Au cours dun entretien téléphonique insolite
NGUZ et NGBANDA à découvert !
Les deux rancuniers pires comme la «Prima Curia»
Aux lendemains du massacre ordonné des chrétiens le dimanche 16 février 1992, date historique marquant la première grande marche de libération, et après la perquisition humiliante faite au domicile dÉtienne Tshisekedi, Nguz a Karl-I-Bond sest livré à une vile gymnastique dinvectives contre léglise catholique et certains leaders de lunion sacrée. Cétait au cours de ce quil qualifie de conférence de presse tenue en français et commentée, par la suite, en langues swahili et lingala sur «Télé-Zaïre», sa chasse gardée.
Sans aucune considération pour les morts, tombées en martyrs pour la reprise de CNS, Nguz sest rabaissé en cherchant à humilier les prêtres et autres religieux de la manière que lon sait. Voulant démontrer la véritable face du personnage Nguz, le journal UMOJA a remué ciel et terre, au point de mettre la main sur lenregistrement dune communication insolite entre Nguz a Karl I Bond et le ministre flic, le «chrétien» Honoré Ngbanda.
De nos antennes à la Présidence de la République, au Gouvernement, particulièrement au cabinet Nguz, aux ministères de la défense, de la Justice…tous les témoignages concordent que cest Nguz et Ngbanda qui sont à la base du carnage du 16 février 1992. La perquisition à la résidence dEtienne Tshisekedi et dans les habitations dautres leaders de lUDPS est bel et bien une initiative des individus Nguz et Ngbanda.
Pour preuve, nous reproduisons ce document enregistré à lintention du peuple congolais martyrisé, et de lopinion internationale. Document que nous aimerions léguer à lHistoire. Nguz et Ngbanda y témoignent aussi un mépris à lendroit des diplomates accrédités à Kinshasa quils menacent de déclarer personae non gratae. Cest les cas ceux des Etats-Unis dAmérique et du Portugal ( qui agit au nom de la CEE). La même haine est exprimée à lendroit des leaders de lopposition, singulièrement des Forces Novatrices de lUnion Sacrée dont Fernand Tala Ngai Elima, président du RLP, que Nguz a fait arrêter et tabasser. Il le qualifie dailleurs de «mwuana mundele», entendez « métis » ou fils de blancs. Il en est de même de Pierre Lumbi Okongo de la Solidarité Paysanne (ONG du Nord Kivu) que Nguz qualifie de «Libandi ya Kivu» ou chauve du Kivu. A Etienne Tshisekedi, Nguz voue une haine et une jalousie sans égale, et veut le voir en prison.
Selon les propres termes de Ngbanda, au cours de leur entretien téléphonique, la perquisition opérée chez Etienne Tshisekedi la ébranlé psychologiquement. Se moquant également des prêtres et dautres chrétiens, Ngbanda déclare cyniquement que le message de Nguz en lingala était «un pavé dans la marre». Au peuple congolais de juger lui même de la monstruosité de ceux qui le dirigent actuellement, à travers de lentretien ci-dessous.
Raymond Luaula & Roger DIku
Allô (sûrement un garde du corps) : allô ! un moment…
Ngbanda : Allô !
Nguz : Honoré Atu
Ngbanda : ah, premier, bonjour
Nguz : comment ca va ?
Ngbanda : bien, merci
Nguz : je viens un peu aux nouvelles pour connaitre les réactions à cette interview là…(allusion à son interview en français, swahili et lingala sur Télé –Zaïre)
Ngbanda : dans lensemble, on dit que cétait un pavé dans la marre
Nguz (un rire cynique au téléphone)
Ngbanda : Et surtout que cela a coïncidé avec la matinée, compte tenue des éléments en notre possession et pour lesquels vous aves donné des ordres (il sagit des présomptions sur une hypothèque cache darmes de guerre par les leaders de lUDPS). La fouille a été opérée ce matin sur la 12ème rue. On a fait un bouclage. Mais le malheur en est que lorsquon veut faire du travail en établissant des mandats de perquisition en bonne et dû forme comme vous lavez exigé, comme ses hommes (parlant des sympathisants dEtienne Tshisekedi) sont plein du côté de mon collègue (ministre Michel Mokuba de la Justice), ils lont prévenu. Toute la nuit, ils ont fait le travail de déplacement du matériel (pour parler des armes de guerre). On vient de me dire ça maintenant. Hier, au moment où les mandats de perquisition ont été signés pour que cela soit exécuté le matin, ils ont fait le travail. Ils (les leaders de lUDPS) ont tout fait pour évacuer les armes en les emportant dans les coffres des voitures. Mais de toutes les façons, lopération a quand même porté ses fruits. Il (Étienne Tshisekedi) est secoué psychologiquement, parce que nos hommes sont entrés chez lui et ils ont fouillé. Même chez certaines personnes de son quartier. Cela la secoué psychologiquement.
Nguz : ils sont entrés aussi chez lui ? (parlant dEtienne Tshisekedi)
Ngbanda : Ah oui, bien sûr, avec mandat de perquisition en bonne et due forme. On lui a dit quon perquisitionne tout le quartier.
Nguz : ils lont trouvé ? (Etienne Tshisekedi)
Ngbanda : Ils lont trouvé (Étienne) et il voulait discuter, mais ils lui ont présenté le document en lui disant quon perquisitionne dans tout le quartier. Alors ça été une panique sérieuse.
Nguz : Ca cest bien !
Ngbanda : psychologiquement très secoué.
Nguz : En tout cas… il faut …avez-vous vu le communiqué-là et les noms qui sy trouvent ? Jespère que ces gens-là sont au «nyouf» (cachot ou prison en jargon de la rue) maintenant ?
Ngbanda : Tout a été transmis à mon collègue (ministre de lintérieur) pour quil les prenne tous. Jai même déjà envoyé Eboma (sûrement un garçon de course ou un garde du corps) avec tous les éléments, afin quon les prenne tous. Jattends son rapport pour savoir si on les a arrêtés depuis hier.
Nguz : Mon frère, il faut me le dire, je dois être sûr que ce type là qui a été tabassé, «muana mundele» (métis ou fils de blanc pour parler de Fernand tala Ngai Elima, président du RLP) enlevé chez lui, battu et blessé par les soldats; et aussi « le chauve de Kivu là (pour parler de Pierre Lumbi Okongo) et tous leurs amis là doivent être arrêtés…
Ngbanda : Jai beaucoup insisté auprès du collègue pour quon les prenne (arrête) tous. Ils doivent le sentir. A lui (Etienne Tshisekedi) qui voulait résister, on lui a brandi le mandat de perquisition signé en bonne et due forme par le procureur de la République. Cest un juriste, (Tshisekedi) et il a dit OK. Ils ont perquisitionné chez lui. Dans leur quartier là, cest lémoi…La garde civile avait bouclé tout leur quartier et cétait la fouille systématique. Ils ont compris maintenant quil ny a pas de tabou.
Nguz : plus de tabou !
Ngbanda : ah oui ! Cest là le message. Quils comprennent quil ny a plus des tabous maintenant en ce qui les concerne.
Parlant des ambassadeurs étrangers accrédités à Kinshasa (surtout de Mme Melissa Wells des USA)
Nguz : Moi aussi, jaimerai accueillir les ambassadeurs responsables du Marché Commun, plus cette maman-là (Melissa Wells), celui du Canada, de la Suisse et le doyen du Corps diplomatique togolais. Je les mettrai tout droit (pour dire je leur tiendrai un langage dur).
Ngbanda : Ca cest important.
Nguz : Leur rappeler la Convention de Vienne. Jai appris que cette maman là (Melissa Wells) a distribué leur communiqué du Département dEtat dans toute la ville…
Ngbanda : ah bon !
Nguz : Et Bula (Mandungu) ma téléphoné pour me dire que cest un communiqué de presse de lambassade, et cest devenu comme un tract dans toute la ville. Même dans les casiers des partis politiques, le même communiqué est distribué. Elle en a même envoyé à la radio.
Ngbanda : alors là, ca ne va pas.
Nguz : alors, aussi lautre là du Portugal a envoyé un autre communiqué à la radio. Kitutu ( PDG de l'Office zaïrois de radio et de télévision) ma téléphoné et je lui ai dit de ne pas faire passer cela. Il ma dit oui et il avait dailleurs répondu à lambassadeur quils (Ozrt) ne sont pas une officine de propagande des ambassades.
Ngbanda : Ca alors ! Il faut vraiment que ces gens sachent reconnaitre leurs limites.
Nguz : tu sais que toi-même tu fus à lambassade à Bruxelles et tu fus ambassadeur en Israël. Comment est-ce que tu pouvais te permettre de faire un communiqué et le distribuer…
Ngbanda : me permettre de rédiger un communiqué de presse, le déposer à la radio et distribuer à travers toute la ville ? Menfin !
Nguz : vraiment, cest vraiment triste…
Ngbanda : …non, ca cest trop !
Nguz : non, je veux les faire asseoir et leur parler clairement en présence du doyen à qui je dirais quil faut appliquer strictement, à dater daujourdhui, la Convention de Vienne. Celui qui ne respecte pas cela, nous irons jusquà le déclarer persona non grata.
Ngbanda : Cest vrai ! Ils doivent quand même savoir que malgré leur argent (pour parler de laide ou lassistance financière), il y a aussi la Convention quils ont signée et quils doivent respecter au moins. Ce nest pas possible !
Nguz : ce n'est pas parce que quon est nègre quon doit nous traiter comme cela. Cest notre pays, cest le sol de nos ancêtres. Nous, nous sommes nés ici, nous mourrons ici.
Ngbanda : (parlant de linterview de Nguz). Ce qui a beaucoup plu aux gens, cest la version vernaculaire. Ah! ah ! ah ! cest pourquoi je cherchais Kitenge Yezu (ministre de la Communication)pour quil lexploite davantage. Cest cette version qui a pénétré les gens. La version en lingala et en swahili. Cest ça qui a vraiment mis de leau à la bouche.
Nguz : «Nabomi ba sango» (pour dire quil a ridiculisé les prêtres en lingala). Il tousse en riant à gorge déployée…
Ngbanda : ça fait rigoler des gens qui ne cessent de me téléphoner ici. Moi, je lai fait expressément en suivant cela en famille et sans commentaires. Je voyais ma famille se marrer par terre.
Nguz : cest qui ça ? Ta sœur ?
Ngbanda : oui, ma sœur était par terre et elle a dit :nde premier azalaka monoko boye ? ( entendez c'est ainsi que le premier ministre est insolent), je ne le savais pas. En tout cas, dis lui que de tout cela, moi jai admiré la version en lingala. Là, vraiment, je suis très contente. Surtout quand tu as dis quils fassent aussi leur parti politique de prêtres et abbés. A ma sœur dajouter :ye ayebi kusokola bato( décidément il sait humilier les gens)
Nguz : (qui riait à gorge déployée reprend) : ils sauront que ceux qui veulent être Premier ministre le deviennent. Même ce prêtre qui veut devenir président (parlant de Mgr Laurent Monsengwo qui fut président de la CNS à qui lon prêtait des intentions… politiques), aura t-il encore droit à notre respect ?
Ngbanda : (ironiquement) : les anciens prêtres avaient la barbe…surtout là où vous avez dit que ceux daujourdhui nen ont pas, ces petits abbés et prêtres…
Nguz : (rire cynique) ça cest bien ça. Je nai pas encore les réactions «ya kulutu kuna» (grand-frère par là pour parler du président Mobutu terré à Gbadolite).
Ngbanda : moi, je laurai tout à lheure au téléphone pour connaitre aussi sa réaction.
Nguz : daccord, vas-y. Je laurai, mais à moi ; il ne pourra rien dire.
Ngbanda : oui, il aura des réserves (pour montrer que Mobutu navait confiance en personne, même son soi-disant son premier ministre Nguz le traître). Je vais lavoir et comme ça quand je lui donnerai la réaction, jaurai aussi la sienne. Je lui ai envoyé lanalyse de linterview de Félix (Vunduawe qui se trouve à Bruxelles à accordé une interview au journal belge LE SOIR qui fait rage au pays). Jai lu ça hier et en fait, il ne défend absolument rien de mauvais, sauf la phrase malheureuse-là, mais qui a été dite sans un bon contexte.
Nguz : quelle phrase ?
Ngbanda : celle qui dit quil doit partir par la grande porte (pour parler de la démission de Mobutu réclamée par tout le peuple).
Nguz : ah cest ça ?
Ngbanda : ils lont déformée cette phrase. Il ma envoyé le message et ma dit quil est entrain de chercher le journaliste en question, parce quil avait dit (de Mobutu) : « sil doit partir, il faut quil parte par la grande porte, cest-à-dire par les élections». Effectivement, dans la phrase qui précède cette ligne, il dit «Mobutu doit rester et le changement doit se faire avec lui jusquau bout».
Nguz : tu vois le danger avec les interviews ? Tu vois, il faut toujours exiger que le type (journaliste) vous fasse lire le texte avant de le publier. Tu lui dis que je suis prêt à vous accorder une interview mais à condition que vous me montriez le texte avant publication.
Ngbanda : Même votre affaire-là, il la bien défendue. Je ne sais pas si vous avez lu cela ?
Nguz : Je suis en possession de cela, mais juste au moment où je voulais lire, jai été emporté par le sommeil.
Ngbanda : il faut lire cela !
Nguz : aujourdhui, jaurai le temps de le lire un peu !
Ngbanda : selon les commentaires ou les impressions quil la donnés, il ma dit quau début, il a pu parler de lui-même. Cet un homme politique qui fait son éloge. Quand il est entré dans le vif du sujet, qul sagisse du problème de Constitution, il a défendu votre thèse. A la fin, il lui a été posé la question de savoir comment il pouvait situer la déclaration du Premier ministre Nguz, à savoir «il ne peut accepter dêtre Premier ministre, sil nest pas plébiscité par la CNS». Il leur a répondu ceci : «que pensez-vous de M. Martens qui avait dit quil ne formerait jamais un gouvernement avec les socialistes» ? A la question de savoir ce quil pensait alors de la déclaration du Président Mobutu qui avait dit que de son vivant, il ny aurait jamais de multipartisme ? Vundwawe a répondu que les «hommes politiques évoluent dans leurs pensées, suivant le consensus». (Ironiquement à petite voix, Ngbanda imite le journaliste belge qui aurait dit à Vundwawe : vous avez répondu à toutes les questions précises».
Nguz : Cest-à-dire que…là je crois aussi…(coupure dans la communication)
Ngbanda : Alors comme hier, nous étions secoués, à cause de cette histoire-là. En rentrant hier, jai lu larticle du début jusquà la fin et jai compris que partout il avait bien parlé. Sauf la malheureuse phrase quil avait prononcée. Mais on la sorti tranquillement de son contexte et on la imprimé en gros caractère complètement hors de son contexte.
Nguz : Voilà, cest là la mauvaise foi !
Ngbanda : Jai fait lanalyse de cette interview que jai envoyé au kulutu (grand-frère pour parler de Mobutu) pour pouvoir lapaiser un peu et quil prenne cela dans sa vraie dimension. De un, il y a peut-être incompréhension, de deux cest comme il aurait pu éviter cette phrase-là en exigeant de lire le texte avant publication.
Nguz : Surtout avec les «Noko» (pour dire les belges), il faut être prudent !
Ngbanda : il faut être prudent, en exigeant le texte, lapprouver en paraphant.
Nguz : le parapher en tirant une copie, au cas où il (journaliste) publierait autre chose. Tu diras alors que ce nest pas cela.
Ngbanda : si ce nest pas le cas, il faut un démenti. Eh bien comme je lui avais (au président Mobutu) envoyé cette analyse, jattends le téléphone pour avoir ses réactions suite à votre prestation à la télévision lautre soir. Sinon, cétait très bien. Jattends les réactions de la journée, surtout que cétait passé tard. Jai eu les premières réactions par ici par là, mais pendant la journée, nous aurons des réactions en détails.
Nguz : on reste en contact.
Ngbanda : Ok.
Il sen suit une conversation entre deux individus en dialecte ngbandi à travers laquelle on cite des noms comme Cardinal Etsou…Lon y entend aussi des phrases en français du genre «nous savons quils sont contre nous…Martin Luther qui a fondé le protestantisme était un moine augustin…prêcher la révolution, cest ça exactement la situation entre Monsengwo et Etsou… ». La conversation entre les deux compères reprend.
Nguz : je suis cloué au lit.
Ngbanda : oh là là, encore, ça continue ?
Nguz : On mavait coupé la dent, je tavais dis. Jai eu des névralgies, la joue est complètement gonflée et je pense que jai commencé hier la malaria. Alors tout cela en même temps.
Ngbanda : ah !
Nguz : Le Dr Jibi Ngoy (ministre de la Santé) vient de menvoyer le médicament pour la malaria ainsi que lantibiotique. Je reste encore au lit, je me sens un peu faible.
Ngbanda : La meilleure façon de récupérer, cest le repos…
Nguz : ma chance, cest quici où nous sommes entrés (pour parler de sa nouvelle résidence)…allô ???…il ny a que toi (Ngbanda) et Carbure (Mandungu Bula Nyati) qui le savez…
Nouvelle interruption définitive de la communication…
Pire comme la Prima Curia !
Quand nous avons eu à dénoncer la Prima Curia, des faibles desprit avaient cru que nous blaguions. Mais, ce que font aujourdhui les valets au service de la dictature est pire comme la Prima Curia. Après les tueries sauvages des chrétiens, les dimanches 16 février et 1er mars 1992, par les mercenaires du pouvoir, les bourreaux du peuple se révèlent au grand jour.
Nguz a Karl I Bond est aujourdhui à découvert. Le leader tribalo-sécessionniste fait bel et bien partie des commanditaires du massacre des chrétiens à Kinshasa. Son monologue de conférence de presse aux lendemains du carnage du 16 février nétait que lexpression de la haine viscérale quil éprouve envers léglise catholique et certains hommes politiques de la véritable opposition.
Se moquant des martyrs de la démocratie comme sils nétaient pas des sujets de droit, Nguz le despote libéral et le super ministre flic, le chrétien Honoré Ngbanda Nzangbo Ko Atumba ; témoignent dun mépris sans égal à légard du peuple congolais martyrisé, voire des diplomates accrédités au pays de Lumumba.
Aussi, étant incapables de maîtrise leurs instincts primaires, Nguz et Ngbanda sont passés carrément aux aveux au cours de cet entretien téléphonique insolite. Les deux bourreaux ont oublié que la parole qui sort de la bouche est traitrise. Dieu merci, le peuple aura été édifié une fois pour toute. Pour exorciser les incrédules, nous avons publié à lintention de lopinion nationale quinternationale la communication diabolique entre Nguz et «le chrétien» Ngbanda dans cette édition explosive.
Léon Moukanda Lunyama
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