09.08.10 Le Potentiel: Cinq questions à Arsène Katsuva, par Louis-Paul Eyenga Sana
1. Quel est le sentiment qui vous anime à loccasion de la
remise par le Directeur de cabinet du ministre de lIndustrie, du Brevet
dinvention dans la fabrication des liqueurs et du vin miracle appelé «
TAKENGO » ?
Cest un sentiment de profonde gratitude, car mes efforts de 11
ans sont aujourdhui couronnés par un brevet dinvention. Ensuite pour
nous, cest un ballon doxygène qui va nous permettre de pousser encore
plus loin nos recherches et études, en vue de diversifier les
transformations de nos produits agricoles et forestiers.
2. A quand le début de limplantation de lindustrie de
fabrication des liqueurs et du vin miracle dans la ville-province
de Kinshasa ?
Cest une bonne question. En effet, nous avons déjà commencé les
investigations. Nous sommes en pleine étude de faisabilité de ce projet,
car les réalités et les moyens de production sont différents entre
Kinshasa et lintérieur du pays, notamment dans lEst de la République
démocratique du Congo.
3. Pensez-vous que ce vin très apprécié dans lEst du pays et
les pays limitrophes va gagner la confiance des Kinois et de la
population de la partie Ouest de la RDC ?
Cest sûr parce que les Kinois connaissent déjà les ingrédients qui
se trouvent dans ce vin miracle. Il a sagit, entre autres, des
gingembres (Tangawisi), les « Kechu » ou poivres noires et les noix de
cola (Makasu) qui sont consommés encore dune façon ancestrale et
primitive. Le vin Takengo est produit dune façon scientifique et
industrielle, cest-à-dire que les Kinois connaissent les vertus
curatives traditionnelles de ces ingrédients, mais nous sommes sûr
quils seront satisfaits en consommant ces produits qui constituent un
double apéritif et défatiguant. Cest pourquoi, nous avons dénommé le
produit « le vin miracle».
4. Comment expliquez-vous la présence de lambassadeur de la
RDC en Ouganda, Jean-Charles Okoto, lors de la récente audience qui
vous a été accordée au ministère de lIndustrie ?
A cause du climat dinsécurité et suite aux multiples taxes, nous
avons décidé de quitter notre pays et nous nous sommes installé à
Kampala en Ouganda où le gouvernement ougandais, grâce à une politique
dencouragement était déterminé de promouvoir les petites et
moyennes entreprises. Cela a permis dimplanter une usine de fabrique
de liqueurs et vins dune valeur de 75.000 dollars Us. Pour cela,
nous avions payé seulement la TVA dune valeur de 2.500 dollars qui
nous sera remboursé à la fin de lexercice fiscale alors que cela nest
pas le cas dans notre pays.
Notre ambassadeur en Ouganda, Jean-Charles Okoto, informé de
notre présence à Kampala en Ouganda, a été surpris et nous a rendu
visite. Il était mal à laise de constater cette fuite dinvestisseurs
et de cerveau congolais vers létranger. Cest alors quil a usé de
son savoir-faire et de sa diplomatie pour nous orienter vers le
ministère de lIndustrie où son excellence, M. Anicet Kazunda, ministre
de lIndustrie de la RDC nous a réservé un accueil chaleureux. Puis, à
travers son cabinet, il a accepté dexaminer notre dossier. Après
lavoir fait, le ministre de lIndustrie nous a décerné le brevet
dinvention.
5. Avez-vous un message particulier à adresser aux autorités,
notamment au chef de lEtat Joseph Kabila, au gouvernement dans le cadre
de lamélioration du climat des affaires en RDC ?
Nos remerciements vont tout droit à lendroit du président de la
République, son excellence Joseph Kabila Kabange, au Premier ministre
Adolphe Muzito et à son gouvernement, à cause des efforts et démarches
assidus dans le cadre de lamélioration du climat des affaires en RDC.
Nous profitons aussi cette occasion pour remercier et encourager notre
ambassadeur en Ouganda, Jean-Charles Okoto pour sa clairvoyance. Nous
sommes certains et plaçons notre confiance en notre gouvernement dans
la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) surtout en
matière de financement. Cela va inciter beaucoup dinvestissements et
stimuler les opérateurs économiques qui vont, assurément, contribuer
au cinq chantiers de la République, surtout dans la création demplois.
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