22.02.11 Le Potentiel – Cinq questions à Willy Tatu Mabika Mpoyi

 

 1. A quand remonte la création du cabinet médical « Amina
Médical Service », AMS, et quelles catégories des maladies soignez-vous ?

Tapez une équation ici.

Le cabinet médical « Amina Médical Service » a vu le jour, le 25
juillet 1997. Depuis sa création jusqu’à ce jour, il reçoit des malades
ambulatoires présentant des maladies et troubles chroniques et aiguës de
l’organisme telles que : les maladies du système nerveux (Les
paralysies, le Lumbago, les douleurs sciatiques…) ; les rhumatismes en
général ; les maladies des organes de sens ; les maladies de la peau ;
les maladies neuro-psychiques, les maladies des muscles ; les maladies
uro-génitales, les maladies de l’appareil digestif ; les maladies du
cœur et des vaisseaux ; les maladies de l’appareil respiratoire, etc.
Pour guérir ces maladies, nous utilisons des méthodes thérapeutiques
telles que l’acupuncture, l’électrothérapie, l’anesthésie par
acupuncture, l’auriculopuncture, la neuralthérapie, les massages
chinois, le scannage, la pose des ventouses, les scarifications, la
phycothérapie…
Nous possédons des appareils sophistiqués de la dernière gamme utilisés à
travers le monde : le scanner digital, l’acupuncture, le
vibromasseur-infrarouge, les ventouses, les loupes, les pinces, les
infrarouges, les stimulateurs pour divers massages.

2. Que répondriez-vous à ceux qui soutiennent que la médecine
chinoise est en train de prendre le dessus sur la médecine moderne ?

Evidemment. La Chine a conservé tous les effets de recherche de
l’antiquité et les a modernisés actuellement. C’est ainsi que nous avons
l’acupuncture, la phytothérapie chinoise, le scanner digital… Ne
perdons pas de vue qu’on a été colonisé par les Belges. Ces derniers
nous ont appris à négliger toute innovation provenant de la pensée d’un
Noir. Si l’on n’attire pas attention, tout le monde va courir vers cette
médecine qui est en train de prouver ses capacités thérapeutiques à
travers le monde.

3. Quelle est la place que l’acupuncture occupe actuellement au monde ?

L’acupuncture a connu un essor remarquable à travers le monde.
Certaines maladies jadis incurables par la médecine moderne appelée
officielle, ont vite été guéries par l’acupuncture. A titre illustratif,
on peut citer l’épilepsie, la goutte, le syndrome de Parkinson, la
chorée. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît la bravoure
de la branche de médecins chinois dans son sein. A la faculté de
médecine de l’Université de Sorbonne en France, on a ouvert un
département de la médecine chinoise.
Il en est de même aussi dans d’autres Universités du monde. C’est le
cas, à titre illustratif, de la Suisse, des Etats-Unis. Au Canada, par
exemple, on trouve un pavillon d’acupuncture et de la médecine chinoise
annexé aux autres pavillons de la médecine moderne partout dans les
cliniques et les hôpitaux.

4. Que préconisez-vous pour l’avenir de l’Acupuncture en RDC ?

Nous pensons, à mon humble avis, qu’il est de nos jours,
indispensable de créer un Institut national d’acupuncture. Cela, parce
que nous sommes des pionniers et considérés par beaucoup de médecins
comme des « parallèles ». Actuellement dans nos hôpitaux, l’acupuncture
est pratiquée à la sauvette, en franc-tireur. C’est pourquoi, il serait
souhaitable qu’elle reçoive une base officielle. Raison pour laquelle,
j’aimerai qu’on mette sur pied une structure qui regroupera en son sein
tous les praticiens de l’acupuncture et ceux de la médecine chinoise.
C’est pour moi une façon de nous unir en vue de créer une Association de
médecins acupuncteurs du Congo.

5. Que conclure?

Nous tenons à vous informer que l’Acupuncture va prendre 50% de la
médecine classique dans l’avenir lointain. Nous avons certains
professeurs de la faculté de médecine qui enseignent l’acupuncture et
d’autres font des travaux sur cette spécialité.

La France qui dénigrait autrefois cette spécialité est devenue
le deuxième pays du monde qui pratique l’acupuncture. Celle-ci est
appelée à devenir une spécialité médicale au même titre que les autres.

Par  Albert tshiambi