« La caque sent toujours le hareng », autrement dit, on se ressent toujours de son origine et de son passé. Godefroid Elongama fait sien ce proverbe dans cette une interview dont les lignes qui suivent représentent à peine les 10 %. Le Directeur de CBB World tv, une nouvelle chaîne de télévision de proximité basée à Genève et Lucerne, revient à la charge pour réclamer des autorités de la RDC la reconnaissance de la double nationalité. En effet, Godefroid Elongama ne cache pas son intérêt pour son pays dorigine, la République Démocratique du Congo. Installé à Genève depuis de longues années, il noublie pas ses origines. Ainsi, il nhésite pas à hausser le ton, surtout quand il sagit des questions quil juge fondamentales pour son pays natal.
Nationalité dorigine
Lorsque le Congo accède à lindépendance en 1960, la Constitution garantit la double nationalité. Mais avec larrivée de Mobutu au pouvoir en 1965, les choses changent. Sous la houlette du monopartisme, le Congo devient Zaïre. La trilogie « Un seul guide, un seul peuple, une seule nation » a aussi son corollaire : une seule nationalité. Par conséquent, la double nationalité est biffée de la constitution. Mais lors de la dernière révision de la constitution congolaise, réunis en Dialogue inter congolais à Pretoria en Afrique du Sud en décembre 2002, ceux qui espéraient avoir la possibilité de détenir une autre nationalité en dehors de la carte didentité congolaise ont vite déchanté. Car la nouvelle loi stipule dans son article 10 : « La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre ». Godefroid Elongama juge inadmissible cet article et lève le ton. « Cest une erreur constitutionnelle, et les autorités sont incompétentes. Cest vraiment une bévue grave que de ne pas reconnaître la double nationalité et aussi les avantages quelle peut apporter à la République Démocratique du Congo ». Il ne passe pas par quatre chemins en citant des exemples. La constitution du 1er août 1964, dite « constitution de Luluabourg » précisait : « sont Congolais dorigine, les descendants dont lun des ascendants est ou a été membre dune tribu ou dune partie de tribu, établie sur le territoire du Congo avant le 18 octobre 1908 ». La nationalité dorigine était donc une transmission de père en fils, un lien du sang.
Dans la constitution actuelle, cet article a été modifié de la manière suivante : « est Congolais dorigine, toute personne appartenant au groupe ethnique dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la République Démocratique du Congo) à lindépendance. » Les deux constitutions reconnaissent bel et bien la nationalité dorigine. « Les deux textes concordent sur le fond mais les dates ont changé passant de 1908 au 30 juin 1960 ; pourquoi ce changement de dates ? », sinterroge Godefroid Elongama. Avant de renchérir : « Aujourdhui, même si lorsquon naît dun père congolais ou dune mère congolaise, la nationalité nest plus automatique. Il faut savoir quon nest plus Congolais à la naissance, mais on le devient. Si lun des parents na pas la nationalité congolaise, il y a un choix à faire. Cette situation est contraire au principe constitutionnel initial et diffère de la majorité des pays démocratiques ».
« Et pourtant, explique-t-il, les principes fondamentaux dun État de droit, dont les éléments constitutifs dun État, sont clairs, à savoir :
1. Un peuple bien déterminé vivant sur ce territoire (référence à la nationalité dorigine),
2. Un territoire, bien délimité par des frontières
3. Un pouvoir politique en exercice (le Président de la République, le Parlement, le Gouvernement et les Cours et Tribunaux).
Or, dans le point 1, les Congolais dorigine nexistent plus. Les Congolais dorigine puisent leurs racines dans le lien du sang avec leurs parents ainsi quavec leurs ancêtres… Bref, la nationalité dorigine est la source même de lidentité du peuple congolais. Il revendique haut et fort : « Nous sommes les représentant direct des nos ancêtres, représentés par nos ethnies. Or, la constitution actuelle viole le point 1 dans son article 10. Un article génocidaire contre notre peuple ». Et de conclure : « Nous ne sommes pas des naturalisés du Congo mais les héritiers de cette terre. Personne na le droit de dire que tu es congolais dorigine et tu ne les pas. Cet article, cest une véritable machine à faire disparaître ce peuple de la terre leurs ancêtres, une table rase de lhistoire et de lidentité du Congo. »
La double nationalité et ses avantages
« La double nationalité met les choses au clair ; un citoyen étranger naturalisé congolais doit toujours se référer aux différentes lois qui lui ont permis dobtenir la nationalité. Les enfants nés dune mère ou dun père congolais et dune mère ou dun père étranger sont aussi aujourdhui punis et humiliés par cet article 10 assassin.
Par contre, la double nationalité cest la meilleure solution parce que les gens qui détiennent la double nationalité méritent beaucoup de respect. Non seulement parce quils ont accédé à ce statut, mais aussi parce quils ont été capables de sinsérer dans une société quils ne connaissaient pas auparavant et ont fait preuve dintégration, de courage, dans le partage, avec le milieu daccueil. Grâce à leur ouverture, ce sont de gens que je salue aujourdhui comme étant de vrais pionniers de la solidarité contemporaine car ils ont aussi apporté beaucoup de valeurs tout en sadaptant aux valeurs du pays daccueil. Malheureusement, il y a des gens qui en profitent pour transformer ce bonheur en enfer comme cest le cas actuellement à lest du Congo. » Dans cet ordre didées, Godefroid Elongama plaide en faveur de « ces Angolais, Congolais de Brazzaville et voire même des Rwandais qui ont toujours vécu avec nous sans aucun problème afin quils puissent bénéficier dune naturalisation facilitée. » Parce quil les considère comme « de vrais citoyens Congolais qui méritent beaucoup de respect et une grande reconnaissance. Quelque soient les problèmes, nous sommes condamnés à aller de lavant et montrer notre solidarité même je ne partage pas le même avis que beaucoup de Congolais qui ne voient que du mal avec ce qui se passe par exemple avec les expulsions des Congolais dAngola. Il faut savoir que tous ces gens ne sont pas tous des méchants ni des criminels, il faut savoir faire la part des choses au risque de sombrer dans lextrémisme. »
Pour revenir sur le changement de date concernant larticle sur la nationalité dorigine, Godefroid Elongama demande : Pourquoi cette modification et qui sont donc les bénéficiaires de cet article 10 ? Réponse : « Ce sont les commandos Rwandais, issus du FPR (Forces Patriotiques Rwandaises) et des rangs de lAFDL qui sement la terreur à lest du Congo. En tête, on retrouve Paul Kagamé, président actuel du Rwanda ; suivi de James Kabarebe, ancien chef détat major général des forces armées congolaises et actuellement ministre de la défense du Rwanda ; Bosco Ntangana, recherché actuellement par la Cour pénale internationale et protégé par Joseph Kabila ; enfin, Laurent Nkunda, qui a commis un génocide, commandité des viols des femmes, massacres des pauvres paysans à lEst du Congo et qui aujourdhui se repose tranquillement au Rwanda.
Et pourtant, selon larticle 7 alinéa 2 et 3 de la Constitution rwandaise, « La double nationalité est permise. La nationalité rwandaise dorigine ne peut être retirée ». « Ce qui veut dire que les commandos du FPR sont des Rwandais lorsquils sont au Rwanda et Congolais, lorsquils sont au Congo. Par conséquent, les Congolais sont obligés dabandonner leur terre au détriment des commandos tutsis. Cela ne veut pas dire que tous les Rwandais vivant au Congo sont des criminels. Non, il ne faut pas généraliser le problème. Il existe seulement un groupe dindividus qui sèment la terreur en profitant de cette erreur constitutionnelle, à travers la nationalité unique. Pour Godefroid Elongama, qui a aussi étudié le droit, ce sont des réfugiés rwandais issus du Rwanda Urundi avant 1950 qui sont devenus Congolais à la faveur de lordonnance-loi de Mobutu datant du 26 mars 1971 qui profitent de cette erreur constitutionnelle. . »
Ladite ordonnance-loi stipulait : « Les personnes originaires du Rwanda Burundi établies au Congo à la date du 30 juin 1960 sont réputées avoir acquis la nationalité Congolaise à la susdite date » (réf. Ordonnance – loi n° 71 – 020 du 26 mars 1971 relative à lacquisition de la nationalité congolaise par les personnes originaires du Ruanda – Urundi établie au Congo au 30 juin 1960)
Et pourtant la double nationalité met les choses au clair, dune part la nationalité dorigine et dautre part la nationalité acquise. La nationalité acquise peut être retirée en cas de haute trahison, comme cest le cas actuel des ces commandos. »
Luyindula Ngimbi, collaborateur de CBB World en compagnie de Godefroid Elongama
Des efforts à conjuguer
La lutte que mène Godefroid Elongama nest pas de tout repos car la victoire nest pas acquise doffice. Il refuse dêtre partisan du moindre effort. Il lit les articles de la constitution congolaise et des autres pays comme un fidèle chrétien consulte quotidiennement sa bible. Pour ne pas paraître comme Don Quichotte devant le moulin à vent, le Directeur de CBB World tv propose une démarche. « Il faut que les parlementaires interpellent le chef de lÉtat en lui demandant de déclarer un moratoire. Celui-ci demandera au gouvernement de préparer un projet de loi (en lien avec la double nationalité) qui sera soumis au vote des deux chambres du Parlement et enfin promulgué ». Et dajouter : « le chef de lÉtat est le garant de la constitution et de lunité nationale, il devrait être saisi par notre préoccupation. Or, dans la situation actuelle, le Président Joseph Kabila ne tient pas compte de la dimension de garant de lunité nationale. Une telle dimension nest pas de nature honorifique mais représente une grande responsabilité ». Sur cette question de la double nationalité, Godefroid Elongama estime que le Président de lAssemblée nationale Evariste Boshab émet sur la même longueur dondes que lui en ce sens quil en aurait fait son cheval de bataille. « Evariste Boshab contredit donc indirectement le Président de la République…Il est ici question de violation constitutionnelle qui doit être réparée dans les meilleurs délais ».
Toutefois, Godefroid est conscient que tout seul il ne pourra jamais changer le cours des choses. Pour cela, il compte conjuguer ses efforts avec dautres Congolais qui sont dans la même situation que lui ; des Congolais désireux de détenir deux nationalités et surtout de pouvoir transmettre la nationalité congolaise à leurs enfants.
Pour Godefroid Elongama, « Monsieur Kabila ne comprend rien et ne maîtrise rien de ses prérogatives dix années après, cest trop, on nest plus dans la démocratie. »
« Il ne faut pas quil profite des événements qui se succèdent actuellement, il doit savoir que les portes de la prison lui sont maintenant ouvertes, comme lui-même lavait promis aux autres sans toutefois les sanctionner pour ce quils ont fait jusquici. Nous ne voulons plus de bouc – émissaires et aucune excuse de sa part nest valable. Cest bien lui qui avait préféré préserver les accords conclus avec Nzanga Mobutu(Udemo) Antoine Gizenga (Palu) au détriment de la volonté du peuple congolais et aujourdhui on voit le résultat : le peuple souffre au moment où lui est en train de faire la fête avec sa femme et les caciques du pouvoir. Il na plus aucune excuse, quil parte. Et la bonne façon de le faire, cest de ne pas être candidat à sa propre succession pour le scrutin à tour unique quil vient de décréter. »
Son message au président Kabila : « Monsieur le général Kabila, je vous conseille de remettre le pouvoir aux civils et de retourner à la caserne. On ne peut pas être à la fois un militaire et à la fois un civil. Donc, comme vous êtes un militaire, suivez lexemple du général Konaté de Guinée Conakry et rendez le pouvoir aux civils. Le 24 avril arrive, nous voulons célébrer notre démocratie dans lespoir et non pas par une révolution, comme cest le cas actuellement en Tunisie, en Egypte et en Libye ». Et à Lambert Mende, le ministre congolais de la Communication et des médias, à propos de lattaque de la résidence de Joseph Kabila à Kinshasa : « quil arrête de nous raconter des histoires ; il n y a eu ni coup détat, ni attentat terroriste ni attentat populiste. Le peuple en a marre et veut le changement, un point cest tout. »
Commentant les manifestations qui empêchent des artistes congolais à se produire en Europe, Godefroid Elongama salue le courage et la détermination de ces Congolais de létranger qui mènent des actions réclamant le départ de Kabila : « Mais je leur demande de mener leurs actions de façon coordonnée et structurée. » Sadressant aux artistes, il leur propose tout simplement « de faire le choix entre la MOPAP et le Congo » : « Je nai pas besoin de leur faire un dessin… »
Sur la brouille entre Kinshasa, qui a rappelé son ambassadeur à Brazzaville, et ses voisins, lintéressé sétonne : « Aussi curieux que cela puisse paraître, Kabila est dans les bonnes grâces des Rwandais et des Ougandais qui ont pourtant tué des Congolais et participé à lassassinat de son père Laurent-Désiré Kabila au détriment de nos voisins de tous les temps, les Angolais et les Congolais de Brazzaville. Il est vraiment bizarre ce Kabila ! »
50 ans, bilan mitigé
(*)Sil reconnaît les efforts du gouvernement par la réalisation de certains projets comme ceux de la construction des routes et dautres infrastructures au Congo, et même sil ne veut pas être pessimiste pour lavenir, il estime néanmoins que le bilan des 50 années de lindépendance de ce pays est largement négatif : « Il ny a pas de bilan à faire, il est largement négatif. Cest même la honte pour les Congolais ». Et dassurer que le développement du Congo nest pas exclusivement laffaire des autorités, il en appelle à limplication de tous les Congolais. Et pour montrer lexemple, il décrit les grandes lignes des projets de développement dans lesquels il sest engagé, notamment dans léducation, lenseignement, la recherche et dont on peut trouver tous les détails dans le DVD à sortir.
Évoquant la durée du mandat présidentiel, lintéressé estime que celle-ci doit être limitée à 10 ans et ne jamais aller au-delà. Sur ce, il lance un appel à la SADC, à lUA à la CEEAC de se concerter sur la question et den décider. Quant aux relations politiques avec lOccident, il les qualifie de « pourries et déconomiquement sans effet », par contre il est en faveur du « renforcement des liens qui unissent les peuples occidentaux et ceux dAfrique ». Il salue la coopération avec la Chine mais souhaiterait plus damélioration parce que dans le contexte actuel il nest pas optimiste. Il critique aussi les ONG à cause de leurs « bonus men corrompus » (BMC), entendez les entreprises occidentales, face auxquelles elles nexercent aucune pression afin quils puissent changer leur attitude surtout en ce qui concerne lexploitation des matières premières en Afrique. (*)
La corruption, un fléau
Nul ne peut ignorer que la RDC est un pays potentiellement riche. Avec un sous-sol qui regorge de très nombreuses ressources, ce pays de plus de 2345000 kilomètres carrés et de plus de 70 millions dhabitants dispose des arguments nécessaires pour intégrer le concert des nations. Malheureusement, les efforts des autorités se sont révélés vains, leur vision étant très limitée. Conséquence : la population congolaise vit en majorité en dessous du seuil de pauvreté. Ceci est dailleurs illustré par cette citation tirée dune chanson de Koffi Olomidé : « Na niveau ngai naza lelo, zero kutu eza ebele, traduisez, « au point où jen suis aujourdhui, le chiffre zéro représente un grand chiffre »
Aussi, Godefroid Elongama fustige la corruption en ces temes : « La corruption est un démon qui hante la société congolaise et les autorités en sont les premiers responsables à travers les trois pouvoirs. LÉtat congolais reste le giratoire de la corruption. Je dirais même que le Congo constitue le berceau de la corruption contemporaine. Je condamne avec véhémence cette attitude ». Dans un vocabulaire qui lui est propre, il cite les différents types de corruption : « La corruption aérienne, autrement dit ; « les bonus men corrompus (BMC) », cest celle qui échappe au peuple congolais, par exemple quand lOccident négocie avec notre pays, il y a parfois des choses qui ne profitent pas au peuple. La corruption légale, qui est préparée par des lois au service des corrompus et de leurs complices. Il ajoute, nos autorités sont corrompues jusquaux dents, ce sont des corrompus convaincus (C.C.). Un autre type : lauto – corruption, qui est parfois involontaire, gérée par nous-mêmes le peuple, par exemple des fonctionnaires qui prélèvent des taxes et se partagent ensuite largent. Toutefois, tout le monde pratique la corruption, et à tous les niveaux ; ils la pratiquent à cause de la pauvreté. Le népotisme sapparente à la circulation sanguine et irrigue lensemble du système ; il influence lensemble de la société ».
Pour lalternance en RDC, il soutient sans ambiguïté Étienne Tshisekedi pour la bonne décision quil a prise de se présenter à lélection et encourage lopposition à lui ouvrir largement les portes et à se rallier à lui. Mais selon lui, même si la ceni (Commission électorale nationale indépendante) parle délections, « cest de la distraction car si Kabila se présente, il n y aurait pas de vraies élections, ce serait cracher sur notre jeune démocratie . Lui qui est déjà là depuis 10 ans, que va-t-il apporter de nouveau ? »
Au sujet de Jean-Pierre Bemba, comme la majorité des Congolais, Godefroid Elongama réagit énergiquement contre la décision de la C. P. I. , en rapport à ce qui se passe en R. D. C. aujourdhui. Par ailleurs, Godefroid Elongama réclame à la communauté internationale « douvrir une cour pénale internationale pour la RDC. » « Quand les commandos de Kagamé et de Museveni se battent, font le festival de guerre et des massacres, en plein jour à Kisangani, note-t-il, M. Moreno Ocampo le sait et il fait aussi partie des vrais témoins des événements. Mais pour humilier les Congolais il préfère arrêter Bemba pour soit disant aller chercher des témoins sur des massacres en Centrafrique. »
Par la même occasion, il invite le président Barack Obama à venir rendre visite à ses mamans et ses sœurs à lEst, victimes des viols et humiliation pour les réconforter. « Elles qui ont tout perdu notamment lenvie et lespoir de vivre. Ent ant que fils, votre présence leur fera beaucoup de bien. »
Sur le plan économique, Godefroid Elongama propose aux pays dAfrique centrale et australe dans le cadre de ces institutions régionales, que la transformation des matières premières ( y compris le raffinage du pétrole) se fasse à 50% dans les pays membres et à 50 % en Occident. Il propose dautre part que les pays concernés pensent, à chaque production, se constituer une réserve dau moins 1% sur leurs matières premières.
Enfin, face au malheur et à la misère qui frappent de plein fouet les populations africaines, Godefroid Elongama salue le courage des Japonais qui, malgré les catastrophes, ne pleurent pas mais réfléchissent plutôt sur les solutions à apporter à leurs problèmes : « Cest un bel exemple de dignité que les Congolais devraient suivre… Malgré les moments difficiles, les Congolais doivent garder espoir et le courage qui reflètent aussi nos valeurs ancestrales » Et pour cela Godefroid Elongama les invite à écouter le message patriotique contenu dans la chanson « Lombombokodji » tirée de lalbum « NSombe » de lartiste Chiga Chiga.
Le mot qui se fâche
« Il suffit de demander à un dictateur corrompu de partir, de quitter le pouvoir, car le pouvoir cest vital, cest lié à la vie. Pour Yoweri Museveni, Paul Kagame,Denis Sassou Nguesso, Ben Ali, Mouhammar Kadhafi, Hosni Moubarack, pour ces dictateurs, faites ce que vous voulez, mais il ne faut surtout pas leur demander de partir. Cest le mot qui fâche ! Ils gèrent le pays comme bon leur semble… Ils tiennent à se battre jusquà leur dernière goutte de sang !… »
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