09.04.11 Le Potentiel – Coopération La RDC et la Corée en synergie pour l’élaboration du plan stratégique de développement

Lors de sa dernière visite en Corée, le chef de l’Etat Joseph Kabila était séduit par le modèle coréen de développement. Il avait demandé à la délégation qui l’accompagnait de s’en inspirer pour le développement de la RDC. Une commission mixte y avait travaillé depuis 2010 sur la première phase de l’élaboration de ce plan.

La première phase a porté sur le partage des connaissances sur le développement économique avec l’Institut coréen des stratégies. Les études préliminaires ont porté sur les enquêtes de terrain. Un rapport ad hoc a permis de dégager les préalables à la création d’un cadre novateur lié aux questions de développement.

En 2011, la deuxième phase est passée à la vitesse supérieure. Aussi, le gouvernement coréen a-t-il préféré confier le travail à l’Agence coréenne pour le développement KOICA. Ne fallait-il pas passer à des choses concrètes ? La définition des secteurs prioritaires précis qui méritent une attention particulière se fait avec une plus large implication des autorités congolaises. Le pilotage met ensemble les experts congolais et coréen. Pour la KOICA, il aura la charge de recruter les experts coréens appelés à travailler avec leurs homologues congolais pour ce faire.

Les secteurs retenus sont variés, notamment l’industrie, l’agriculture, le développement rural, les finances et la fiscalité, les ressources tant humaine, naturelle et énergétique, … Des pans de la vie économique de la RDC appelés à apporter un souffle nouveau au développement de la République démocratique du Congo. Les experts coréens sont appelés à travailler pendant cinq mois en RDC. Pendant ce temps, le travail proprement dit prendrait sept mois. La mise en place des bureaux de liaison pour les enquêtes dans toutes les provinces permettra la constitution des données de base.

Ainsi que l’avait voulu Joseph Kabila lors de sa visite en Corée, le modèle de développement de ce pays peut servir à la RDC. Il apparaît clairement que les stratégies mises en place a permis de placer ce pays en ordre utile sur l’échiquier mondial. Il ne pouvait en être autrement face à tout ce qui avait été entrepris pour atteindre ces résultats. En 1960, la Corée affichait un produit intérieur brut inférieur à celui de la RDC. Ce pays n’est pas, pour autant doté en ressources naturelles comme la RDC. En deux décennies seulement, la Corée avait effectué un bond spectaculaire sur le plan du développement.

Pierre Lumbi qui pilote, pour le compte de l’Etat congolais le processus a déjà fait ses preuves dans le secteur du développement, notamment comme animateur à la base et au ministère des Infrastructures

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