13.06.11 Le Potentiel – Cadrage macroéconomique : la FEC s’engage à relancer la production locale en 2011

Le président réélu de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a indiqué que l’action du patronat congolais doit résolument porter sur l’encouragement des membres de la Fédération à relancer la production locale, seule gage de développement avec valeur ajoutée.

Pour lui, les devises que le pays consacre à l’importation des produits alimentaires et de consommation courante handicapent la capacité de financement des investissements productifs locaux.

Albert Yuma Mulimbi a pris cet engagement lors de l’Assemblée générale ordinaire élective de l’exercice 2010 de cette asbl. Cadre choisi : la salle de conférences de l’hôtel Venus, situé dans la commune de Gombe.

L’engagement du patronat congolais est d’abord parti du constat selon lequel le cadrage macroéconomique de la République démocratique du Congo reste toutefois caractérisé par une grande incertitude liée à la perturbation des éléments exogènes tels que la volatilité des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers que le pays importe pour sa consommation intérieure.

Pour maintenir ce cadrage dans les limites acceptables, le gouvernement entend poursuivre les politiques macroéconomiques ainsi que les mesures structurelles prévues dans le programme économique PEG2, couvrant la période allant de 2009 à 2012. Mais de son côté, le patronat congolais estime qu’il est aussi important de parler de l’impact de l’environnement des affaires. A ce sujet, la Fédération salue les bonnes initiatives entreprises par le gouvernement en matière de d’amélioration du climat des affaires et des investissements. Et, souhaite en outre, que les réformes engagées soient mises sur pied effectivement sur tout le territoire national et que les résultats attendus se concrétisent également dans la vie sociale.

CONDITION : ASSAINIR LA FISCALITE ET LA PARAFISCALITE

A en croire Albert Yuma, les réformes devront se focaliser dans les domaines suivants pour mettre en confiance le secteur privé : l’assainissement de la fiscalité et de la parafiscalité ; la réhabilitation des infrastructures ; l’accès au crédit et le financement à l’économie ; la promotion de la transformation des ressources locales ; la lutte contre la corruption ; l’aboutissement de la réforme des entreprises du portefeuille.

Par ailleurs, la FEC entend jouer pleinement son rôle de partenaire du gouvernement pour relever le défi de l’Exécutif national durable.

Et ce, dans le cadre de la mise en place des stratégies pour la croissance, l’emploi et la réduction de la pauvreté. C’est dans ce contexte qu’Albert Yuma a réaffirmé l’engagement de la FEC à accompagner les pouvoirs publics dans leurs efforts de relance et de développement économique.

Sur le plan des élections qui pointent à l’horizon 2011, le président réélu de la FEC a émis son souhait de voir des élections se dérouler conformément au calendrier prévu. Ce, dans la transparence et dans un climat apaisé afin de donner au pays des dirigeants qui auront la légitimité nécessaire pour la reconstruction et le développement du pays.

D’un registre à un autre, il y a lieu de noter que cette assemblée générale a consacré la fin du mandat confié aux anciens dirigeants du patronat congolais, il y a trois ans.

En guise de reconnaissance, Albert Yuma a réitéré ses remerciements à tous ses collègues membres du conseil d’administration pour le travail qu’ils ont abattu ensemble au profit de leurs membres et de l’économie de la RDC. Les secrétariat général de la FEC, cheville ouvrière de la Fédération, Albert Yuma l’a exhorté à persévérer dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle pour améliorer davantage sa performance et l’image de la FEC.

Tous les points prévus à l’ordre du jour de cette assemblée générale élective ont été épuisés, à savoir l’approbation du rapport des activités du conseil d’administration de la FEC au cours de l’exercice 2010 ; l’audition du rapport des commissaires aux comptes ; l’approbation des comptes de l’exercice 2010 ; le décharge de sa gestion à accorder au conseil d’administration : le régime de cotisation pour l’exercice 2011 ; l’élection des administrateurs ; le mandat des commissaires aux comptes.

BIENVENU IPAN

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Potentiel 2005

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.

13.06.11 Le Potentiel – Cadrage macroéconomique : la FEC s’engage à relancer la production locale en 2011

Le président réélu de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a indiqué que l’action du patronat congolais doit résolument porter sur l’encouragement des membres de la Fédération à relancer la production locale, seule gage de développement avec valeur ajoutée.

Pour lui, les devises que le pays consacre à l’importation des produits alimentaires et de consommation courante handicapent la capacité de financement des investissements productifs locaux.

Albert Yuma Mulimbi a pris cet engagement lors de l’Assemblée générale ordinaire élective de l’exercice 2010 de cette asbl. Cadre choisi : la salle de conférences de l’hôtel Venus, situé dans la commune de Gombe.

L’engagement du patronat congolais est d’abord parti du constat selon lequel le cadrage macroéconomique de la République démocratique du Congo reste toutefois caractérisé par une grande incertitude liée à la perturbation des éléments exogènes tels que la volatilité des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers que le pays importe pour sa consommation intérieure.

Pour maintenir ce cadrage dans les limites acceptables, le gouvernement entend poursuivre les politiques macroéconomiques ainsi que les mesures structurelles prévues dans le programme économique PEG2, couvrant la période allant de 2009 à 2012. Mais de son côté, le patronat congolais estime qu’il est aussi important de parler de l’impact de l’environnement des affaires. A ce sujet, la Fédération salue les bonnes initiatives entreprises par le gouvernement en matière de d’amélioration du climat des affaires et des investissements. Et, souhaite en outre, que les réformes engagées soient mises sur pied effectivement sur tout le territoire national et que les résultats attendus se concrétisent également dans la vie sociale.

CONDITION : ASSAINIR LA FISCALITE ET LA PARAFISCALITE

A en croire Albert Yuma, les réformes devront se focaliser dans les domaines suivants pour mettre en confiance le secteur privé : l’assainissement de la fiscalité et de la parafiscalité ; la réhabilitation des infrastructures ; l’accès au crédit et le financement à l’économie ; la promotion de la transformation des ressources locales ; la lutte contre la corruption ; l’aboutissement de la réforme des entreprises du portefeuille.

Par ailleurs, la FEC entend jouer pleinement son rôle de partenaire du gouvernement pour relever le défi de l’Exécutif national durable.

Et ce, dans le cadre de la mise en place des stratégies pour la croissance, l’emploi et la réduction de la pauvreté. C’est dans ce contexte qu’Albert Yuma a réaffirmé l’engagement de la FEC à accompagner les pouvoirs publics dans leurs efforts de relance et de développement économique.

Sur le plan des élections qui pointent à l’horizon 2011, le président réélu de la FEC a émis son souhait de voir des élections se dérouler conformément au calendrier prévu. Ce, dans la transparence et dans un climat apaisé afin de donner au pays des dirigeants qui auront la légitimité nécessaire pour la reconstruction et le développement du pays.

D’un registre à un autre, il y a lieu de noter que cette assemblée générale a consacré la fin du mandat confié aux anciens dirigeants du patronat congolais, il y a trois ans.

En guise de reconnaissance, Albert Yuma a réitéré ses remerciements à tous ses collègues membres du conseil d’administration pour le travail qu’ils ont abattu ensemble au profit de leurs membres et de l’économie de la RDC. Les secrétariat général de la FEC, cheville ouvrière de la Fédération, Albert Yuma l’a exhorté à persévérer dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle pour améliorer davantage sa performance et l’image de la FEC.

Tous les points prévus à l’ordre du jour de cette assemblée générale élective ont été épuisés, à savoir l’approbation du rapport des activités du conseil d’administration de la FEC au cours de l’exercice 2010 ; l’audition du rapport des commissaires aux comptes ; l’approbation des comptes de l’exercice 2010 ; le décharge de sa gestion à accorder au conseil d’administration : le régime de cotisation pour l’exercice 2011 ; l’élection des administrateurs ; le mandat des commissaires aux comptes.

BIENVENU IPAN

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.