24.12.09 Le Potentiel: Cinq questions à Kalala Mwana Mpanda Njila, par Véron-Clément Kongo

1. Ordonné évêque le samedi 12 décembre 2009, qu’avez-vous ressenti ce jour-là ?

Cette date restera naturellement gravée dans les annales de
l’histoire de ma vie. En effet, lorsque l’archbishop, Dr. Charles
Rogers et l’équipe du World Ministry Fellowship posaient leurs mains
sur ma tête, je ressentais en moi l’accomplissement de la promesse que
Dieu m’a faite l’année passée à travers un grand homme de Dieu de
nationalité ghanéenne. En prophétisant sur moi, ce dernier m’avait dit
qu’il me connecterait avec les Américains. Aujourd’hui, c’est chose
faite. C’est donc une grande joie pour moi.

2. Maintenant que vous êtes ordonné évêque, comme allez-vous orienter votre vie religieuse ?

Cette nouvelle étape de ma vie religieuse sera suivie par plusieurs
personnes, surtout ceux qui m’ont ordonné. J’en suis conscient. La
nouvelle vision de ma vie consistera à être sérieux en moi-même et dans
tout ce que je ferai. Un effort sera fourni pour ne pas décevoir tous
ceux qui me font confiance. Les actes sociaux que je pose déjà seront,
non seulement ma principale préoccupation, mais très visibles cette
fois-ci. Pour ce faire, j’envisage d’ouvrir un grand orphelinat,
prendre en charge certaines veuves et m’occuper des pauvres.

3. Quel est votre parcours pastoral ?

J’ai été converti le soir du 6 août 1981 lors d’une campagne
d’évangélisation et, le 22 octobre de la même année, mon baptême reçu
par immersion me permit de devenir membre de l’Eglise du Christ-Jésus.
Trois ans après ma conversion, j’ai reçu une visite du Saint-Esprit à
l’issue d’une prédication dominicale assurée par un prédicateur
français au mois d’octobre 1984. Trois questions m’ont été posées sur
la connaissance de Marie, Jésus et sur la manière dont est né Jésus. A
part la troisième à laquelle j’ai répondu par la négative, les deux
premières l’étaient par l’affirmative. En définitive, Dieu me demandera
de monter un groupe dénommé « Gagneurs d’Ames » Et depuis janvier 1985,
date du début d’existence dudit groupe, je suis pasteur responsable de
cette association missionnaire.

4. A quels moyens avez-vous recouru pour gagner les âmes tel que l’indique le nom de votre groupe ?

J’ai tenu des campagnes d’évangélisation, conférences et séminaires
bibliques ; implanté des nouvelles églises ; envoyé des missionnaires
là où le besoin était ressenti ; évangélisé à travers les médias ;
soutenu matériellement et financièrement des hommes de Dieu pour
l’évangélisation. En RDC, j’ai animé des campagnes, conférences et
séminaires à Gemena, Mogugu, Bozene, Bwamanda, Kisangani, Mbuji-Mayi,
Kananga, Bukavu, Tshikapa et Kinshasa. Sur le plan international, le
Nigeria, le Cameroun, le Bénin, le Togo, la Centrafrique, le Gabon,
l’Angola, le Congo-Brazzaville, la Grande-Bretagne sont là les pays que
j’ai visités pour prêcher la bonne nouvelle qu’est l’Evangile. Quant à
l’implantation des nouvelles églises, le groupe « Les Gagneurs d’Ames »
compte 17 églises locales disséminées à travers le pays. : 7 à
Kinshasa, 2 en province Orientale, 5 au Bandundu, 2 au Bas-Congo et 1 à
Mbuji-Mayi.

5. Qu’en est-il de l’Institut pour la formation missionnaire créé par ton groupe « Les Gagneurs d’Ames » ?

L’Institut supérieur pour la formation missionnaire (IFOMIS) est
une institution biblique qui forme des missionnaires capables de se
prendre en charge avec leurs communautés naissantes. Je signale en
passant que les étudiants sont supportés par le groupe « Les Gagneurs
d’Ames ». Près de 300 d’entre eux sont déjà largués sur le terrain.
Près de 75 sont encore en formation. Concernant l’évangélisation, le
groupe « Les Gagneurs d’Ames » recourt aux supports audiovisuels, ainsi
qu’à des écrits. Mon livre intitulé « Dieu et ses promesses » a été
dernièrement porté sur les fonts baptismaux. D’autres titres sont en
perspective, à savoir « Comment accomplir la vision ? » ; « Les Quatre
boutons du succès » ; « Quand le Saint-Esprit m’a visité ».

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