Lettre de Mr. Jacques Kossadoum-Naodinane à la CEDH
1) La lettre est envoyée de Zurich en Suisse et doit retourner à Zurich en cas de non-réception par le destinataire ( voir lenveloppe annexe 1), contrairement aux correspondances de la Cour qui me viennent de la Belgique et doivent retourner en Belgique, en cas de non-réception également par le destinataire ; 2) parmi toutes les requêtes déclarées irrecevables par la Cour, en mois de juin 2009, et publiées sur le site Internet de celle-ci, que dailleurs tout le monde a le droit de consulter et lire les informations, la mienne, du 12 juin 2009, ny figure pas (lire la lettre, annexe 2) ; 3) si cette lettre est une usurpation, cela veut dire que toutes les mesures ont été déjà établies pour empêcher et couper toutes les correspondances entre la Cour et moi, cest à dire, toutes les lettres qui me seront envoyées par la Cour et celles envoyées par moi, seront confisquées et narriveront jamais à la destination. Je le dis par rapport aux expériences que jai personnellement vécues quand la plainte était encore au niveau national.
Pour le moment, je voudrais faire la lumière sur cette plainte pour que la communauté internationale en prenne connaissance sur les causes, puisquelle représente un danger imminent à ma sécurité. Il sagit là dune plainte contre lÉtat norvégien, et voici les causes : A Bergen en Norvège, dans le programme dintroduction pour les réfugiés légalement installés ou réintallés et font partie de la population active norvégienne, nous avions signé un contrat et avions travaillé pendant deux ans et, la commune de Bergen avait prélevé des taxes et impôts sur nos salaires comme le font dailleurs beaucoup dautres États, et cest tout à fait normal pour le fonctionnement de lÉtat. Et sur les taxes et impôts prélevés, lÉtat calcule les revenus annuels et paye en retour, ce quon appelle « skatt » en norvégien, cest-à-dire impôts. Likningskontoret qui représente lÉtat norvégien, au sein de la commune, a fait tous les états de paiement, et a envoyé à chacun une lettre avec des chiffres indiquant le montant. Mais le jour du paiement, largent a pris une autre direction, et a complètement disparu dans les circuits administratifs de la commune de Bergen, et nest jamais arrivé dans nos comptes bancaires jusquà présent et cela sest passé successivement pendant deux ans. A côté de ces revenus annuels, il y a les frais des congés et dagpenger. Dagpenger est un salaire journalier payé pendant six mois au demandeur demploi après la fin du contrat. Ce qui vient dêtre expliqué est un dû, mais en dehors de ce dû, il y a aussi des avantages qui sont confisqués par la commune de Bergen , et quand nous avons commencé à revendiquer nos dus, la commune nous disait quen Norvège, on ne revendique pas largent qui a été déjà pris, puisque largent qui a été déjà pris a été déjà utilisé. Ce fut ainsi que nous avons organisé un comité, dénommé : Comité de Coordination des Droits et des Revendications que jai dirigé moi-même pour revendiquer nos droits. Nous avions engagé les démarches auprès des institutions concernées de la commune de Bergen, le 22 juin 2006, en leur soumettant nos doléances, pas de satisfaction ; nous avions porté plainte devant le Fylkesmannen i Hordaland (préfet), la première décision était pour faire le rappel, mais la commune na rien fait ; nous avions renvoyé laffaire devant le Fylkesmannen i Hordaland et, cette fois-ci, le Fylkesmannen a déplacé le problème au niveau politique ; nous avions porté plainte en interpellant le Ministére norvègien des Affaires Étrangères, mais il ny a eu que des refus et pressions sur lavocat et la justice ; nous étions allés deux fois à lUNHCR à Genève et une fois à la représentation de lUNHCR à Stockholm en Suède, mais les autorités norvègiennes nont pas tenu à leurs promesses faites à ces institutions internationales de règlement.
Pendant et après toutes ces démarches que je viens dénumérer, lEtat norvégien et son administration ont pratiqué les méthodes les plus dangereuses et en violations des droits humains pour détruire ma vie et faire taire la plainte qui les dérange. Ces méthodes sont les torttures morales, les tentatives dempoisonnement, le blocus de toutes les chances daccès à lemploi, la mise sur pied dune table découtes de mes conversations téléphoniques, les coupures parfois de mes lignes téléphoniques internationales (non-abonnement), les consommations des unités mises dans mon téléphone portable sans mon utilisation, lespionnage dans mes déplacements et à domicile, le piège à la drogue, linfiltration de mes relations amicales, la liste est très longue. Autres méthodes sont le mensonge et la diabolisation utilisés par la commune de Bergen, pour ternir mon image. En plus de cela, cette commune ma soumis à un difficile paiement de lassistance sociale, pour en donner un exemple à tous ceux qui oseraient continuer à revendiquer leurs dus en question. Finalement, les ayants droit et presque tous les membres du Comité de revendications ont eu peur de cet exemple basé sur les tortures morales, et ont abandonné les revendications de peur dêtre torturés et, dune manière ou dune autre, la commune a réglé leurs problèmes, selon ce quelle voulait. Cest pourquoi, pour faire valoir mes droits et aussi ceux des autres, jétais le seul à saisir la Cour européenne des droits de lHomme à Strasbourg.
Dautres cas liés à ces méthodes citées ci-dessus, concernent mon arrestation à Lyon, le 21 avril 2008, par les policiers et lempêchement de notre voyage, à lUNHCR à Genève, à lAéroport dOslo, par la compagnie aérienne (Norwegian.no).
La Norvège a renié sa responsabilité pour ne pas dire sa souveraineté, et a contribué indirectement à mon expulsoin par la France, pour faire clore la plainte. Si seulement si la Norvège avait dit à la France qui avait pris la décision de mexpulser durgence et par force, que le Reise bevis ou Travel document était delle, la France naurait pas dû tenter de mexpulser au Tchad, dans mon pays dorigine. Puisque les policiers mont clairement fait savoir, au moment où jinsistai sur leur contact avec la Norvège, que la décision de mon expulsion par la France a été prise après avoir contacté celle-ci (Norvège), cest pourquoi, jai eu à crier à la violation de la Convention de 1951 de lONU et, la PAF de Lyon a fini par me libérer après mavoir suffisamment humilié (cf., Alwihdainfo.com, 10-06- 2008. Et pour mettre la Norvège devant sa responsabilité, jai porté plainte contre la PAF de Lyon, et ai confié laffaire à lavocat norvégien, KENT Fredriksen. Une semaine après, mon avocat me dit quil y a eu des pressions sur lui, du Ministère norvégien des Affaires Étrangères, de Fylkeskommune et de lUDI, quil ne pouvait plus maider, et il a abandonné laffaire entre mes mains. Ce fut ainsi que jai pris lengagement denvoyer ma plainte à Monsieur le procureur de la République près le tribunal de grande instance à Lyon, le 20 septembre 2008. Deux mois après, Monsieur le procureur de la République prit une décision unilatérale en classant ma plainte sans suite. Décision que jai rejetée et renvoyée à Monsieur le procureur le 09 février 2009, et suite à mes conversations téléphoniques avec le parquet, jai fait un recours pour permettre la réouverture de mon dossier, mais jusquà présent, le tribunal de grande instance de Lyon ne dit rien et observe un silence qui ressemble à un refus, malgré lappel, lancé aux experts de la Convention de 1951 de lONU et ceux des Accords de Schengen dintervenir auprès de Monsieur le procureur de la République. Et celui concernant les autorités et experts norvégiens, cétait pour que la Norvège donne des explications à la France, pour quoi elle renié sa responsabilité face à mon arrestion. Ce reniement de la responsabilité voudrait dire, tout simplement que, la Norvège a joué sur la méconnaissance du contenu de mon Reise bevis ou Travel document par les policiers français de Lyon, pour me faire expulser et faire taire la plainte.
Le second cas lié aux méthodes de tortures morales était un attentat contre mes ou nos droits à la libre circulation et ceux concernant nos dus. Le 02 octobre 2007, moi et Kaguer NAGUER, membre du Comité des revendications, voyagions à lUNHCR à Genève, et étions empêchés de voyager à lAéroport international dOslo par la Compagnie Norwegian.no. Selon cette compagnie, les instructions étaient venues de Bergen Kommune (Commune de Bergen), dans Hordaland de nous empêcher de voyager. Nous avions mis cinq (5) jours dans le froid à laéroport sans une prise en charge et, le même cinquième jour, Bergen commune a envoyé ses agents venir à laéroport voler le sac dans lequel se trouvait la plainte avant de nous laisser voyager le huitième jour, en nous faisant payer encore dautres billets davion pour Genève sans rembourser les frais des premiers. Jai porté plainte contre linconnu à la police de laéroport, et ai demandé lutilisation de la caméra de contrôle. La police a indentifié le voleur et la scène, mais après tout, elle na pu que me remettre le sac sans dédommagement que jai demandé.
Par ces explications largement données ci-dessus, je crois avoir répondu à la question que jai posée depuis dans ma première réaction, dans Alwihdainfo.com, le 10 juillet 2008, par rapport à mon arresttation par la PAF de Lyon. La question posée était : «Mais y a-t-il dautres motifs qui sous-entendent tous ces traitements dégradants que jai subis ? », et dans Dabio.net et Alwihdainfo.com, le 13 janvier 2009 et le blog de suzanne.aquilina, le 26 janvier 2009, et bien dautres sites, quand jargumentais mon voyage à Lyon, « par rapport à une situation bien donnée ». Jai gardé tout cela en secret pour des raisons de sécurité de ma vie et celle des autres. Mais au contraire, cest un danger de garder ces problèmes en secret , puisque le but de toutes ces méthodes de tortures morales était de faire tout pour que les réalités ne sortent et ne se diffusent, doù les tentatives dempoisonnement, et le piège à la drogue.
Je voudrais cependant que le monde saisisse et me comprenne que, franchement je ne suis ni un trafiquant ni un consommateur ou preneur de stupéfiants. Je nai jamais connu ces choses de ma vie et dailleurs je naime pas ces choses. Tout cela fait partie du mensonge et de la diabolisation. Dailleurs les policiers français de Lyon et leurs collègues à la frontière de Genève le savent très bien, puisquils ont même fait le test de ma salive pour savoir si jétais un consommateur de stupéfiants. Ici à Bergen, cétait un piège, et à Lyon, cétaient des accusations, je voudrais dire par là, pourquoi ce lien entre Bergen et Lyon, et ne porte-t-il que sur les stupéfiants ?
Je sais que jai parfois des opinions sur des faits de violations des Droits lHomme et sur la Démocratie, et cest dans un débat démocratique et ouvert à tout le monde, donc, cest pour le bien-être de lhumanité tout entière, cest tout. Mais sil y en a qui me reprochent de ça, il y a la justice, ils nont quà porter plainte, et jirai répondre.
Je voudrais aussi que le monde comprenne que ce dont nous revendiquons est notre dû. Nous avons travaillé pour ça et nous méritons ça. Cest ma sueur, et aussi la sueur des autres. Même dans les pays les plus pauvres et les plus corrompus du monde, largent qui est déjà payé par lÉtat aux ayants droit ne disparaît jamais. Même si lintéressé est décédé, il suffirait juste quun membre de la famille mène des démarches avec des pièces administrativement justificatives et, lÉtat lui fait le rappel. Donc largument de la commune de Bergen, selon lequel largent qui a été déjà pris a été déjà utilisé et, quici en Norvège, on ne revendique pas largent qui a été déjà pris, ne cadre pas avec cet exemple, et que la commune de Bergen doit comprendre quelle a pris largent qui ne lui appartenait pas. LÉtat norvégien et son administration ont mis des pressions sur leur justice, leurs avocats, leurs presses, de ne jamais traiter ou publier laffaire. Même ailleurs auprès des Organisations internationales de règlement (UNHCR-Genève) que nous avions saisies, ils (lÉtat norvégien et son administration) donnaient dautres choses, lorsquon leur demandait des explications. Et la commune de Bergen qui avait organisé ces pratiques frauduleuses, pour elle, elle empêchait et continue toujours à empêcher tout, par les les méthodes les plus cruelles et dangereuses. Si on nest pas coupable, pourquoi empêche-t-on la justice de faire son travail ? Nest-ce pas que cest devant la justice quon dit la vérité ?
Que le monde comprenne, et plus particulièrement lONU et ses États membres, que tous ces douloureux problèmes que je viens dexposer, ladministration norvégienne ne voulait pas du tout que ces problèmes soient révélés, cest pourquoi elle a utilisé, et réutilise de façon répétitive les diverses méthodes les plus dangereuses et cruelles pour mécraser. On a toujours dit autres choses, mais les réalités sont là. Donc, les Presses internationales et les ONG ou Oganisations internationales de défense des Doits de lHomme qui désiront en savoir plus, nont quà sapprocher de nous. Ceci est un cri des personnes en détresse, puisque, pour le moment, moi et Kaguer NAGUER vivons dans la peur, et nous ne pouvons plus vivre là où notre sécurité et nos libertés sont menacées chaque jour. Nous sommes isolés par la peur et sommes en prison par cette peur, cest pourquoi, nous demandons aux ONG ou Organisations internationales de défense des Droits de lHomme de faire le nécessaire auprès des institutions internationales concernées, pour nous sortir de la Norvège.
Fait à Bergen(Norvège), le 14 juillet 2009
Jacques Kossadoum-Naodinane
Tél :+47397619
e-mail :jacqueskoss@yahoo.fr
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