06.06.11 L'Observateur – Evaluation des travaux de réhabilitation

En effet, c’'est au mois de mai 2010 que le Bceco avait reçu mandat du gouvernement pour piloter le processus de préparation et d'exécution du projet de réhabilitation et de modernisation de trois grandes Universités du pays à savoir, les Universités de Lubumbashi, de Kinshasa et de Kisangani. C'est donc dans ce cadre que le Bceco avait recruté, d'une manière «compétitive et transparente ». Pour lier l’acte à la parole, le gouvernement a décidé de débloquer 11 millions de dollars Us pour la réhabilitation de trois anciennes et grandes universités congolaises de Kinshasa (Unikin), de Lubumbashi (Unilu/Sud-Est) et de Kisangani (Unikis/Nord-Est). Un protocole d'accord d'exécution des travaux avait été signé à Kinshasa par le Bureau central de coordination (BCECO) et les entreprises exécutantes, en présence des ministres congolais des Finances, Matata Ponyo, de l'Enseignement supérieur et universitaire, Léonard Mashako Mamba et celui des Infrastructures, Travaux publics et reconstruction, Fridolin Kasweshi.

Débutés en janvier 2011, ces travaux vont s’étaler sur 11 mois et s'inscrivent dans le cadre de la vision gouvernementale de réhabiliter ces universités pour les conformer aux standards internationaux. Il a appelé le BCECO et les entreprises exécutantes à faire preuve de bonne expertise. C’est ainsi que pour plus d'efficacité sur terrain, Mashako Mamba et Théophile Mbungu Matondo ont résolu de multiplier des visites de chantier et des réunions de concertation tout au long de la durée des travaux afin d'examiner et de discuter les différentes options à prendre pour mieux répondre aux besoins liés au projet.

Sur terrain ils ont vu que les travaux de réhabilitation de l’UNIKIN ont déjà commencé dans le bâtiment abritant la faculté des Sciences. Le bâtiment de la faculté des Sciences était le premier bâtiment à être construit dans ce site universitaire en 1954 et a même servi de bâtiment administratif et de la faculté de Théologie. Après la faculté des Sciences, ce sera le tour du bâtiment abritant la faculté d’Agronomie qui, lui, est le dernier bâtiment à être construit vers 1970. Les travaux vont se généraliser par la suite.

Créée depuis cinquante-six ans, l’UNIKIN a commencé à porter le masque du vieillissement, et attendait désespérément une intervention miraculeuse pour échapper à la ruine, à l’effondrement, voire à la disparition. Des plans de réhabilitation et de reconstruction se sont succédés, sans qu’aucune action concrète ne rejoigne les discours et les promesses répétés. L’espoir dans ce milieu estudiantin est que les travaux se déroulent dans le timing prévu pour que le chronogramme de l’année académique ne connaisse aucune perturbation. C’est ainsi l’autorité politique doit comprendre que l’Université a d’énormes problèmes qui requièrent plus qu’une attention ponctuelle. Le souhait que l’Université soit mise dans des conditions de travail qui favorisent l’accomplissement de ses nobles missions que sont l’enseignement, la recherche et le service à la société.

L’exécution des travaux est confiée a l’entreprise SOGEDIE sous le contrôle du cabinet CERTAC qui avait remporté l’appel d’offres. C’est la première réhabilitation complète de cette formation universitaire qui a un taux d’occupation à ce jour dépassant le 500%. Sur le plan environnemental et assainissement, dans l’ensemble, le site doit être totalement assaini et sécurisé. Vers les années 50, ce centre universitaire était implanté en dehors des agglomérations urbaines. Ce n’est pas le cas aujourd’hui où il sert même de passage obligé pour Kindele, Kimwenza, Livulu et autres, La sécurisation du site passe par la délimitation claire et nette du site universitaire, l’érection du mur de clôture et d’une rocade autour du site.

En dehors des réhabilitations, il est prévu la construction de deux nouveaux bâtiments facultaires pour répondre aux préoccupations des autorités sur l’augmentation de la capacité d’accueil. Selon certains professeurs, il n’y avait au début qu’environ 15 étudiants dans le bâtiment abritant aujourd’hui la faculté des Sciences contre plus de 2000 actuellement. Lle coût serait évalué à plus ou moins 3.500.000 $ américain.

Signalons que la faculté des Sciences comprend six départements de Sciences de la Terre, Chimie, Physique, Environnement, Mathématique-Informatique et Biologie.

Willy K.

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