26.02.11 Le Potentiel – La Banque mondiale veut créer un million d’emplois en RDC

La Banque mondiale envisage de créer, dans cinq ans, un million d’emplois en République démocratique du Congo au profit de la jeunesse. Le directeur sectoriel chargé du développement des secteurs financier et privé pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Paul Noumba Um, l’a annoncé au cours d’un point de presse qu’il a animé, le jeudi 24 février 2011, dans la représentation de la Banque mondiale en RDC.

Selon Paul Noumba Um, l’institution financière internationale mettra sur pied un programme bien coordonné pour réaliser ce projet « ambitieux ». Pour l’expert de la Banque mondiale, il sera question de cibler des secteurs devant contribuer au développement économique de la RDC. Il a, à cet effet, cité les secteurs agricole, minier et forestier à partir desquels l’on peut, selon lui, créer des emplois pour des milliers de jeunes afin de relancer l’économie du pays.

Au regard des ressources naturelles (80 % de la terre arable, l’eau, le soleil) dont dispose le pays, « la RDC a tout les atouts pour promouvoir l’agriculture », a-t-il indiqué. Avant de proposer que des hectares d’Etat congolais « abandonnés » soient valorisés et des routes de desserte agricoles réhabilitées.

Le directeur sectoriel Paul Noumba Um a, aussi, émis le vœu de voir le vaste programme de reconstruction et de modernisation de la RDC contribuer davantage à la création d’emplois. Et ce, « en fabriquant sur place, par exemple, des matériaux de construction pour exécuter ces grands travaux », s’est-il expliqué. Selon lui, cette production locale peut procurer d’emplois aux jeunes congolais.

L’intervenant a, en outre, affirmé que la Banque mondiale renforcera les capacités des chefs d’entreprises et de leur personnel en vue de les aider à œuvrer davantage pour le développement de leurs sociétés.

Paul Noumba Um, a , par ailleurs, estimé que la création d’ emplois en RDC requiert sans conteste la conjugaison des efforts du gouvernement central, de la Société civile, du secteur privé et des partenaires du développement de la République démocratique du Congo.

Auparavant, le technicien de la Banque mondiale a parlé de la mission de sa structure en Afrique subsaharienne et de l’objectif de sa visite de travail dans les deux Congo.

Il a affirmé que la mission assignée à sa structure est, entre autres, de promouvoir le secteur privé et la création d’emplois dans 22 pays d’Afrique subsaharienne. Le directeur sectoriel Paul Noumba Um a déclaré que son organisation travaille, à cet effet, avec les gouvernements des pays membres, conformément à sa charte.

Le technicien de la Banque mondiale a déploré le fait que les réformes engagées dans le secteur économique de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne ne puissent pas résorber le chômage des jeunes africains. « Cela doit nous interpeller et nous obliger à créer d’emplois pour la jeunesse », a-t-il averti. Avant de renchérir que 7 à 10 millions de jeunes intellectuels sont déversés, chaque année, sur le marché d’emploi en Afrique subsaharienne.

Le directeur sectoriel Paul Noumba Um a, à cet effet, souhaité voir se développer davantage en Afrique, le secteur privé qui est, selon lui, générateur d’empois. Le technicien de la Banque mondiale a invité les pays africains à tirer davantage des ressources naturelles (la terre, l’eau, le soleil, l’électricité, les forêts, les mines…) dont ils disposent pour résorber le chômage et en orientant les jeunes vers des écoles techniques.

Ludi Cardoso

© Le Potentiel, 26.02.11

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26.02.11 Le Potentiel – La Banque mondiale veut créer un million d’emplois en RDC

La Banque mondiale envisage de créer, dans cinq ans, un million d’emplois en République démocratique du Congo au profit de la jeunesse. Le directeur sectoriel chargé du développement des secteurs financier et privé pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Paul Noumba Um, l’a annoncé au cours d’un point de presse qu’il a animé, le jeudi 24 février 2011, dans la représentation de la Banque mondiale en RDC.

Selon Paul Noumba Um, l’institution financière internationale mettra sur pied un programme bien coordonné pour réaliser ce projet « ambitieux ». Pour l’expert de la Banque mondiale, il sera question de cibler des secteurs devant contribuer au développement économique de la RDC. Il a, à cet effet, cité les secteurs agricole, minier et forestier à partir desquels l’on peut, selon lui, créer des emplois pour des milliers de jeunes afin de relancer l’économie du pays.

Au regard des ressources naturelles (80 % de la terre arable, l’eau, le soleil) dont dispose le pays, « la RDC a tout les atouts pour promouvoir l’agriculture », a-t-il indiqué. Avant de proposer que des hectares d’Etat congolais « abandonnés » soient valorisés et des routes de desserte agricoles réhabilitées.

Le directeur sectoriel Paul Noumba Um a, aussi, émis le vœu de voir le vaste programme de reconstruction et de modernisation de la RDC contribuer davantage à la création d’emplois. Et ce, « en fabriquant sur place, par exemple, des matériaux de construction pour exécuter ces grands travaux », s’est-il expliqué. Selon lui, cette production locale peut procurer d’emplois aux jeunes congolais.

L’intervenant a, en outre, affirmé que la Banque mondiale renforcera les capacités des chefs d’entreprises et de leur personnel en vue de les aider à œuvrer davantage pour le développement de leurs sociétés.

Paul Noumba Um, a , par ailleurs, estimé que la création d’ emplois en RDC requiert sans conteste la conjugaison des efforts du gouvernement central, de la Société civile, du secteur privé et des partenaires du développement de la République démocratique du Congo.

Auparavant, le technicien de la Banque mondiale a parlé de la mission de sa structure en Afrique subsaharienne et de l’objectif de sa visite de travail dans les deux Congo.

Il a affirmé que la mission assignée à sa structure est, entre autres, de promouvoir le secteur privé et la création d’emplois dans 22 pays d’Afrique subsaharienne. Le directeur sectoriel Paul Noumba Um a déclaré que son organisation travaille, à cet effet, avec les gouvernements des pays membres, conformément à sa charte.

Le technicien de la Banque mondiale a déploré le fait que les réformes engagées dans le secteur économique de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne ne puissent pas résorber le chômage des jeunes africains. « Cela doit nous interpeller et nous obliger à créer d’emplois pour la jeunesse », a-t-il averti. Avant de renchérir que 7 à 10 millions de jeunes intellectuels sont déversés, chaque année, sur le marché d’emploi en Afrique subsaharienne.

Le directeur sectoriel Paul Noumba Um a, à cet effet, souhaité voir se développer davantage en Afrique, le secteur privé qui est, selon lui, générateur d’empois. Le technicien de la Banque mondiale a invité les pays africains à tirer davantage des ressources naturelles (la terre, l’eau, le soleil, l’électricité, les forêts, les mines…) dont ils disposent pour résorber le chômage et en orientant les jeunes vers des écoles techniques.

Ludi Cardoso

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