05.10.11 Le Potentiel – Cinq questions à Bernard N’dri (*)
1.Parlez-nous du MABEF ?
Le MABEF est le marché des assurances, banques et établissements financiers de Cote d’Ivoire. C’est l’une des plus grandes plateformes financière de l’Afrique et nous sommes à notre 8ème édition. Je rappelle que c’est en 2003 à l’hôtel Ivoire que nous avons initié le MABEF avec l’édition zéro. En 2004, nous l’avons réédité avec 24 structures et le Ministre actuel de l’Economie et des finances M. Charles Koffi Diby alors Directeur général du trésor et de la comptabilité publique, qui nous a fait l’honneur de venir nous visiter. C’est à partir de cet instant qu’il nous a félicité et a décidé d’aider le MABEF à aller de l’avant dans sa mission d’aider les Ivoiriens à se bancariser.
2. Comment expliquez-vous l’engouement des entreprises autour du MABEF ?
Le professionnalisme et l’expérience acquis au cours des éditions précédentes ont créé un climat de confiance qui fait que toutes les entreprises se sentent concernées par ce marché. Aussi, est-il nécessaire de dire que toutes les promesses faites sont tenues en plus d’un bonus c’est-à-dire le diner gala que nous offrons à nos partenaires chaque année en fin de l’édition en cours.des artistes de renom y sont déjà venus. Dans la foulée, le MABEF revendique beaucoup de choses à mettre à son actif. En 2004, le taux de bancarisation étant de 8 %, c’est-à-dire pour 100 ménages, seuls 8 citoyens ont un compte bancaire. De la sensibilisation faite par le MABEF, ce taux a évolué et même a doublé. Les économistes parlent de 16% aujourd’hui. Et puis, nous avons obtenu des banques, l’ouverture des comptes à blanc. Et la cerise sur le gâteau, c’est évidement les différentes agences dans les quartiers. Notre vœu étant de délocaliser les services bancaires, nous avons sollicité obtenu des constructions un peu partout dans les quartiers. C’est une fierté et en tant que responsable du MABEF, j’en suis fier ainsi que mes collaborateurs.
3. Selon vous, quel est l’impact du MABEF sur le secteur financier en Côte d’Ivoire ?
Vous constatez avec moi que le secteur financier a connu une réelle évolution par rapport aux années précédentes. Nous avons maintenant entre autres, plusieurs agences qui ouvrent à travers le pays pour répondre aux besoins des populations, les services monétiques qui sont de plus en plus utilisés. Et cela parce que les populations s’approprient de plus en plus ces services financiers.
4. Quels sont les objectifs du MABEF 2011 ?
L’un des objectifs majeurs est de recréer une relation de confiance entre les établissements financiers et les populations. Vous êtes sans ignorer que durant cette situation que nous avons vécue, les populations aussi bien que le secteur financier ont subi des désagréments. Il s’agit donc pour nous au travers du MABEF d’emmener ceux-ci à se rencontrer, se parler et comme je l’ai dit tantôt se refaire confiance. Aussi, nous avons comme objectif, de créer un cadre de rencontre et d’échange pour les hommes d’affaires, les PME-PMI, les micro-entrepreneurs, les jeunes diplômés, afin de trouver des financements pour leurs différents projets et activités.
5. Quelles seront les innovations du MABEF 2011 ? Comment ces prix seront-ils décernés ?
Le MABEF cette année se chargera de récompenser et distinguer certains acteurs clés du monde de la finance. Il s’agira de décerner des prix aussi bien à des personnes physiques mais aussi à des structures financières qui se sont démarquées durant cette année. Et ces prix répondent au souci d’encourager celles-ci, mais surtout les emmener à donner le meilleur d’eux et faire évoluer le secteur financier en Cote d’ivoire. Notons qu’au MABEF, nous avons chaque année, plus de 35 000 visiteurs. Et ce sont ces derniers qui à la suite d’un questionnaire qui leur sera soumis se chargeront de choisir les entreprises qui se sont démarquées et donc qu’ils voudront que l’on récompense. Mais nous aurons aussi, des prix spéciaux qui seront attribués à certaines personnalités par les organisateurs du MABEF, pour leur soutien sans faille à notre marché.
Tirées de l’Internet
Directeur général de Média Afrique Communication