20.03.12 Le Potentiel – Cinq questions à Kasindi Yumbe

1. Comment voyez-vous votre avenir politique après la campagne électorale et la publication par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires des législatives nationales du 28 novembre 2011 ?

La période électorale et postélectorale a été, à notre humble avis, tumultueuse avec la bataille des communiqués et contestations de part et d’autre. Optimiste de nature, nous ne sommes même pas tenté par le découragement. Nous pouvons, cependant, exprimer notre grande déception de la manière scandaleuse dont les élections ont été organisées et rendues dans notre circonscription électorale. Nous avons protesté en son temps et ce n’est plus le moment d’y revenir. Et même le recours à la Cour suprême de justice, nous l’avons considéré comme un gaspillage de temps et d’énergie, du moment que les règles du jeu électoral n’ont pas été observées. Notre avenir politique et notre honorabilité sont cependant intacts, certainement prometteurs.

2. Quelle nouvelle orientation donnez-vous à votre action politique ?

Les soins à apporter à notre base sont une priorité. Nous allons faire entendre notre voix à travers notre parti politique, l’Alliance des Forces démocratiques du Congo, AFDC. Nous pensons que le président de la République, chef de l’Etat, devrait se débarrasser des bois morts et brebis galeuses qui torpillent ses actions et imprimer une nouvelle dynamique, principalement par la moralisation de la vie publique. La récréation doit effectivement prendre fin, les prisons largement ouvertes et la délinquance politique stoppée. Nous sommes dans l’Alliance des forces démocratiques du Congo, une réserve de la République, avec des expertises avérées, prêts à servir pour le combat de la reconstruction.

3. La vie politique est suspendue à la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale sans bureau définitif et les spéculations sur le nouveau gouvernement. A quoi faut-il s’attendre ?

Le bureau définitif de la Chambre basse du Parlement sera constitué tout comme le nouveau gouvernement. La vie politique est faite des spéculations et surprises. Elle est pleine d’incertitudes, mais nous croyons que le président de la République va offrir à la nation une équipe gouvernementale composée de patriotes déterminés à l’accompagner sans détours. N’est-ce pas une belle opportunité de rajeunir la classe politique ? Nous pensons aussi que les auteurs de fraudes électorales de la Majorité présidentielle devraient, pour le préjudice énorme causé à la famille politique du chef de l’Etat, être sanctionnés politiquement.

4. Comment expliquez-vous la montée en puissance d’un jeune parti, l’AFDC ?

L’Alliance des forces démocratiques du Congo, AFDC, à peine un an, avec 17 élus à l’Assemblée nationale, bouillonne de dynamisme et nourrit de grandes ambitions. Son président national, l’honorable Dr Modeste Modeste Bahati Lukwebo, est parmi ceux qui inspirent efficacité d’action à la Majorité présidentielle, et le chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, est l’autorité morale du parti. Nous sommes donc une force qui compte.

5. Que conclure ?

De nos jours, la République démocratique du Congo a besoin d’hommes et femmes capables et déterminés à accompagner le chef de l’Etat dans sa lourde mission, celle de moderniser le Congo et d’en faire comme il l’a lui-même souhaité, un pays émergent à l’instar d’autres Etats du monde.

Par Albert tshiambi

(*) Député national honoraire

 © Le Potentiel 2005

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