INADMISSIBILITÉ DES STATISTIQUES DE LA CENI : 10 MILLONS DE PSEUDO-ÉLECTEURS OU DE MINEURS «ENRÔLÉS»(Mubabinge Bilolo)


 

Partir des résultats de 2006 sans se rappeler
que les statistiques de 2006 étaient contestées et que ces fausses statistiques
avaient été exploitées pour donner la victoire à la Minorité Présidentielle,
Prédatrice et Congocidaire, c’est préparer la réitération d’une nouvelle fraude
électorale pour 2011. On peut certes mettre en évidence les inadmissibilités
éblouissantes comme le dédoublement du nombre d’électeurs dans une zone vidée
par les forces d’agression et les groupes terroristes ou encore le taux de
croissance démographique de 5% pour le groupe d’âge allant de 18 à plus de 100
ans, mais on ne peut évaluer, à leur juste mesure, les dimensions de la
programmation de la fraude.

Les germes et les prémisses de la fraude
électorale sont dans le nombre et dans la répartition régionale des électeurs
enrôlés en 2006.

Cette première partie de notre réflexion sur
les statistiques de la CENI
comprend les points suivants:

1) Nombre maximal de la Population Congolaise en 2011

a) Population Congolaise en 2011: Sources Internationales

b) Population Congolaise en 2011 selon les statistiques de l’Eglise
Catholique

c) Population Congolaise Adulte ou âgée de 18 à 100 ans en 2011

2) Inadmissibilité des statistiques de la CENI:

3) Stratégie de la CENI:
Enrôler tous les mineurs de 15 à 17 ans

4) Estimation du nombre des mineurs enrôlés

5) Réponse à l’objection contre le principe de 1/3 âgé de plus de 18 ans

6) Que faire?

1) NOMBRE
MAXIMAL DE LA
POPULATION CONGOLAISE EN 2011?

Les données statistiques et les estimations de différentes sources évaluent
et nous contraignent à évaluer la Population Congolaise
en 2011 à + 68 millions d’habitants.

Voici le tableau de
quelques sources officielles :

a) POPULATION
CONGOLAISE EN 2011

Sources Internationales

Sources :

Estimation
de:

Population

Moyenne des estimations

CIA[2]

2011

71.712.867

 

Encyclopedia Britannica[3]

2010

67.827.000

 

France-Diplomatie[4]

2010

66.000.000

 

ONU (2010)

2010

67.000.000

 

Pop-growth-findthebest

2010

70.916.439

68.000.000

World FactBook, 2010

2010

70.900.000

 

Statistiques Mondiales[5]

2011

71.712.867

 

United States Census Bureau [6]

2010

70.916.439

 

UNO

2010

65.966.000

 

UN-World Population
Prospects, (Revision)

2010

66.000.000

 

Ce chiffre
moyen de 68.000.000 est à corriger à la baisse, car les statistiques de 2006
partaient de 62.000.000. Le Conseil Économique et Social des Nations Unies
résume en 2007 l’évolution démographique au Congo comme suit :

„13. Estimée à 12 768 705 habitants en
1956, la population congolaise est passée de 14 106 666 habitants en
1960 à 20 700 500 au recensement administratif de 1970, et à 30
731 000 habitants au recensement scientifique du 1er juillet 1984.
Suivant les projections des organismes spécialisés en la matière, notamment le
FNUAP, la population a été estimée à 43 000 000 habitants en 1995, à 47 500 000
habitants en 1999, à 52 099 000 habitants en 2000. Mais, selon les informations
fournies par la Banque
centrale du Congo, elle était à 59 700 000 habitants en 2005 et à 61 487 300 habitants en 2006 (Banque centrale du
Congo. Condensés d’informations statistiques
no 52/2005
et 2006 p. 1)“[7].

Ce Chiffre de 61.487.300 habitants en 2006, selon
l’ONU, FNUAP et la
Banque Centrale du Congo, est plausible, car il est attesté
par les statistiques détaillées de l’Église Catholique.

 

b) POPULATION
CONGOLAISE EN 2011

SELON LES
STATISTIQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE[8]

Provinces :

année

Nombre total de la population

Estimation du nombre des
électeurs (1/3)

Mbandaka

2006

8.553.010

2.908.023

Bas-Congo*

2005

3.944.070

1.340.984+1

Bandundu*

2006

8.611.422

2.927.883

Kinshasa*

2006

7.203.000

2.440.020

Kisangani

2006

7.415.834

2.521.383

Kivu-Maniema

2006

7.800.707

2.652.240

Katanga

2005

6.822.380

2.319.609+1

Kasayi-Occidental*

2004

6.240.000

2.121.600+²

Kasayi-Oriental*

2004

7.189.034

2.444.271+²

Kasayi-Occidental

 

 

 

(TOTAL)

 

62.279.457

 

 

 

 

 

PROJECTION
2011

 

67.000.000

 

X*
forment l’Archidiocèse de Kinshasa; X** forment l’Archidiocèse de Kananga

+1 = Résultats de 2005, à adapter d’un an, donc de 4%, pour avoir
le niveau de 2006.

+² = Résultats de 2004, à adapter de 2 ans, donc de 8 à 9 % pour
avoir le niveau de 2006.

 

NB. Une augmentation de 6
millions dans 5 ans, c’est trop. Mais nous avons dû corriger vers le haut (donc
de 2 ans) le nombre de la population du Kasayi qui datait de 2004. Le Bas-Congo
a dû avoir en 2006 environ 4.000.000 d’habitants, Katanga environ 7.200.000, le
Kasa
ỉ-Oriental + 7.800.000 et le Kasa-Occidental + 7.000.000 d’habitants.

Si nous contions la Diaspora Congolaise
en Afrique et ailleurs ainsi que les morts de l’Est, le chiffre avancé de
67.000.000 correspond à une Population totale de + 72.000.000
d’habitants. Nous partons du fait qu’une grande partie des morts à l’Est est
déjà comptée dans les statistiques de 2006.

c) POPULATION
ADULTE OU ÂGÉE DE 18-100 ANS EN 2011

En République
Démocratique du Congo, le rapport entre les personnes adultes et les mineurs
âgés de moins de 18 ans est de 1/3. Autrement dit, les personnes adultes, à
l’âge de voter en décembre 2011, constituent 33,3 % de la Population Congolaise.
Pour éviter les virgules, nous pouvons arrondir ce pourcentage à 34 %.

Ce rapport nous permet
d’évaluer le nombre des électeurs potentiels en 2011 :

En partant de :

34% =

nombre d’électeurs potentiels

40%

67.000.000

 

22.780.000

26.800.000

68.000.000

34% =

23.120.000

27.200.000

70.000.000

 

23.800.000

 

 

Ce chiffre correspond à
100 % d’électeurs potentiels. Le nombre des personnes enrôlées n’étant pas de
100%, nous pouvons estimer le nombre des personnes réellement enrôlées à
22.780.000. C’est qui correspond à 100 % d’électeurs potentiels en partant du
chiffre des données plus fiables de l’Église Catholique. Nous rappelons que les
statistiques de l’Eglise Catholique sont données diocèse par diocèse, voire
mission par mission.

2) INADMISSIBILITÉ DES STATISTIQUES DE LA CENI :

10.000.000 des Pseudo-Électeurs

Nous venons de
voir que le nombre total de la population adulte est inférieur à 24.000.000 et
que le nombre des personnes enrôlées ne peut qu’être inférieur à 23.000.000,
car il y a beaucoup de personnes, voire de localités non-enrôlées. Mais la CENI avance le chiffre de 32.000.000
des personnes enrôlées !

a) TABLEAU DES FAUSSES STATISTIQUES DE LA CENI

Reprenons le même tableau, à partir d’autres sources qui
mentionnent aussi la colonne des sièges à pourvoir. Nous avons ajouter trois
colonnes qui illustrent les prémisses et les conséquences du tableau de la CENI.

Il ne faut pas perdre de vue le fait que la Diaspora « exclue et
privée de ses droits constitutionnels » et les millions de morts à l’Est
doivent être pris en considération dans ces statistiques. Il faut les ajouter
aux chiffres avancés par la CENI
pour se faire une idée du nombre total d’électeurs potentiels et du nombre de la Population Congolaise
en 2011 insinué par la CENI.



 

Tableau de la CENI

Notre tableau-commentaire

PROVINCES

Électeurs enrôlés

Sièges à pourvoir

 

Population totale (enrôlés 1/3)

+ victimes du génocide (env. 6.000.000)

 

 

 

I

II

 

III

 

 

 

Kinshasa

3.287.745

51

 

9.863.235

 

 

 

Bas-Congo

1.502.939

23

 

4.508.817

 

 

 

Bandundu

3.533.322

55

 

10.599.966

 

 

 

Équateur

3.960.643

62

 

11.881.929

 

 

 

Kasaï Occ.

2.661.245

42

 

7.983.735

 

 

 

Kasaï Or.

2.643.905

41

 

7.931.715

 

 

 

Pr.
Orientale

3.886.524

61

 

11.659.572

+2.000.000

>13.659.572

 

Nord Kivu

3.003.246

47

 

9.009.738

+2.000.000

>11.009.738

 

Sud Kivu

2.022.960

32

 

6.068.880

+2.000.000

>8.068.880

 

Maniema

874.809

14

 

2.624.427

 

2.624.427

 

Katanga

4.627.302

72

 

13.881.906

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

32.024.640

500

 

96.013.920

= 102.013.920

 

 

 

 

 

 

 

+ Diaspora

 

 

 

Sans une colonne avec les
statistiques provinciales et nationales sur la totalité de la population, on ne
peut ni confirmer ni infirmer ces résultats. La CENI a pris la précaution d’enlever la colonne
qui permet de penser et d’analyser ces résultats. Un tableau analytique
critique d’un Bureau d’étude souligne les surprises de l’enrôlement de 2011
sans pour autant mentionner le nombre de la population[9] :

 

La
population congolaise en 2011 est estimée par les statiques internationales et
nationales entre 65.000.000 et 67.000.000 au maximum. En 2006, cette population
était estimée à 62.000.000. Mais ce tableau ne signale pas non plus les
estimations sur le nombre de la population. Il souligne cependant que le nombre
d’électeurs attendus en 2011 est projeté à partir du nombre des prétendus
enrôlés de 2006. La projection s’est limitée à augmenter les chiffres de 2006 de
20,56 %, comme si la crise de l’Est n’avait aucun impact sur le taux de
croissance des électeurs attendus. Le nombre d’électeurs attendus est très
important, car il sert de base de plausibilité du nombre d’électeurs enrôlés.

b) Insinuation de la CENI

La CENI, en insinuant que la population
congolaise dépasserait 96.000.000 ou que la population adulte dépasserait 50 %,
serait-elle en train de mettre en évidence la paresse intellectuelle et la
médiocrité de nos universités ? Ou aurait-elle confié la mission de
tricher à des personnes qui n’avaient aucune idée sur les statistiques
démographiques ou sur la croissance démographique en République Démocratique du
Congo ? Le Gouvernement travaillerait-il avec un chiffre à la baisse pour
cacher les dimensions de la
Tragédie Humaine au Congo ?

Comment
est-ce que les Facultés des Sciences Sociales, ayant des spécialistes en
démographie, et comment est-ce que le Ministère du Plan, ayant les statistiques
de la Banque
Nationale du Congo, de l’UNESCO et des autres Ministères,
peuvent-ils faire passer un tel nombre des personnes enrôlées sans se faire
ridiculiser dans le monde ? Nous savons qu’ils ont appris ces chiffres en
même temps que nous, mais pourquoi leurs réactions provisoires se fait-elle
toujours attendre ?

La CENI ne se moque-t-elle pas du
Peuple Congolais ? N’est-elle pas entrain de se moquer aussi de
l’Opposition ?

L’erreur commise en 2011
par certains analystes vient du fait qu’on prend les chiffres avancés par la CENI de Malu-Malu comme des
vérités de l’Évangile.

Or nous avions déjà à l’époque
montré que le nombre d’électeurs enrôlés par Malu-Malu en 2006 était gonflé
d’au moins 5.000.000 de pseudo-électeurs et que les chiffres avancés à l’Est
étaient faux. Nous avions transmis nos conclusions scientifiques aux Ambassades
et à certains Gouvernements impliqués dans le processus électoral. Chaque
Ministère des Affaires Étrangères ou de la Coopération
Internationale a des statistiques démographiques de tous les
pays. L’ONU, le FMI, la
Banque Mondiale, l’OUA, l’EU, l’OTAN, l’EUFOR, etc. tout le
monde a des données sur l’évolution démographique au Congo. Ces pays et ces
organismes savaient que les chiffres avancés par la CENI en 2006 n’étaient pas plausibles.
Ils étaient statistiquement incompréhensibles.

Le Bureau de l’UN et le
reste de l’Opposition n’avaient pas tenu compte de ces avertissements et la
conséquence logique et pratique de leur distraction, nous la connaissons. Conséquence
logique veut dire qu’à partir du moment où l’on accepte les prémisses, on est
contraint d’accepter la conclusion qui en découle. Au fond, Malu-Malu avait
publié en 2006 les projections de 2011-2012. La tricherie de 2011 était préparé
en 2006.

Et la CENI de Ngoyi Mulunda a
publié les projections de 2017-2018. Elle anticipe aussi la tricherie de la Minorité Présidentielle,
Prédatrice et Congocidaire dans cinq ans. Ce qui est entrain de se passer est
pire qu’au temps de Mobutu. Mais cette fois-ci le Peuple Congolais est décidé à
chanter « La
Marseillaise » pour nettoyer Kinshasa de sa Pourriture
Politique et Économique. Le concept de « Cleaning House » est déjà
dans toute bouche. La peur va changer des camps.

3) STRATÉGIE DE LA CENI : ENRÔLER TOUS LES
MINEURS DE 15 À 17 ANS

 

Le
chiffre avancé par la CENI
correspond au nombre de la population âgée de 15 à 65 ans. Ce chiffre est
attesté par la plupart des tableaux de l’évolution démographique au Congo. Il
faut prendre les statistiques de 2006 ou de 2010 et regarder la colonne de la
population âgée de 15 à 65 ans. Nous l’appelons « Col. 15-65 ».

Voici
un exemple de la structure de la population congolaise par classe d’âge :

 

Ce tableau qui estime la population congolaise à 70.916.439 en 2010 évalue
la population âgée de 15 à 64 ans à
50,8%, soit le total de 36.028.257. La population de 15 à 100+ représente
52,3%, soit le total de 37.812.349. C’est ce groupe de 15 à plus de 100 ans qui
donne le chiffre de
32.024.640 enrôlés.

Cette
source fait ses projections sans tenir compte du génocide à l’Est du Congo.
Mais c’est là un autre problème. L’enrôlement des mineurs n’est pas une
tricherie qui se passe uniquement dans les bureaux de vote. Elle se passe au
niveau de la « Col. 15-64+ »
utilisée par la CENI.

Le
travail des scientifiques, de l’Opposition et de la Justice est d’imposer
l’exclusion de la « Col.15-17 ».

La Constitution impose à tous les acteurs
et à tous les Congolais(es), le respect absolu de l’exclusion des mineurs
« Col. 0-17 ». En enlevant les mineurs âgés de 15-17, on verra qu’ils
arrivent à + 10.000.000.

4) NOMBRE DES MINEURS ENRÔLÉS

 

Ce qui précède fait soulever l’objection : « A base de quoi pouvez-vous estimer à + 8.000.000 à +
10.000.000 des mineurs dans les
32.024.640 prétendus
électeurs enrôlés par la CENI
en 2011?

Nous pouvons estimer le nombre des mineurs âgés de 15 à 17 ans enrôlés à
partir du pourcentage (%) des enfants âgés de 0 à 4 ans.

Ce pourcentage varie de 18 à 20 % (ou plus précisément à 19,99 %). Partant
de la réduction des personnes âgées à l’Est du Congo, nous devrions prendre un
pourcentage supérieur à 20%.

Ce chiffre arrondi de 20% pour le groupe de 0 à 4 ans nous amène à prendre
le pourcentage de 15% pour le groupe âgé de 15 à 17 ans (qui est enrôlé), soit
5% par an.

Nous avons reproduit cette partie du tableau en vue d’identifier la ligne
du groupe âgé 0-4. C’est la 6ème ligne en partant d’en-haut.

En estimant à 15% le groupe 15-17, nous arrivons à des données suivantes
sur les mineurs enrôlés :

En partant
de :

15% =

nombre des
mineurs du groupe de 15-17 ans

67.000.000

 

10.050.000

68.000.000

 

10.200.000

70.000.000

 

10.500.000

Voilà le nombre des mineurs
enrôlés, en partant du pourcentage de la « Col. 0-4 » estimée à 20 %.

Si nous partions de l’hypothèse
de 9 à 10% des mineurs de la Col.
15-17, et qui correspond à un taux de croissance moyen de 3 à 3,33%, le nombre
des mineurs « comptés » ne demeure pas moins inquiétant.

En partant
de :

10% =

nombre des
mineurs du groupe de 15-17 ans

67.000.000

 

6.700.000

68.000.000

 

8.000.000

70.000.000

 

10.000.000

 

Mais étant donné que les bureaux d’enregistrement ne pouvaient pas en si
peu de temps enrôlés tous les mineurs et que l’opinion était alarmée par les
preuves contraignantes de cet enrôlement des mineurs, la CENI a publié d’avance des
fausses statistiques sur le nombre des enrôlés afin de poursuivre la production
des cartes de pseudo-électeurs entre juillet et décembre 2011.

Le chiffre avancé de 32.024.640 des personnes enrôlées et âgées
de plus de 18 ans le jour des élections est faux et statistiquement
inadmissible.

Ce chiffre contient au moins 6.000.000 à 10.000.000 (10 millions de
pseudo-électeurs ou de mineurs), selon le taux annuel de croissance
démographique adopté. C’est sur ce chiffre que la Minorité Présidentielle,
Prédatrice et Congocidaire s’appuiera pour reconduire Kabila d’une part et pour
gonfler d’autre part le nombre de leurs parlementaires. Même dans l’hypothèse
où Kabila n’aurait que sa propre voix, ces
mineurs « comptés comme enrôlés »
peuvent lui donner la victoire.

Nous aborderons la question de la tricherie planifiée pour avoir la
majorité au Parlement dans un autre document.

D’aucuns pourraient objecter avec raison que si nous partions non pas de la
colonne 0-4 mais de la Col.
15-24, qui représente 20,2 % de la population, nous arriverions à d’autres
résultats. Un autre tableau est possible :

GROUPE
D’ÂGE :

%

65.966.000

 

 

 

Col. 0-4 ans

18

11.873.880

Col. 5-14 ans

28,3

18.668.378

Col. 15-17
ans

8,45

5.574.127

(Mineurs 0-17
ans)

 

36.116.385

 

 

 

Col. 18-100+ ans (électeurs potentiels)

45

29.849.615

(enrôlés)

(90
% ???) >

26.864.653

 

Nous le concédons et nous venions de le faire en partant du taux réel de
croissance démographique au Congo. Ce taux varie depuis 1920 de 2,8 à 3,3%. Il
est élevé certes en ville, à Kinshasa par exemple, mais un taux supérieur à
4,5% pointe en direction d’un accueil massif des « réfugiés /
déplacés» : 1959-1965 (Kasayi vers Kinshasa), 1992 (Katanga vers Kasayi et
Kinshasa), 1996-2010 (Kivu et Province Orientale vers Kinshasa, Katanga,
Équateur et Kasayi-Maniema).

Le pourcentage 8,45% est trop bas, car pour les élections, la col. 15-17
veut dire la colonne 15-18 (17 ans+12 mois – 1 seconde). Il serait plus exact
de prendre le chiffre de 10% dans 3 ans, comme nous l’avions fait ou de 3,3%
par an . En partant de l’hypothèse que le nombre des personnes enrôlées s’élève
à 100% – ce qui est très problématique -, nous arrivons dans une hypothèse
favorable pour le groupe 18-100+ à un chiffre de 26.864.653 de personnes enrôlées.
L’Hypothèse est favorable, car elle ne part pas de 33 % (1/3), mais plutôt de
45% de la population adulte (18-100+)

Le comptage de la Col.
15-17 par les statistiques de la
CENI gonfle le nombre d’électeurs enrôlés d’au moins 6.000.000.
Il ouvre une marge de tricherie d’au moins 6.000.000 des voix. La Minorité Présidentielle,
Prédatrice et Congocidaire n’a pas besoin de toute cette marge, mais d’un cadre
qui permet de gonfler ses résultats afin de gagner les élections. Elle n’y
puisera que le nombre des « voix fictives» nécessaire à sa victoire.

 

5) Réponse
à l’objection contre le principe de 1/3 âgé de plus de 18 ans

 

D’aucuns
nous reprochent d’appliquer le principe de 1/3 de la population, alors qu’il
est établi que la population agée de plus de 18 ans tendrait vers 40 voire 45%
de l’ensemble de la population.

Nous
estimons qu’au lieu de spéculer théoriquement sur les 40%, 42 % ou 45%, il faudrait
prendre un échantillon du nombre des personnes prétendues enrôlées par la CENI en 2011 pour voir, si
nous pouvons, en appliquant le principe de 1/3, arriver à une estimation plus
ou moins concordante avec les autres sources d’estimation du nombre total de la
population par province.

 

Provinces

2006

Electeurs enrôlés

électeurs attendus (20%)

2011

Electeurs « comptés »

 

Population totale présupposée

Test de Plausibilité: Statistiques de l’Église 2006

Ville de Kinshasa

2 963 912

3 573 399

3 287 745

X 3

9.863.235

7.203.000

Bas-Congo

1 232 416

 1 485 850

1 502 939

X 3

4.508.817

3.944.070

Bandundu

2 949 237

 3 555 702

3 553 322

x

10.659.966

8.611.422

Equateur

2 973 525

3 584 982

3 960 643

 

11.881.929

8.553.010

Kasai-Oriental

2 021 418

2 437 108

2 643 905

 

7.931.715

7.189.034 (2004)

Kasai-Occidental

2 038 310

 2 457 453

2 661 245

 

7.983.735

6.240.000 (2004)

 

 

 

 

 

52.829.397

41.740.536

 

Le principe de 1/3 ou de 33,33% est appliqué.
Les statistiques de l’Église catholique révèlent que la CEI et la CENI ont travaillé, en ce qui
concerne les provinces du Bas-Congo, du Kasai-Occidental et du Kasai-Oriental
avec les estimations d’avant 2006. Les chiffres retenus en 2011 sont de loin
inférieur à 1/3 de la population.

L’augmentation de la population de Kinshasa de
7.203.000 en 2006, ce qui donne 8.283.450 (taux de croissance 3% x 5) ou de 9.003.750
(taux de croissance de 5% x 5) en 2011 provient de l’exode régional ou rural et
des effets de la guerre de l’Est et non seulement de la croissance endogène. La
capitale Kinshasa est démographiquement alimentée par les provinces. Quoi qu’il
en soit, le principe de 1/3 s’applique aussi à cette ville.

Il ressort de ce tableau que la CENI a bel et bien appliqué
le principe de 1/3 ou de 33% pour les provinces de l’Ouest du Congo. La
tendance dominante, si on ajoustait les statistiques de l’Église datant de 2004
pour les provinces du Kasayi et du Bas-Kongo, est d’appliquer le principe de ¼
ou de 25%.

Une province de 7.189.034 en 2004, le cas du Kasayi Oriental, ne peut pas encore rester à
7.931.715 en 2011. Elle a, aujourd’hui, au moins 8.698.731, voire 9.000.000
d’habitants. Curieusement, les statistiques provinciales et les estimations
publiées par Wikipédia, version
allemande, anglaise, française, ont été effacées au cours de cette année et
remplacées par les estimations à la baisse de 1998 pour les provinces de
l’Ouest et par les estimations de la
CEI de 2006 pour les provinces de l’Est. Heureusement que
nous les avions déjà étudiées dans notre essai sur la Révolution Africaine.

L’objectif de la fraude électorale pour la Minorité Présidentielle, Prédatrice et Congocidaire s’allie à l’objectif des agresseurs et de
leurs alliés d’effacer les traces démographiques du génocide ou du congocide à
l’Est
. (2004)

Autrement dit, les chiffres avancés pour
frauder les élections ont des conséquences qui vont au-delà de ces élections,
car ils servent de base pour une série d’autres estimations et d’autres plans
de développement ou d’investissement. Ils ont des conséquences négatives
durables sur les budgets prévus pour ces provinces (les deux Kasayi et le
Bas-Congo). La CENI
de Ngoyi Mulund’a Kabila réitère les monstruosités démographiques de la CEI de Malu-Malu et les alliés
de Kabila s’appuient sur la CEI
et la CENI pour
effacer définitivement de toutes les statistiques officielles, les traces du
congocide à l’Est.

Le
dédoublement fantaisiste de la population de Kivu et de Maniema a aussi des
conséquences néfastes. Deux ou trois
parlementaires-prédateurs et congocidaires de plus ou de moins ne contribueront
qu’au prolongement du Kivucide et du Maniemacide. Mais ces chiffres gonglés,
une fois avalés ou acceptés, serviront de base pour effacer les traces de
l’infiltration massive des étrangers à l’Est du Congo. Si les voisins faisaient
implanter aujourd’hui plus de 5.000.000
d’étrangers au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et au Maniema, on ne pourra jamais le
prouver sur base des statistiques de la
CEI 2006 et de la
CENI 2011.

Nous
rappelons que le gonflement des chiffres à l’Est avait commencé au temps de
Mobutu et ces chiffres avaient conduit à une occupation pacifique du Kivu avec
la complicité du Président Mobutu. Pendant la phase constitutive de la Société Civile
Nationale, la Société
Civile de Kivu n’avait cessé d’attirer l’attention sur
l’occupation de l’Est et sur le problème de double-nationalité dans un contexte
d’infiltration. Les amis de la Société Paysane se souviennent de ces mises en
garde. Au cours de la
Conférence Nationale Souveraine, la Société Civile de
Kivu n’avait cessé de lutter contre la « nationalité collective »
non-demandée, non-sollicitée individuellement.

Nous
autres, qui venions de l’Europe à l’époque 1990-1991, nous ne pouvions mesurer
l’importance de la mise en garde par la Société Civile de
Kivu sur l’infiltration et l’occupation. En quittant le Congo, quelques heures
avant les pillages de 1991, mais content d’avoir mis notre Président Kalonji
Mutambayi de la CNS
à la porte, nous savions que les tensions n’allaient pas tarder d’éclater au
Rwanda d’abord et a l’Est du Congo ensuite. Au cours d’un entretien avec un
ancien Président de l’Ouganda en 1992 et en 1997 en Allemagne, il nous informa
que le Rwanda ne sera (1992) et n’était (1997) qu’un prétexte pour déstabiliser
l’Est du Congo et mettre la main sur les richesses de cette Région. Ceux qui
distribuent les armes savent que tôt ou tard, le Peuple Congolais mettra ses
agresseurs à la porte, mais ils leur donnent l’illusion d’être plus forts afin
d’augmenter la Colère
du Peuple Congolais. Riche de ces souvenirs historiques, nous ne pouvons que
dire à Ngoyi Mulund’a Kabila qu’il est en train de participer massivement à la
mort, au viol et à la dépossession de la Population du Nord- et du Sud-Kivu. Il crée un
ensemble vide que plus de 5.000.000 d’étrangers peuvent remplir sans que l’État
Congolais ait la chance et la possibilité de le prouver statistiquement.

 



 

6) QUE
FAIRE ?

 

a) Le nombre total de la population présupposé par la CENI est inadmissible

Reprenons
un résumé scientifique et objectif de l’évolution démographique au Congo,
résumé déjà cité dans le premier point de cette réflexion :

« „Estimée à 12.768.705 habitants en 1956, la
population congolaise est passée de 14.106.666 habitants en 1960 à 20.00.500 au
recensement administratif de 1970, et à 30.731.000 habitants au recensement
scientifique du 1er juillet 1984. Suivant les projections
des organismes spécialisés en la matière, notamment le FNUAP, la population a
été estimée à 43.000.000 habitants en 1995, à 47.500.000 habitants en 1999, à
52.099.000 habitants en 2000. Mais, selon les informations fournies par la Banque centrale du Congo,
elle était à 59.700.000 habitants en
2005
et à 61.487.300 habitants en 2006 (Banque centrale du
Congo. Condensés d’informations statistiques
no
52/2005 et 2006 p. 1)“[10].

Les
statistiques de l’Église Catholique donnent pour l’an 2006 un chiffre de
62.279.457 habitants. Les estimations du résumé précité concordent avec les statistiques de
l’Église Catholique pour les mêmes années. Moyennant 2,8 à 3 % de taux annuel
de croissance démographique, on peut estimer la Population Congolaise
en 2011 à 71.621.375 habitants. En enlevant les victimes (les morts et les
réfugiés) du Congocide à l’Est, cette population retombe à un chiffre qui varie
entre 66.000.000 et 68.000.000. Le groupe de 18 ans et plus varie entre
22.000.000 et 22.900.000. Cette dernière possibilité part d’un chiffre de plus
de 71.000.000 d’habitants.

La
CEI
et la CENI ont non seulement
appliqué le principe de 1/3, mais elles ont, dans le cas de deux Kasayi et du
Bas-Congo appliqué le rapport inadmissible de ¼ ou de 25% (au lieu de 33,33%)
pesonnes adultes contre ¾ des mineurs. On dirait que l’État Congolais a stoppé
l’ajustement (3% par an) des données démographiques du Kasayi depuis 2005.

La CENI nous donne le chiffre de
32.024.640 d’enrôlés qui correspond à une population totale de 96.013.920. En
ajoutant la Diaspora
et les victimes de la guerre de l’Est, ce chiffre correspond à une population
de plus de 102.000.000 de congolaises et congolais. Ce qui est faux. Ce qui est
une impossibilité dans la théorie et dans les faits, dans les mdw-
m3a « madu/malu-malelela» (= « les faits
véritables »). Autrement dit, ce que la CENI avance comme chiffre de personnes enrôlées,
c’est, pour utiliser la négation pharaonique, « ce qui n’est pas et qui ne
peut être ».

Les élections aux
statistiques non-plausibles et incompréhensibles n’amèneront jamais à des résultats
fiables. Le Peuple Congolais perd tout simplement le temps de mettre fin à la
prédation et au congocide, donc le temps de neutraliser les prédateurs et les
démocidaires.

La Minorité Présidentielle, Prédatrice, Démocidaire et
Congocidaire,
a déjà programmé la
tricherie depuis 2005-2006. Les présupposés démographiques de la CEI de Malu-Malu en 2005-2006
étaient déjà inadmissibles. Nous avions attiré à l’époque l’attention de
l’opposition et des scientifiques sur leur inabmissibilité, mais ils avaient
négligé notre mise en garde.

Quiconque accepte un faux
présupposé ou une fausse prémisse sur le nombre total de l
a population, dans ce cas précis,
le présupposé de 90.000.000 à 102.000.000 d’habitants ou celui de
32.024.640 d’enrôlés sur
une population de 66.000.000 à 68.000.000
, ouvre la porte à la tricherie. Et la Minorité Prédatrice
serait bête si elle n’exploitait pas cette tolérance de l’intolérable par
l’Opposition ou cette banalisation par les scientifiques congolais du
gonflement prémédité du nombre d’électeurs enrôlés. En 2006, le nombre maximal
d’électeurs enrôlables, et dans l’hypothèse d’enrôlement à 100%, ne pouvait que
varier entre 19.000.000 et 20.000.000.  En 2011, elle ne peut que varier entre
22.000.000 et 22.900.000. 

L’Opposition
doit s’attaquer non seulement à des cas précis d’enrôlement des mineurs –c’est
capital en tant que preuves juridiques contraignantes de fraude-, mais aussi et
surtout à l’inadmissibilité du chiffre de 32.024.640
d’enrôlés.
Car en ajoutant les personnes non-enrôlées (1), la Diaspora (2) et les
massacrés de l’Est (3), ce chiffre donne à croire que la population congolaise
âgée de plus de 18 ans dépasserait le chiffre de 38.000.000 à 40.000.000.

b) Défendre la Constitution

Si la Minorité Présidentielle,
Prédatrice et Congocidaire, s’était décidée de changer la Constitution, c’est
parce qu’elle savait qu’elle avait « compté » les mineurs depuis 2006
et que les Congolais et leur élite intellectuelle avaient déjà créer, un antécédent aux conséquences
néfastes pour eux, en acceptant en 2006 des chiffres absolument non-plausibles
sur le nombre d’électeurs attendus ou enrôlés. Nous parlons d’antécédent, car
ces chiffres de 2006 servent de base pour les projections et les estimations en
vue de la réitération de la tricherie électorale en 2011.

Nous avons
attiré l’attention sur le fait que l’astuce méthodologique consiste à compter
le groupe d’âge allant de 15 à plus de 100 ans. Tout Congolais ou toute
Congolaise qui tolère l’enrôlement ou plus précisément le « fait de
compter les mineurs de 15 à 17 ans » parmi les électeurs enrôlés viole la Constitution. Autrement
dit, c’est le viol de la
Constitution, matérialisé par l’acceptation de l’enrôlement
des étrangers et des mineurs, par la tolérance de l’intolérable, qui ouvre et
ouvrira à la
Minorité Présidentielle, Prédatrice, Démocidaire et
Congocidaire, la porte de la tricherie. La Défense de la Constitution, par
tous les moyens, ferme et fermera la porte à la Minorité Présidentielle,
Prédatrice, Démocidaire et Congocidaire. Cette Minorité n’est pas éligible.

En présence
d’un Viol de la
Constitution, personne ne peut rester indifférente.

c) Devoir de l’Opposition Congolaise

Pour nous, le
Président de l’actuel Sénat ou l’ex-Président de l’actuel Parlement sont des membres
constitutifs de la
Minorité Présidentielle, Prédatrice, Démocidaire et
Congocidaire. Ils ne font pas partie de l’Opposition. En parlant de
l’Opposition, nous parlons de la Dynamique Tshisekedi
Président. Le reste veut reconduire la culture de la prédation, du démocide et
du congocide. Il ne peut être compté comme opposant.

L’Opposition autour
de Tshisekedi wa Mulumba devrait :

1°) présenter
aux Nations Unies, au Gouvernement Américain, à l’Union Européenne, à la Chine, au Brésil, à la Russie, l’inadmissibilité
et l’impossibilité statistiques du nombre des personnes enrôlées publié par la CENI. Nous avons vu que
beaucoup de ces organismes estiment la Population Congolaise
à 66.000.000, d’autres sont encore à 62.000.000.

2°) montrer sur
base de cet argumentaire, que nous pouvons illustrer « diocèse par
diocèse », à partir des statistiques de l’Eglise Catholique, que le
chiffre de pseudo-électeurs s’élève à plus de 10 millions (= 10.000.000+).

3°) imposer le
principe du comptage manuel public.
Le principe du comptage manuel est déjà acquis, mais il s’agit de préciser que
ce comptage doit être aussi public.
C’est-à-dire :

a) vider les caisses sur la place publique avant les élections ;

b) compter le nombre des électeurs qui entrent pour voter, c’est-à-dire
recenser les électeurs le jour des élections

c) compter les résultats des urnes publiquement, en présence de la population
du lieu qui doit être obligée de veiller 24h/24 à ces urnes jusqu’à la fin;

d) publier et afficher immédiatement à la fermeture le nombre des électeurs de
chaque bureau ;

e) publier et afficher aussi bien pour les élections présidentielles que pour
la députation nationale les résultats devant chaque bureau de vote ;

f) ne transférer les résultats dans les capitales provinciales qu’après leurs
publications sur la place publique devant chaque bureau de vote ;

g) demander à l’Eglise Catholique et Protestante de mobiliser son
infrastructure de communication afin de faciliter le contrôle de ce
processus ;

h) doter le Peuple de beaucoup de sifflets et de byondo (Cyondo) afin d’appeler les forces de protection de la
démocratie et de l’Opposition au secours en cas d’irrégularités ou d’attaques
par les Hiboux ;

i) former d’urgence les Forces de Protection de la Démocratie et de l’Opposition,
une sorte de Brigade Électorale en vue de protéger les électeurs, les compteurs
et les urnes ;

j) Avoir la Brigade
Électorale de l’Opposition comme témoin dans tous les 62.000 bureaux de vote.
Ceux-ci doivent compter aussi les nombres des personnes qui votent.

4°) sensibiliser le
Peuple et l’inviter à défendre collectivement et par tous les moyens le processus
de démocratisation du pouvoir et surtout, le comptage des voix.
 

5°) préparer le plan B et le plan C du processus électoral.

Si l’Opposition parvenait à compter et à publier le même jour le nombre des
électeurs bureau par bureau, elle pourrait neutraliser les bulletins de vote
« importés » de l’étranger ou « remplis » la nuit par les
vuvuzélateurs de la
Minorité.

d) Nécessité de se préparer contre les armes de la Minorité Présidentielle,
Prédatrice, Démocidaire et Congocidaire

La Minorité Présidentielle, Prédatrice, Démocidaire et Congocidaire, a déjà
fait, en 2006, appel aux armes, en présence de l’ONU, de l’EUFOR et de tous les
diplomates, contre Bemba, candidat de l’Opposition et candidat du Peuple. Elle
n’hésitera pas à réitérer son exploit contre le Président du Peuple Congolais,
à savoir Tshisekedi wa Mulumba. Il n’y a que la menace de faire passer toute la Pourriture Politique
à la Guillotine
« Opération Kasuyi Komba Bula »
qui peut l’amener à respecter la
Volonté du Peuple Souverain du Congo. Ces élections représentent pour cette minorité
une porte de sortie honorable. Si elle tentait de frauder, elle devrait savoir
que le Peuple Congolais se verra contraint de la déraciner.

La suite de cette
réflexion tentera de mettre en lumière comment la Minorité Présidentielle,
Prédatrice, Démocidaire et Congocidaire, prépare ou programme sa Majorité
Parlementaire. Les statistiques de la
CENI ne visent pas seulement la tricherie au niveau des
élections présidentielles, elles visent aussi et surtout l’obtention de la Majorité Parlementaire.

Nous verrons que toutes
les inadmissibilités scientifiques, toutes les erreurs et les contradictions,
sont stratégiquement appliquées à la zone moins contrôlable de l’Est.

Les chiffres cités par la CENI ne sont scandaleusement
gonflés qu’à l’Est. Cette zone étant jugée dangereuse, les contrôleurs et les
observateurs l’éviteront au maximum. La
CENI et la Minorité Présidentielle, Prédatrice, Démocidaire
et Congocidaire, instrumentalisent l’insécurité à l’Est du Congo pour
entretenir une zone incontrôlable, mais qui, stratégiquement, crée l’espace par
excellence de la prédation et de la tricherie électorale. La proposition de
création d’une Brigade Électorale de l’Opposition est un essai de réponse à la
question « que faire pour protéger les urnes contre la fraude dans des
zones d’une extrême insécurité ? »

 

Par Dr. Mubabinge Bilolo

Secrétaire
Général-Adjoint de l’Association des Moralistes Congolais (AMOCO)

Directeur de la
Cellule Stratégique de la Société Civile
Congolaise à l’Étranger (SOCICOE



[1] « La CENI enregistre 32.024.640 électeurs à la clôture
de la révision du fichier électoral », Agence Congolaise de Presse, 1 août
2011.

[2] https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/cg.html

[3] http://www.britannica.com/EBchecked/topic/132363/Democratic-Republic-of-the-Congo

[4] http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/republique-democratique-du-congo_376/presentation-republique-democratique-du-congo_1274/presentation_1760.html

[5] http://www.statistiques-mondiales.com/congo_kinshasa.htm

[6] http://population-growth.findthebest.com/detail/1077/Congo-Kinshasa

[7] ONU, Conseil Économique et Social:
„APPLICATION DU PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET
CULTURELS. Deuxième, troisième, quatrième et cinquième rapports périodiques,
soumis en un seul document, en vertu des articles 16 et 17 du Pacte RÉPUBLIQUE
DÉMOCRATIQUE DU CONGO [14 août 2007], Session de fond de 2009, Distr. GÉNÉRALE
E/C.12/COD/5, 21 janvier 2009, p.6.

Document accessible online: http://www2.ohchr.org/english/bodies/cescr/docs/E.C.12.COD.5_fr.doc

[8] Cf.
http://www.catholic-hierarchy.org

[9] http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/Rapport%20complet_6.pdf
-voir la page 15;

Source CENI, https://www.cei-rdc.cd consulté le 31 août 2011 

[10] ONU, Conseil Économique et Social:
„APPLICATION DU PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET
CULTURELS. Deuxième, troisième, quatrième et cinquième rapports périodiques,
soumis en un seul document, en vertu des articles 16 et 17 du Pacte RÉPUBLIQUE
DÉMOCRATIQUE DU CONGO [14 août 2007], Session de fond de 2009, Distr. GÉNÉRALE
E/C.12/COD/5, 21 janvier 2009, p.6.

Document accessible online: http://www2.ohchr.org/english/bodies/cescr/docs/E.C.12.COD.5_fr.doc

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