Catégories des voies des Transports en RDCongo

Introduction

 

Il résulte des études de l’histoire de l’évolution du
développement des pays dits « développés » et ceux appelés
« émergeants », hier ces derniers étaient  en voie de développement, trois facteurs sont
à la base de leur niveau acuel. Il s’agit des voies de communication, de l’eau
et de l’électricité.

 

En République Démocratique du Congo,
tous ses citoyens intéressés par les questions du développement harmonieux de
leur grand et beau pays regorgeant d’incommensurables ressources naturelles,
avaient accueilli avec joie et fierté le programme des Cinq Chantiers. La
plupart des Congolais continuent à
croire et espèrent, malgré les avancées non encore significatives des travaux
en cours sur les chantiers ouverts dans toutes les provinces. Les pessimistes
invétérés et tous les prophètes des malheurs de la RDCongo
tant vivant au pays que ceux surtout résidents dans les pays étrangers, avaient
crié haut et fort, et, les médias occidentaux en avaient rempli La Une de leurs
journaux, que ce programme ne se réaliserait même pas à 10 % à la fin de la Première Législature
de la Troisième
République
 !

Il ne sera certainement pas superflu de rappeler ici
ces Cinq Chantiers tels que bien indiqués dans le Programme du Gouvernement de
cette présente Première Législature, à savoir :

  1. Infrastructures, rails, routes, ponts ;
  2. création d’emplois qui passe par les investissements. Actuellement
    moins de 5% de la population travaillent  dans le secteur formel et
    une partie dans le secteur informel ;
  3. Education : écoles primaires, secondaires, professionnelles,
    enseignement supérieur et universitaire ;
  4. Eau et électricité ;
  5. Santé.

 

La RDCongo
étant encore classée dans la catégorie des Pays en Voie de Développement (PED),
ses dirigeants actuellement aux affaires, forts de leur légitimité, doivent
absolument rompre avec les antivaleurs, jadis institutionnalisées sous le
régime dégradant de la dictature mobutienne et pendant la période de la longue
transition dont les auteurs d’innombrables crimes restent encore impunis et se
cachent, se croyant blanchis, dans les partis politiques issus des mouvements
politico-militaires et ou des groupes armés négatifs. Il est malheureux de
constater que beaucoup de dirigeants incorrigibles nominés dans les
institutions politiques de la transition, par certaines composantes et entités
ayant participé aux négociations politiques inter-congolaises (appelées aussi
Dialogue Inter-Congolais) de Sun City
(2001-2003), avaient impunément continué leur sale besogne de la propension à
l’enrichissement facile au détriment de l’intérêt supérieur de la Nation. La seule
solution pour la RDCongo de sortir
rapidement du sous développement, parce
qu’elle en a les potentialités humaines et matérielles, actuellement
irrationnellement exploitées, est d’appliquer rigoureusement les bonnes
pratiques démocratiques, donc devenir inlassablement un véritable Etat de droit
démocratique tel que l’exigent les dispositions du Titre II de la Constitution
en vigueur depuis le 18 février 2006, spécialement ses articles 11 à 67.

 

De ces Cinq Chantiers prioritaires du programme du
Gouvernement, deux portent sur les trois facteurs indispensables pour le
développement rapide du pays. En effet, le chantier n° 1 (Infrastructures,
rails, routes et ponts) et le Chantier n° 4 (Eau et électricité) vont justement
révolutionner et accélérer le décollage de la République Démocratique du Congo.
Naturellement cet exercice ne se fera pas sans conséquences fâcheuses à
l’endroit des animateurs-bois-morts dans les Institutions du Pays. En fait, la
Paix, la Justice et le Développement ont leurs prix ! Tous ceux qui en veulent
à ceux qui s’adonnent légitimement à la refondation de la République Démocratique du Congo en un Etat réellement indépendant et
souverain, n’aiment ni les Populations Congolaises
ni le Congo lui-même. N’en déplaise
à ceux qui rêvent et croient vivre dans un Congo
virtuel
 !

 

 

Catégories des voies des Transports RCongo

 

Les voies des transports en République Démocratique du
Congo sont constituées de quatre réseaux, à
savoir :

 Les routes d’intérêt général, les routes d’intérêt
local et les voiries urbaines ;

 Les chemins de fer ;

 Les transports fluviaux et lacustres ;

 Les transports aériens.

 

1. Les routes de la RDCongo

Fin décembre 2007, l’ensemble du réseau routier
national de la République
Démocratique
du Congo
est long de 152.400 km
dont 58.385 km
d’intérêt général, 86.615
km
de routes dites d’intérêt local et 7.400 km de voies urbaines.
Début janvier 2008, le réseau routier du pays se trouvait à plus de 90 % en
état de délabrement avancé. Cette situation est la conséquence indéniable de
l’insuffisance et de l’irrégularité chroniques des budgets nationaux alloués
depuis de nombreuses décennies (1962-2006) au secteur routier.

De tous ces 152.400 km de routes, seulement 2.800 km sont présentement
asphaltés, mais dont une bonne partie se trouve dans un état délabré. L’Office
des Routes qui devrait s’en occuper, se trouve en faillite quasi-totale. Pour
mettre fin à cette situation, le Gouvernement Central, par le biais du
Ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), est en
train de mettre les bouchées doubles, dans le cadre de la coopération
sino-congolaise (contrats chinois), à telle enseigne que pratiquement dans
toutes les provinces du pays, les chantiers de reconstruction des routes sont à
pied d’œuvre. Il ne se passe pas un mois sans lancement des travaux de
construction et ou de restauration des routes. Il va sans dire que, même si le
Ministre des ITPR n’en donne suffisamment pas d’informations au public, tous
ces chantiers créent les emplois pour les congolais (Ingénieurs des TP,
Architectes, Cadres, Maîtrises et autres travailleurs de la classification générale
des emplois). Le Ministre des ITPR devra désormais construire un site internet
sur lequel toutes personnes intéressées, notamment les Congolais
vivant en dehors de la RDCongo,
étudiants, chercheurs et autres congophiles, puissent trouver sur ledit site
les renseignements et documents dont ils sont besoin sur l’évolution sur le terrain des travaux des Cinq Chantiers.
Ces étudiants et ces chercheurs, après avoir les uns soutenu leurs thèses de
doctorat ou les autres défendu leurs mémoires de fin de cycles d’études
universitaires, leurs travaux étant publiés et rangés en bonne place dans les
bibliothèques des universités, deviennent ainsi les documents bibliographiques
de référence.

 

Les descriptions des routes nationales (RN) que nous
indiquons dans le tableau ci-dessous, seront dépassées dans quelques années. En
effet, le fait que les travaux de construction de l’autoroute nationale longue
de 3.402 km
et qui reliera le Nord-Esr (Province Orientale au Sud-Est (Province du
Katanga), dans deux ou trois ans, elle traversera les villes et localités
suivantes : Kisangani, Bafwasende, Mambasa, Komanda, Beni, Btembo, ubero,
Rutshuru, Goma, Kalehe, Kavumu, Bukavu, Nyangezi, Uvira, Baraka, Fizi, Kalemie,
Pweto, Lubumbashi et Kasumbalesa. Le Ministère des ITPR prendra certainement un
Arrêté portant catégories des routes nationales, à temps opportun.

La construction des routes, la réhabilitation ou la
restauration des anciennes sont-là les bons programmes. Nous devons néanmoins
insister sur le fait que la plupart de ces routes sont en terre battue et
partant, exigent les entretiens permanents du cantonnage manuel. En effet,
nombreux sont les Congolais encore
vivants qui ont connu nos routes avant 1965. Elles étaient pratiquables en
toutes saisons grâce à leur entretien permanent par le système du cantonnage
manuel. Tous les dix kilomètres il y avait un camp de (onze personnes dont in
capita) cantonniers équipé chacun d’une pelle de charbonnier, une pioche, une
barre à mines, une fourche, une machette, un coupe-coupe, une masse
casse-pierres (grand marteau), une brouette, une hache, une hachette, un
imperméable de mineur. Au niveau de chaque territoire existait une équipe de
constructeurs de ponts en bois et deux ou plus Capita chefs des cantonniers.
Dans les principales résolutions prises par la toute première conférence des
Gouverneurs de province tenue dernière à Kisangani, il a été demandé aux
gouvernements provinciaux l’engagement urgent des cantonniers (1 cantonnier/km)
à affecter sur les tronçons des routes construits et ou réhabilités. A terme,
ce secteur créera bien des emplois tant pour les ingénieurs, techniciens des
TP,cadres, maîtrises que les travailleurs de la classification générale des
emplois).

 

 

Catégories des routes nationales de la RDCongo

 

Description

Nbre Km

Villes et cités traversées

RN1

La Route
Nationale
1

3.086,7

Parcours d’Ouest
en Est

Banana, Moanda, Boma, Matadi, Songololo,

Mbanza-Ngungu,

Mdimba, Kinshasa, Kenge, Kikwit,

Tshikapa, Kanaga, Mbuji-M

ayi,

Mwene-Ditu, Kamina, Bukama, Lubudi,

Likasi, Lubumbashi

et Sakania

RN2

La Route
Nationale
2

1.404,2

Parcours d’Ouest
en Est

 

Mbuji-Mayi, Kabinda, Lubao, Kasongo, Wamaza, Kalole/Shabunda,
Kamituga, Mwenga,

Walungu, Kabare,

Bukavu, Kalehe, Goma, Rutshuru, Lubero, Beni

RN3

Route Nationale 3

562,4

Parcours d’Ouest
en Est

Kisangani, Lubutu, Walikale, Bukavu

RN4

La Route
Nationale
4

1.505,4

Parcours d’Est en
Ouest

Beni ; Komanda, Mambasa,

Bafwasende, Kisangani,  Banalia,
Buta

et Bondo

(Route reliant la frontière Ndu-Bangassou

 avec la Centrafrique

à la frontière avec l’Ouganda)

RN5

La Route
Nationale
5

1.333,3

Parcours du Nord
au Sud

Bukavu, Uvira, Fizi,
Kalemie, Pweto et

Lubumbashi

 

 

 

 

 

 

 

2. Les chemins de fer

En ce qui concerne le réseau des voies ferrées, celui-ci
était au 31 décembre 2007 long de 5.063 km. Il est composé de quatre parties non
reliées entres elles, à savoir :

a. A l’Ouest : Kinshasa-Matadi 429 km ;

b. Au
Sud : Sakania-Luebo 1.833
km
;

c. A
l’Est : Kabalo-Kindu 441
km
et Ubundu-Kisangani 125 km ;

d. Au
Nord : Bumba-Mungbere870 km et Komba-Bondo 121 km.

 

Comme
pour le réseau routier, le programme du gouvernement en place est en train de
relier l’Ouest (Bas-Congo) au
Sud-Est (Katanga) par un chemin de fer à double voie et sans rupture de charge.
Cette ligne de réseau ferroviaire long de 3.213 km va traverser les
villes et localités suivantes et d’autres qu’on ne connaît pas encore et
situées entre Kisnsha et Ilebo : Matadi-Kinshasa-Bandundu-Ilebo-Lubumbashi-Sakania.
Cela revient à dire clairement qu’entre Kinshasa-Bandundu et Bandundu-Ilebo il
sera question de construire un tout nouveau chemin de fer à double voie et
ajouter la seconde voie entre Matadi et Kinshasa et entre Ilebo et Sakania. Ce
long réseau ferroviaire sera doublé d’un réseau routier entre Kinshasa et
Bandundu dont actuellement les travaux en exécution, avaient été lancés il y a
quelques mois. Et pour éviter les ruptures de charges sur les autres parties,
il y aura lieu de réhabiliter et construire la seconde voie entre Kabalo et
Kindu, entre Ubundu et Kisangani et étudier la possibilité de relier Kindu à
Ubundu par un tout nouveau chemin de fer. Quant au chemin de fer du Nord, en
plus de doubler la voie, on devra étudier comment relier directement Bumba à
Bondo en construisant un tout nouveau chemin de fer de connexion entre Mungbere
et Komba.

 

3.
Les transports fluviaux et lacustres

La
République Démocratique

du Congo est un vaste pays d’Afrique
qui dispose de beaucoup d’eau. Les plans d’eau du pays représentent 3,5 % de sa
superficie totale. Le majestueux fleuve Congo
long de 4.670 Km
est navigable sur la plus longue partie de son parcours. Et, une trentaine de
grandes rivières navigables de ses rives gauche et droite, constituent ses
affluents totalisant plus de 20.000
km
de berges dont il draîne les eaux dans l’Océan Atlantique.
15 grands lacs navigales occupent une superficie de 180.000 km². Les voies fluviales et lacustres devraient
contribuer beaucoup plus aux transports de personnes et de marchandises, au
coût moins cher, le pouvoir public devra s’investir dans la réhabilitation des
équipements existants et acquérir les bateaux et vedettes modernes plus
performants et adaptés. Les privés sont instamment invités à faire de même en
créant les entreprises spécialisées en la matière, car, la concurrence ne
profitera qu’au peuple. En effet, la RDCongo
est un pays ouvert au libéralisme économique.

 

4.
Les transports aériens

Le
réseau aérien congolais est actuellement constitué de 270 aéroports classés en
trois catégories, à savoir :

  1. Aéroports internationaux
    destinés à l’atterrissage de gros porteurs et longs courriers. Il y en a
    cinq (Kinshasa-N’Djili, Luano-Lubumbashi, Kisangani-Bangboka, Goma et
    Gbado-Lite) ;
  2. Aéroports pour l’atterrissage
    de moyens porteurs  (A tous les
    chefs-lieux des Provinces et les Centres importants du pays) ;
  3. Aérodromes et pistes
    d’atterrissage pour les petits porteurs.

Fin
décembre 2007, une cinquantaine de sociétés de transport aérien faisaient voler
dans le ciel congolais toutes sortes d’aéronefs dont plus de 98 % étaient de
véritables cercueils volants. Heureusement le Gouvernement est en train de
remettre de l’ordre dans ce secteur qui a endeuillé impunément beaucoup de
familles sans oublier combien ces entreprises ont contribué aux pillages
systématiques des ressources naturelles depuis 1998 à 2006. Cela s’opérait très
facilement dans les provinces qui étaient sous l’occupation illégale par les
mouvements dits politico-militaires de très triste mémoire et responsables
avérés de 6 millions de morts de civils congolais innocents et de 500.000 femmes
 violées et publiquement humiliées !

 

Fait ce 31 juillet 2009

(jmk)

BI

BIBLIOGRAPHIES :

  1. Survol
    rapide de l’histoire et la carte postale de la République
    Démocratique
    du Congo,
    70 pp, par Joseph
    M. Kyalangilwa
    (Novembre 2007)
  2. Conférence
    en Europe sur la République Démocratique du Congo, 20 pp, par Joseph M. Kyalangilwa
    (Conférences te
    nues 1999-2008)

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