06/08/09 La LIbre : "Stop aux polémiques stériles", par Martin Buxant

 Le nouveau
ministre des Affaires étrangères, le CD&V Yves Leterme, évoque l’avenir des
relations bilatérales entre la Belgique et la République démocratique du
Congo.

Diriez-vous que
les deux pays ont à présent repris des relations diplomatiques "normales"
?

J’ai reçu tout
récemment l’ambassadeur du Congo en Belgique, ici même à Bruxelles, ce qui a
évidemment été très apprécié notamment par nos partenaires congolais. A vrai
dire, j’ai repris la situation là où nous l’avions laissée, il y a quelques
mois, c’est-à-dire que l’amélioration de la qualité de nos relations était déjà
en cours. Je peux vous dire que les relations entre les deux pays sont
aujourd’hui très bonnes – en témoigne notamment la réouverture du Consulat belge
à Lubumbashi. Par ailleurs, je vais prochainement croiser les responsables
congolais à New York et je compte bien avoir avec eux d’autres entretiens
importants.

La RDC sera donc
une priorité d'Yves Leterme comme ministre des Affaires étrangères
?

C’est évidemment
une des grandes priorités de la Belgique comme l’est, par exemple, la présidence
de l’Union européenne qui arrive à grands pas.

Mais
comptez-vous adopter un autre ton que celui de votre prédécesseur, Karel De
Gucht, à l'égard des responsables congolais ?

Honnêtement, je
ne pense pas qu’il soit très utile de relancer des polémiques stériles sur le
ton des messages aux Congolais ou sur le style que l’on adopte. Moi, je pense
qu’il y aura d’abord et avant tout une grande continuité sur le fond du message
qu’on adresse aux responsables congolais. En clair, il faut avancer, la
République démocratique du Congo doit avancer. Et elle doit le faire en
partenariat avec la Belgique. Nous travaillons main dans la main avec le
ministre de la Coopération au développement Charles Michel pour lequel le Congo
est aussi une grande priorité.

Envisagez-vous
de vous rendre en voyage officiel en République démocratique du Congo
?

On va bien voir
ce qu’il est possible de réaliser, mais rien n’est encore réellement arrêté pour
l’instant. Il faut d’abord déterminer quel agenda et quelles priorités exactes
on veut donner de part et d’autre à un tel déplacement.

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.