25.03.11 Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies

Réf.: UDPS/PN/BEES/E/97/25/03/2011

L'une des carastériques de la médiocrité et de la perversion consiste à chercher à tout prix les boucs émissaires de ses propres turpitudes et à incriminer les autres comme la principale et la seule cause de ses malheurs.

L'esclavage et la colonisation spécifiques dont nos Ancêtres ont été victimes au Congo ont été qualifiés par tous les Experts, Ecrivains, Décideurs Internationaux et toutes les Organisations crédibles internationales humanitaires et de défense des droits de l'homme comme ayant été des maux absolus, des fléaux uniques dans le monde, l'un des plus grands crimes contre l'humanité, l'une des des infamies qui ont défiguré la conscience humaine, le Scandale du Siècle et la Honte internationale.

Nos Ancêtres ne se sont pas laissés faire malgré leurs moyens rudimentaires et limités face aux moyens idéologiques, techniques et matériels de leurs bourreaux. Ils ont résisté contre ces crimes et ces fléaux. Parmi les moyens de leur résistance, il y avait la résistance intérieure insoupçonnée et sous-estimée par leurs boureaux, le sens aigü de la valeur de la vie, de la liberté, de la dignité, de leurs droits, de la fierté et de la grandeur. Leur combat est reconnu dans tous les Manuels de l'hitoire comme ayant été, en plus de l'évolution du contexte international, de la désapprobation internationale générale et des efforts de tout le Monde Civilisé, l'une des causes du renversement de la situation et de l'évolution qui ont conduit à l'octroi de l'Indépendance et de la Souveraineté nationales alors que les esclavagistes et les colonisateurs n'avaient jamais ni voulu, ni prévu, ni préparé à brève et à longue échéance l'Indépendance du Congo.

La libération totale, définitive du Congo est un combat très dur et qui dure. Ce n'est pas un sprint de 100, 200, 400 mètres, c'est un combat qui s'étale sur plusieurs décenies et générations et une course de fond avec relais. Chacun doit, dans ce relais, jouer son rôle de façon positive, solidaire et optimale et céder la flambeau aux voisins et aux générations futures.

Les Pères de l'Indépendance nous ont passé le flambeau depuis 1960. Depuis 1960 à ce jour, où en sommes-nous? La crise politique au point de départ (le 5 sepembre 1960 suite à la révocation du Premier Ministre Emery Lumumba par le Président de la République, et surtout le 14 septembre 1960 suite au 1er coup d'Etat militaire par le Groupe de Binza dont le Chef de file était Mobutu et le 17 janvier 1961 suite à l'assassinat du Premier Ministre) est devenue multiforme, multifactorielle et multidimensionnelles et s'est aujourd'hui transformée en une véritable tragédie humaine. La situation ne fait que s'aggraver.

Lisez notamment les documents en pièce jointe.

Au début, les Congolais incriminaient la Communauté Internationale comme la principale et la seule cause de leurs malheurs. Ils se disculpaient eux-mêmes et se faisaient passer comme des victimes révoltées mais impuissantes à renverser la situation et le rapport des forces en leur faveur.

Peu à peu, la Communauté Internationale s’est dédouannée. Elle a condamné par les écrits, les déclarations, les livres et les rapports la gestion chaotique et criminelle de notre Pays par les gouvernants actuels. Elle a pris ses distances par rapport à eux.

Ces rapports, documents, livres, dénonciations… sont autant des passes en or que la Communauté Internationale ne cesse de nous donner pour que nous marquions des buts.

Sommes-nous indignes de la Patrie que nos Ancêtres nous léguée? Sommes-nous vraiment inaptes et incapables de nous libérer? Même un ver de terre se défend quand on veut l’écraser (il se débat). Sommes-nous devenus plus médiocres et plus pervers qu’un ver de terre? Quelle leçon tirons-nous des autres peuples qui acceptent même de se brûler vifs et de mourir pour se libérer plutôt que de vivre comme des esclaves, des dominés, des exploités? Nous refusons de mourir, mais les bourreaux sont des fauves féroces, violents et sadiques. Ils nous poursuivent même dans nos derniers retranchements et nous tuent comme des mouches. Ils nous tuent par balles, maladies bénignes, famine, misère, insalubrité, conditions de vie infra-humaines, arrestations arbitraires, détentions illégales, tortures, viols des bébés, insécurité généralisée…

A suivre…

Fait à Bruxelles, le 25 mars 2011.

Dr François Tshipamba Mpuila

Coordonnateur

Contact: 0032-485-270-866; 270-866; E-mail: tshipambampuila@yahoo.fr

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