05.05.11 L'Observateur – Selon le Ministre indien des Affaires extérieures : « L’Afrique a une place importante dans la politique étrangère de l’Inde »

Parmi les pays avec lesquels l’Inde entend accroître sa coopération dans divers domaines figure en bonne place la République démocratique du Congo. Le patron des Affaires extérieures a fait allusion au projet de construction du barrage de Kakobola et la volonté de l’Inde de travailler en synergie avec la RDC dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. L’inde dispose d’une grande superficie de forêts sur son territoire. Tandis que la République démocratique du Congo possède les ¾ des forêts primaires du Bassin du Congo. Selon le ministre indien les investissements indiens en Afrique, l’Inde contribuera à la croissance économique du continent africain. Parlant toujours de la coopération Inde-Afrique , le ministre Samanahallli Mallaiah Krishna a affirmé qu’il y a des activités qui ont déjà commencé dans plusieurs pays notamment dans le secteur de la construction des infrastructures, de l’agriculture, de l’éducation , de l’eau et de l’énergie et de l’exploitation minière.

Le ministre indien a souligné que le partenariat entre l’Inde et la RDC est basé sur la consultation et la coopération mutuelle. « Dans notre coopération avec l’Afrique, nous ne venons pas en donneur de leçons, loin de là. Nous voulons surtout partager notre expérience avec l’Afrique. Un continent qui a, comme l’Inde la particularité de disposer d’immenses ressources humaines et naturelles. C’est de notre principe de ne pas imposer nos valeurs aux pays africains. A cet effet l’Inde s’engage à doubler son crédit d’investissements en Afrique. Il est aujourd’hui de 5,4 milliards de dollars américains », a-t-il fait savoir.

Le sommet d’Addis-Abeba

Le ministre indien des Affaires extérieures a souligné qu’en avril 2011, il se tiendra à Addis- Abeba le sommet Inde Union Africaine (UA) « Le sommet Inde- Union Africain d’Addis-Abeba sera une occasion pour les deux partenaires de renforcer leur coopération dans les divers secteurs allant de l’agriculture à la télémédecine en passant par les infrastructures, la formation et le transfert des technologies, ainsi que la sécurité alimentaire et le partage et les échanges d’informations », a t-il déclaré. Il a indiqué que l’Inde sera représenté à ce sommet Inde–Union Africaine par d’importantes personnalités de la vie politique et économique indienne. Pour l’homme d’Etat indien, le partenariat accru avec l’Afrique et la vision partagée constituent une meilleure façon pour l’Inde de redynamiser sa coopération et son partenariat avec l’Afrique. Nous nous croyons certainement à ces relations que Matmama Gandhi avait commencées avec l’Afrique il y a près d’un siècle. Le ministre Samanahalli Mallaiah Krishna a rappelé que tous les cinq ans il y aura un sommet entre l’Union Africaine et l’Inde. « C’est la preuve que nous vivons en parfaite entente et harmonie avec nos frères d’Afrique. Cette année à Addis-Abeba, nous allons essayer de comprendre et étudier en profondeur les questions de la coopération bilatérale entre l’Afrique et l’Inde. Le sommet d’Addis-Abeba sera donc une occasion pour les africains de comprendre l’approche de l4inde dans sa coopération avec l’Afrique., at-il soutenu.

Lutte contre la pauvreté

Répondant à la question relative au paradoxe qui montre une Inde qui connaît une forte croissance économique, 8,6% et, en même temps 25% de la population indienne qui vivent dans l’extrême pauvreté, le ministre indien a reconnu que malgré la croissance économique réalisée par son pays, 25 % de la population vivent encore en dessous du seuil de pauvreté. « La pauvreté en Inde est quelque chose qui nous tient à cœur. C’est un aspect de la vie en Inde ; je dois vous dire d’abord que cette pauvreté s’est accrue durant la période coloniale.

Aujourd’hui, 25% de la population vivent encore dans l’extrême pauvreté Il ya toujours cette division marquante entre l’de des riches et l’Inde des pauvres. Mais depuis quelques années, le gouvernement ne ménage aucun moyen pour réduire cette pauvreté. C’est ainsi que de 30% qu’il était il y a quelques années, le gouvernement a réduit le taux de pauvreté à 25%. Le gouvernement indien développe une série de programmes en faveur des couches pauvres de la population Indienne. », a-t-il affirmé.

Selon le ministre indien, ces programmes visent à soutenir les plus pauvres par exemple en permettant aux jeunes des familles pauvres à trouver de l’emploi. « Et cela a porté de fruits. Il faut souligner que pendant la récession de 2009, L’Inde a réalisé une croissance de 6,5%. Et pour l’exercice 2011-2017, l’Inde aura une croissance à deux chiffres, environ 10 à 11%. Nous entendons par le fait même reduire sensiblement le taux de pauvreté en Inde », a conclu le ministre indien des Affaires extérieures.

 

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