28.03.11 Electricité de la RDCongo peut remplacer

Par Joseph M. Kyalangilwa, Dipl.-Ing.

 

 

La peur du nucléaire hante tous les occidentaux. Toutes les voix s’élèvent contre l’utilisation de l’énergie électrique produite par les centrales nucléaires implantées un peu partout en Occident. Mais, il y a encore un grand mais auquel les scientifiques et les politiques doivent trouver une solution de substitution. Les conséquences des fumées et vapeurs irradiées qui s’échappent des centrales nucléaires nippones partiellement touchées par les derniers tremblements de terre au Japon, font penser à l’inoubliable catastrophe du 26 avril 1986 de la centrale nucléaire de Tchernobyl.

 A vrai dire, il est plus facile de vouloir remplacer l’électricité produite par les centrales nucléaires en Occident, mais par quelles autres sources ? Surtout d’énormes énergies électriques dont les industries ont progressivement besoin, le solaire et l’éolienne au stade actuel ne peuvent pas pouvoir à ces besoins.

 

Alors, que faire ? Malgré les guerres avec leurs conséquences en nombreuses pertes en vies humaines et aux pillages systématiques des ressources naturelles de certains pays africains dont les commanditaires sont les mêmes puissances occidentales, les potentiels en énergie électrique des pays africains peuvent assurer à lEurope l’approvionnement en électricité. Choisissons deux pays connus en Afrique Centrale : la République Démocratique du Congo dont le potentiel hydroélectrique est évalué 774.000 MW ; soit 66% des besoins de l’Afrique Centrale, 35 % de toute l’Afrique et 8 . de la production globale annuelle du Monde. Il faut y ajoutr 700 MW que le gaz du Lac Kivu peut produire. Le second pays est le Cameroun avec 115.000 MW de l’hydroélectrité. Ces deux pays tout en satisfaisant à leurs besoins respectifs, à ceux de certains pays africains, peuvent exporter par lignes haute tension une partie du surplus de leur électricité en Europe via le Portugal. Ainsi en moins de dix ans, si bien entendu,  les gouvernements occidentaux contribuent et collaborent en amont avec la RDCongo et le Cameroun dans la mise en valeur de leurs potentiels hydroélectriques non encore exploités. Nous pensons que c’est de cette manière que les occidentaux se mettront à l’abri des conséquences latentes de leurs centrales nucléaires à abandonner.

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