18.07.11 Le Potentiel – Cinq questions à Floribert Kiaku Mbuta (*)

1. La Fédération du PSRC de la Tshangu a organisé dernièrement une activité à N’Djili. De quoi était-il question ?

A titre de rappel, le Parti social pour la renaissance du Congo (PSRC) est un jeune parti politique congolais qui a fait sa première sortie officielle, le samedi 11 septembre 2010. A la date d’aujourd’hui, notre parti n`a pas encore totalisé une année. C`est ainsi que nous avions, dans notre fédération PSRC – Tshangu, élaboré un programme visant l`implantation du parti dans tous les coins et recoins de ce district. Au total, 8 sections qui composent notre fédération ont été installées. Ce travail étant fini, il était question pour nous de mettre en place ce programme en vue de présenter nos différents comités sectionnaires à leurs bases respectives. Après la section Kimbanseke I qui nous a reçu, le 29 mai 2011, c`était le tour de la section N`Djili d`être présentée à sa base. C`est-à-dire, nous avons procédé à la présentation du comité sectionnaire, à l`installation des comités des quartiers et à l`occasion présenté à notre base de N`Djili ses potentiels candidats aux prochaines élections.

2. Quelles sont les actions à impact visible menées par le PSRC en faveur de la jeunesse de la Tshangu ?

L’action principale que la fédération du PSRC/Tshangu est entrain de réaliser pour sa jeunesse, c’est prioritairement la conscientisation de celle-ci pour qu`elle soit en mesure d`identifier, elle-même, ses propres problèmes, les examiner et voir comment les résoudre effectivement. Depuis quelque temps, notre activité s’est surtout focalisée sur cette prise de conscience collective. Ce qui permettra aux jeunes d’éviter d’être à la traîne des politiciens en mal de positionnement. Car c`est anormal que nous ayons des représentants qui ne partagent pas les mêmes réalités que nous. Surtout ceux qui vivent loin de nos souffrances et nos desideratas. Je suis très content de ce que nous sommes entrain de faire, car notre jeunesse a compris le message et elle s’est engagée à prendre en main son propre destin. Gare aux malins, car la jeunesse de la Tshangu est cette fois éveillée. A part ça, nous avons mis en place des structures d`encadrement pour la jeunesse et les mamans. Ces groupes de travail sont déjà opérationnels. Le moment venu, nous allons faire appel à la presse pour en parler avec beaucoup de détails.

3. Le PSRC, votre parti, tient à la renaissance du Congo. Comment l’expliquez-vous ?

Le PSRC s`engage au service de la communauté par la recherche du bien commun, en vue de redonner un avenir radieux aux Congolais qui en ont largement le droit. Notre parti ne cherche pas le pouvoir pour le pouvoir, mais il veut rendre au Congolais sa force, sa prospérité et sa dignité. C`est ainsi que le PSRC met l`homme au centre du développement de ce grand pays qu`est la RDC. Celui-ci, doit renaître. C`est- à- dire qu’il doit changer sa mentalité, son intelligence, sa façon de penser pour le décollage de notre pays… Nous produisons des hommes nouveaux pour un Congo nouveau.

4. Les élections de 2011 pointent déjà à l’horizon. Quelles sont les dispositions prises par votre Fédération pour gagner ces scrutins?

Dans notre discours prononcé, le 11 décembre 2010, lors de notre installation sur le terrain Ste Famille de Bitabe à N`Djili, nous avons déclaré qu`il n’y aurait pas de commune sans PSRC. C`est dans cette même optique que notre fédération est entrain de travailler. Chaque section doit aligner ses candidats. A cet effet, nous demandons à notre base de choisir ses propres candidats. Ces derniers sont présentés lors de nos matinées politiques à la base pour leur approbation. Donc, nous sommes en train de recevoir les différents candidats émanant de nos bases. Car nous sommes obligés de présenter nos candidats pour la députation nationale et provinciale. Ces candidats doivent être valables et mandatés par notre base, et cela dans toutes les circonscriptions.

5. Avez-vous des ambitions pour les élections de 2011 et comment appréciez-vous la révision du fichier électoral à Kinshasa?

Pour votre gouverne, j`étais candidat en 2006 à la députation nationale. Me sentant capable de défendre mes frères et sœurs de la Tshangu, j`avais décidé seul de me présenter. Cette fois-ci, c`est la population qui me réclame. C’est pour ainsi dire que le souci de notre base, c`est d`être effectivement représentée. Ils ont porté leur choix en ma personne. J’ai accepté, car c`est le peuple qui envoie ses délégués au Parlement. Chaque peuple mérite ses dirigeants. J`ai toujours dit dans mes interventions : « Mokolo ndako nde ayebi esika ndako etangaka ». Donc, je serai le candidat présenté par la population de la Tshangu à la députation nationale. Nous constatons que pour changer l`homme, Dieu utilise toujours ce dernier. C’est le cas à titre illustratif de Moïse devant Pharaon pour les enfants d`Israël. C`est ça aussi notre mission, celle de défendre une population longtemps marginalisée et exploitée par la bourgeoisie et les politiciens à la recherche de leurs intérêts égoïstes, en lieu place du bien-être de tous. Pour répondre au 2ème volet de la question, le constat est qu`il y a eu absence de sensibilisation de la population par la CENI et les acteurs politiques concernés de notre district. En ce qui nous concerne, nous avons fait quelque chose avec le concours de la presse.

Propos recueillis par Pitshou Mulumba

Coordonnateur fédéral du PSRC/Tshangu

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