La nécessité d’une nouvelle classe politique en RDC (Gustave Wemba)

L’espoir était grand à l’aube de l’indépendance.
Le rêve d’un Congo fort et prospère était le leitmotiv des Pères de l’indépendance lorsqu’ils sont allés à la Table
Ronde à Bruxelles.et du peuple congolais tout entier. Le
Congo était la colonie la plus prospère sous les tropiques. Le pays avait le même
PIB que le Canada ! Tous les espoirs étaient donc permis.

 

Qu’avons-nous fait du beau Congo légué
par Patrice Emery LUMUMBA ? Qu’avons-nous
fait du rêve des pères de l’indépendance ? Le bilan est plus que catastrophique. Je peux placer le blâme
à la classe politique qui a dirigé le pays après la suspension de la démocratie
intervenue le 24 Novembre 1965.

 

La dévastation  n ;a pas été tout simplement économique,
mais les dommages ont été plus pernicieux sur le plan morale et mental. Des mauvaises habitudes ont été   créées
et incrustées dans l’âme du congolais par les
longues années du Mobutisme.

 

Il est logique que le politicien
congolais continue jusqu’aujourd’hui avec les mauvaises habitudes acquises lors
de l’ère Mobutien.Ces antivaleurs sont perceptibles dans toutes les
institutions congolaises, toutes
tendances confondues. Même le Président de la République avait
regretté la continuité dans la société congolaise et surtout dans la classe
politique du pays, des antivaleurs héritées de l’ère Mobutienne d’où la nécessité
d’une nouvelle classe plus nationaliste et plus encrée dans la morale est plus
qu’impérieuse si nous voulons que la
RDC puisse sortir
de l’auberge et émerger comme des pays comme la Chine, le Brésil et l’Inde.

 

Le politicien et le peuple congolais
doivent comprendre  que personne ne
viendra développer leur  pays à leur
place. Ils doivent cesser avec les antivaleurs qui font que nous régresser et décourager
les bonnes volontés. L’autorité publique doit fournir des grands efforts pour
reformer notre système éducatif afin de répondre au type du congolais qui est à
l’entière service de son pays.

 

L’autorité publique a le devoir de trouver
des voies et moyens pour encourager
l’excellence. Punir sans complaisance ceux qui désobéissent à la loi. La
punition doit être sévère et dissuasive à l’ egard des éventuels fauteurs en herbe. Par contre les bons
citoyens doivent être largement récompensés

 

C’est à ce prix que nous allons, dans
l’espace d’une génération, voir l’éclosion d’une nouvelle classe politique plus
nationaliste et plus patriotique. Car la
RDC par ses richesses et sa position
géostratégique au cœur de l’Afrique, a un grand rôle à jouer dans l’avenir,
dans le concert des nations.

Gustave Wemba Nkoy WUHU, Londres, Royaume-Uni.