRDC