17.04.09 Le Potentiel : Cinq questions à Anthony Vonsee

 

1. Quelles sont les motivations qui ont amené Cisco à
choisir la Tunisie pour ouvrir ce bureau qui rayonnera sur toute la
région où pourtant d’autres pays peuvent soutenir la comparaison en
matière de TIC ?

Il y a deux raisons à cela. D’abord la proximité par rapport à
l’Europe qui confère à la Tunisie un emplacement de choix. Ensuite,
parce que le gouvernement tunisien développe un approche remarquable en
ce qui concerne les technologies de l’information et de la
communication. Et ceci se traduit par beaucoup d’opportunités pour une
compagnie comme Cisco qui voit dans ce choix une excellente opportunité
de s’implanter en Tunisie. Si bien que toutes les conditions et tous
les ingrédients sont réunis pour qu’il en soit ainsi. J’ajouterai que
ce choix s’inscrit parfaitement dans notre stratégie en matière de
réduction de la fracture numérique et, en plus, il nous permet
d’apporter notre contribution à la réalisation des grands projets
lancés en Tunisie et ceux qui le seront en mettant à disposition les
produits Cisco.

2. Mais, entre cette manifestation et l’ouverture du
bureau Cisco en Tunisie, il y a eu et il y a encore la crise économique
internationale. Est-ce que celle-ci a changé la donne ?

Sans prétendre me substituer aux économistes, je peux être en mesure
de dire que l’ouverture du bureau Cisco à Tunis est une confirmation de
la confiance que Cisco témoigne à l’endroit de la Tunisie. Autrement
dit, si nous n’avions pas confiance dans ce pays, nous n’y aurions pas
ouvert un bureau. C’est encore une fois un signe de confiance dans ce
marché autant que dans le marché nord africain.

3. Précisément, est-ce que vous pensez que la Tunisie est
un portail et une passerelle vers d’autres marchés, notamment en
Afrique, dans le monde arabe, dans l’espace méditerranéen…

La Tunisie est un marché dynamique. Son gouvernement a réalisé et
bien compris que le développement des technologies de l’information et
de la communication est essentiel pour l’avenir du pays et que les TIC
font partie des déterminants de la croissance économique. J’observe que
les autres pays de la région ont des idées en ce qui concerne les
technologies de l’information et de la communication, mais ne les
mettent pas en œuvre aussi efficacement qu’en Tunisie. Chez Cisco, on
observe qui a de bonnes idées, mais surtout qui les applique le mieux.

4. L’avez-vous fait à la lumière d’un benchmarking portant sur nombre de pays à potentiel comparable ?

Naturellement, nos services spécialisés s’y sont attelés. On a puisé
dans d’autres sources, notamment la Banque mondiale et son Rapport sur
le Doing business, l’environnement des affaires, le cadre juridique,
l’intégration des TIC dans les entreprises. Notre Département de la
recherche, a examiné tous les paramètres liés à l’ouverture d’un bureau
à Tunis. Il a été logique pour Cisco de décider de s’implanter en
Tunisie.

5. Quel est le segment du marché tunisien qui vous
intéresse le plus et vers quels types d’entreprises vous orientez vos
actions ?

Cisco accorde de l’importance à tous les secteurs, qu’ils soient
publics ou privés, et chacun a sa particularité. Cisco aide les
entreprises à mieux se différencier, à devenir plus compétitives dans
un contexte de concurrence de plus en plus dure, à augmenter la
productivité de leurs employés et assurer la gestion de leurs
infrastructures. Nous les aidons à mieux communiquer entre les
différentes catégories d’employés à véhiculer la bonne information, et
cela fait gagner de l’argent à l’entreprise. En en mot, Cisco aide
l’entreprise à monter en puissance et par la suite à mieux s’exporter.

TIREES DE L’INTERNET

DG de Cisco pour l’Afrique du Nord et le Levant.

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