12.08.10 Radio OKapi. Interview de Malumalu
R. Okapi : Monsieur labbé
apollinaire MM bonjour.
Abbé
MaluMalu : Bonjour
R. Okapi :
électoral pour 2011 alors que la loi sur
entorse ?
Vous êtes entrain toutes les
fois de parler de cette loi sur
CENI
pas chaque fois, évoquer une loi que vous navez même pas lue. Cette loi, dans
ses dispositions, si vous lisez à son article 55 indique que les membres de
jusquà linstallation effective des membres de
concerne, je pense que les institutions publiques fonctionnent dans le principe
de la continuité de lEtat.
R. Okapi : Certains
analystes estiment que
ne devrait quexpédier les affaires courantes et non poser de nouvelles
actions ?
Où est-ce que vous avez tiré
cela ? Cest écrit où ? Dans quelle loi ? Nous ne sommes pas
dans un monde qui fonctionne sans foi ni loi. Nous sommes dans un monde régulé.
Moi je peux vous dire que nous avons quand même des institutions de
avez suivi quil y a eu des réunions interinstitutionnelles. Vous suivez aussi que
nous avons eu ici des réunions très importantes avec les Nations Unies. Vous
pensez que tout ce monde là, donc les Nations-Unies, les institutions de
ce monde là, quand ils se réunissent, cest pour vouloir simplement créer larbitraire,
violer les lois ? Non. Toutes les questions que vous posez, dites-vous
quelles ont été examinées et que une décision a été prise en connaissance de
cause, en tenant compte de toutes ces contraintes dordre légal, dordre
logistique, dordre financière, il ny a rien qui est laissé au hasard. Ici,
nous avons un chronogramme opérationnel qui fixe les responsabilités de toutes
les parties prenantes au processus électoral. Donc, ce sont des grandes
décisions. Mais puisque nous sommes en démocratie, à la limite si quelquun
pense que
aurait violé une quelconque loi, mais tout citoyen peut saisir
Justice, cest elle qui a le pouvoir dinterpréter les lois. Si elle en décide
autrement,
va se plier. Je pense que les gens ne doivent pas se laisser désabuser au-lieu
de se préparer réellement à toutes ces grandes échéances électorales.
R. Okapi : Monsieur
lAbbé, dans le calendrier que vous proposez, vous reléguez les élections
locales très loin, pourquoi ne pas commencer par ces élections locales qui
paraissent urgentes ?
Vous-mêmes vous évoquez sans
cesse la constitution. La constitution a mis une clause sur uniquement une
élection, lélection présidentielle. Une clause de délai constitutionnel. Mais
attention, les autres institutions élues aussi ont une clause liée à leur
mandat. Sur les élections urbaines, municipales et locales, il ny a pas encore
de mandat par ce que cest lorsque vous aurez les premières institutions
locales élues que ce mandat deviendra aussi impératif. Est-ce que vous pouvez commencer par le
mandat qui nest pas impératif et puis vous prolongez les mandats qui sont
impératifs, non. Donc, vous voyez que là, il est connu que les élus de 2006
doivent rendre le tablier en tenant compte de trois ans de retard où, malgré
linstance de
Commission Electorale
fait. Les budgets nont pas été votés au parlement par rapport à ce que
sait. Le gouvernement aussi ne sest pas acquitté de son devoir pour trouver
les ressources nécessaires lorsquil le fallait, même si
préparation des élections urbaines, municipales et locales depuis 2007. Nanimons
pas aujourdhui le débat quon aurait du animer en 2007, 2008 et même en 2009
lorsquon annonçait ces élections urbaines, municipales et locales. Pour le moment, compte tenu des contraintes
constitutionnelles et légales, lon ne peut que commencer par les élections
présidentielles, législatives nationales et provinciales et terminer avec les
élections urbaines, municipales et locales.
R. Okapi : Monsieur
lAbbé, au sujet de ces élections, certains politiciens craignent daller aux
élections présidentielles et législatives avec les mêmes cadres territoriaux,
maires, bourgoumestres et chefs des secteurs mis en place par la majorité, donc
le pouvoir en place. Ils craignent la tricherie et la fraude à grande
échelle ?
Mais vous avez suivi les
élections passées, les cadres territoriaux ont quel rôle dans lorganisation des
élections ? Aucun. Vous savez
vous-mêmes que
(et
les agents électoraux quelle désigne elle-même. Lors dune élection, en tout
cas lors de lexpérience passée, on a mobilisé 300.000 agents électoraux. Eh
bien, il ny avait aucun de gens de la territoriale. Si on me perlait par
exemple des conditions sécuritaires, des conditions despace ou de liberté
publique, peut-être on peut évoquer ces cas-là. Mais ce sont des questions
dordre politique quil faut gérer au niveau politique.
Maintenant que le calendrier
est là, quel est le budget de ce processus de trois ans. Et-il déjà
disponible ?
Dabord le budget global est
déjà décidé. Mais vous savez que lEtat fonctionne par exercice budgétaire
annuel. Cela veut dire que ce budget global se déroulera maintenant chaque
année.
Est-ce quon peut avoir les
chiffres ?
Lensemble du processus
électoral oui. Vous pouvez avoir le chiffre.
Ça donne combien ?
712.000.000 de dollars
(ensemble du cycle électoral de 2007-20013). Donc, cest un budget qui sera
dynamique. Mais dans ses grandes lignes, il est déjà très rigoureux, il a été
lobjet dune très grande discussion qui a duré tout un an. Donc, ce nest pas
un budget qui sort du néant, cest un budget très concerté. Même sil y a
encore des débats sur lune ou lautre rubrique, qui prends en charge quoi, où
est- ce quon peut la réduire un peu pour quelle soit accessible etc. Par
rapport au gouvernement, ce budget annonce aussi lengagement du gouvernement à
un niveau beaucoup plus élevé par rapport à 2005. De 10%, le gouvernement pourra atteindre presque
les 60% de contribution financière.
Une dernière question, si on
vous sollicitait encore à
allez-vous accepter loffre ou la rejeter ?
Je lai déjà rejeté à lavance.
Puisque je ne cesse de dire que je ne serai pas dans
ne me croient pas, ils pensent que ce sont des petits calculs. Mais moi jappartiens à une institution,
léglise catholique où les petits calculs nexistent pas par ce que nous sommes
là dans une éthique de lengagement. Je sais ce que lEglise attend de moi et
je ne ferai que ce que lEglise attend de moi. Et je vous dis quon peut aussi
servir
de différentes manières.
Monsieur labbé, je vous
remercie.
Cest moi qui vous remercie.