20.04.12Des accords de coopération maritime pour maximiser les recettes du commerce extérieur

La configuration de la R-dC, au coeur de l'Afrique, fait que ce pays soit membre de plusieurs organisations sous– régionales à vocation économique dont la SADC et la CEEAC. Et si ces ouvertures, contrairement à cette thèse qui veut qu'elles soient porteuses de confusion dans la politique étrangère de la R-dC, étaient plutôt porteuses de croissance et de développement, particulièrement dans le secteur du commerce extérieur r-dcongolajs…

L'année 2012 verrait-elle, projettent des experts, le début de commencement des accords des coopérations fiscale et maritime-négociés du temps du régime de transition « 1+4» et ratifiés en 2011-, entre la R-dC et l'Afrique du Sud. Les navires marchands sud-africains auront libre accès dans les ports maritimes de la R-dC dont Matadi et Borna. Où transite le gros des importations et exportations de la R-dCongo.

Naturellement, la RSA devra ouvrir ses ports (Durban, Cap, Port-Elisabeth…) à la flotte de la R-dCongo. L'accord, à l'état actuel des choses, semble être déséquilibré au détriment de la R-dC. L'unique armateur de haute mer-public- la CMDC, Compagnie maritime du Congo, ex-CMZ, n'est plus que l'ombre de sa gloriole d'antan, dans les années 1980, quand la compagnie alignait 9 cargos et 1 navire mixte cargo-passagers. «Mais des méthodes de gestion bien particulières dont la paternité est attribuable à une série des PDG successifs, ont provoqué la croissance d'une dette telle que, régulièrement, des navires ont été mis à la chaîne dans divers ports étrangers », déplorera le Belge Honoré Paelinck naguère PDG de l'ex-Office national des transports, ONATRA actuellement SCTP. «Finalement tous les navires ont été vendus à des prix parfois dérisoires, fait savoir Paelink… La situation pécuniaire de l'entreprise est si pénible que beaucoup de créanciers attendent la moindre occasion de reprise de la compagnie pour intervenir et saisir à nouveau».

A ce jour, la CMDC vivoterait grâce au nolisement. Quoiqu'il en soit, doter le pays d'un armement de haute mer compte parmi les réalisations promises par le Chef de l'Etat lors de sa campagne électorale. S'il est probable que la promesse du Chef de l'Etat se concrétiserait, il convient plutôt de se prémunir des désinvoltures d'antan, du manque de sérieux dans le chef de ceux qui engagent I' Etat dans des marchés financiers, des contrats dachat. L'ex-RVM s'est doté d'un navire … plutôt d'un dromon des années 60, qui fait tout : dragage, pêche, trafic, etc., le Ngole Iliki.

GALÈRE.

Dont le prix d'achat avait fait bisbille entre l'ADG Mbuinga et l'alors ministre des Transports et des Voies de Communication, Matthieu Mpita. L'Assemblée nationale s'en était saisie. Pour rien. Pas des sanctions ni pour l'un ni l'autre. Mpita quittera le gouvernement lors d'un remaniement pour se refaire une nouvelle vie à la CENI, Commission électorale nationale indépendante. Vogue la galère. L'armement r-dcongolais est une véritable galère. En dehors de l'ex-Office National des Transports qui peut aligner une dizaine d'unités flottantes de dimension moyenne dans un état on ne peut plus acceptable, l'armement privé n'est, au contraire, constitué que des pousseurs, barges et baleinières de fortune… et autres pirogues motorisées. Qui ne cinglent pas sans occasionner des drames. Le transport fluvial r-dcongolais compte parmi les moins sûrs du monde.

PKM

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