Nyamabo Mpoyi Christian nous écrit, à propos de notre article : "Les statues dEsdras Kambale ou Un Roi peut en cacher un autre"

 

Cette histoire se distingue
de tant d’autres telles que celle de la France avec ses colonies ou de celle de
l’Allemagne Nazie avec celle des territoires qu’elle occupa dans sa volonté de
domine l’Europe. Ce qui fait distingue l’histoire que le Congo et la Belgique se
doivent de partage réside au fait ces deux acteurs de cette histoire jusqu’ici
n’ont jamais eu le courage et la sincérité d’aborder les questions vives,
épineuses, glorieuses, tristes et autres caractérisant cette histoire. D’un cote
par ignorance de l’importance de l’histoire sur la marche d’un peuple et de
l’autre cote par peur des potentiels questionnements que pourrait suscite la
réouverture et relecture de cette histoire, Belge et Congolais craignent leurs
passée et histoire commune parce que celle-ci contribuât a la gloire de la
Belgique même si l’évoquer dans ces termes irrite plus d’un mais aussi fut un
sérieux coup de frein pendant et âpres la colonisation pour l’essor du
Congo.

 

Croire que le fait de
remettre en place certain monuments rappelant le passage Belge au Congo
viendrait à aider en quoi que ce soit à raviver les relations Belgo-Congolaise
serait se tromper doublement car l’histoire entre le Congo et la Belgique est à
refaire en partant sur des bases plus humaines loin de ce qu’elle fut par le
passé puisque ni le Congo ni la Belgique serait disposer et prêt a payer les
lourd tributs s’y découlant. Une de pire colonisation que la terre a jamais
connue ne figure dans presque aucun livre et même pour des raisons de respect de
la mémoire collective personne n’ose l’avouer aujourd’hui même si cela ne semble
pas être les seules notes a retenir de cette histoire en effet la Belgique n’a
pas que fait et laisser des blessures au Congo, mainte fois cette même Belgique
est venue a la rescousse d’un Congo malade et ronger par la corruption par
exemple mais aussi ceux des hommes et femmes belges qui au prix de leur vie
n’hésitât pas a venir pour aider les affliges de la pauvreté au Congo décimer
par les maladies ou d’autres difficultés. Comme je venais de le dire plus haut
ensemble Congolais et Belges devons désormais tourner la page triste de cette
histoire et regarder vers l’avenir qui semble être beaucoup plus prometteur en
ce qui concerne l’érection d’une relation forte glorieuse et solide pour nos
deux Nations que notre histoire du passé n’a pu être. La Belgique aujourd’hui a
travers les normes mis en place par la Démocratie internationale au niveau des
échanges multinationaux a enfin une occasion pour aider le Congolais a tourner
la page de cette histoire sombre en privilégiant une coopération avantageuse
pour les deux partis qui sont le Congo et la Belgique le Congo l’ignore surement
mais la Belgique ne peut se permettre de rater cette occasion car en effet ce
même Congo fut le moteur de la reconnaissance de la Belgique dans le concert des
Nations et permis a la Belgique d’avoir la place qu’elle occupe aujourd’hui
parmi les Nations, a l’heure ou un second engouement se fait encore vers
l’Afrique la Belgique doit compter sur le Congo cette fois-ci non plus comme
colonie d’exploitation mais plutôt comme partenaire privilégié de
développement.

 

L’histoire telle qu’elle fut
pour nos deux pays et a oubliée pour nous Congolais nous nous devons d’agir
ainsi pour témoigner a la Belgique notre volonté d’aller de l’avant sans rancune
et esprit de vengeance envers ceux qui nous offensèrent dans le passée,
l’histoire nous a appris des leçons et plus que jamais le Congo sait aujourd’hui
que ni la Belgique ou aucune autre puissance ne pourrait être plus soucieuses de
son bonheur que ses propres fils. La présence du Roi Albert 2 aux manifestations
du 30 juin serrait très vite une autre des pages de l’histoire Belgo-Congolaise
que le Congo ignorera dans ces annales car tout ces folklores depuis la nuit de
temps n’ont jamais sorti le Congo de sa galère. Au contraire une histoire
nouvelle s’écriras a l’encre d’Or si les entreprises Belges arrivaient en masse
et cette fois-ci légalement pour l’intérêt du peuple Congolais pour célèbre le
30 juin ensemble avec le Congo en créant des opportunités de travail au
congolais mais également des possibilités d’affaires a la Belgique voila
l’histoire que nous devons écrire ensemble, une histoire de prospérité pour nos
deux Nations, de paix et d’harmonie bref une histoire évolutive qui ne regarde
pas seulement vers le passée mais plutôt orientée vers
l’avenir.

 

Nyamabo Mpoyi Christian

_____________________

Analyst, Market Research

Evalueserve
Tel: +91 124 462-2621
www.evalueserve.com
Mobile: +91
9810049320

Réponse :


Mon cher Christian,

 

Les réactions que suscitent un article ont parfois ceci de réconfortant
pour celui qui l'a écrit, qu'en reprochant à l'auteur ce qu'il ny a pas mis,
elles manifestent le désir de lire davantage de sa prose. Je me sens flatté
qu'on me demande des articles plus longs… 

 

Je n'ambitionnais dans ce texte, ni de soulever l'ensemble de la
problématique liée aux "monuments coloniaux", ni celle de l'histoie coloniale en
général ni bien sûr celle de l'ensemble des rapports belgo-congolais. Je ne
pousse pas la prétention jusqu'à me croire capable d'en traiter avec tant de
génie qu'il suffirait de deux pages A4 pour tout contenir !

 

Mon propos était strictement limité à ce qui fait le noeud de l'article:
faire remarquer que l'intiative d'Esdras Kambale comprend un aspect de publicité
électoraliste. e l'ai fait parce que dès la parution de la nouvelle, les
réactions, tant belges que congolaises, qui pouvaient se rencontrer sur les
forums ont été partagés entre le "Oui" , au nom de la connaissance de l'histoire
et le "NON", au nom du refus de "commémorer l'esclavagisme". Ces positions de
principe passaient sous silence ce que je considère comme un aspect important de
la chose : la volonté de faire du 30 juin 2010 un grandiose anniversaire
"patriotique"  qui servira de prétexte à une colossale opération de relations
publiques aux visées électorales manifestes.

 

Ce n'est que très accessoirement que j'ai fait la remarque que, si l'on
veut inscrire par des monuments certains souvenirs coloniaux dans le paysage
congolais, on pourrait choisir des thèmes moins contestables que Léopold II ou
Stanley.

 

Bien amicalement

 

GDB

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.