Le groupe folklorique ARUMBAYA NDENDELI fier se son bilan de lannée 2012
Le groupe folklorique ARUMBAYA NDENDELI fier se son bilan de lannée 2012 : Douze productions scéniques et des distinctions personnelles
Vendredi 4 janvier, à son siège situé av des écoliers n° 2, quartier Kauka, commune de Kalamu, le groupe folklorique Arumbaya a associé la presse et ses différents partenaires à une brève, mais riche et significative cérémonie déchange des vœux. Parmi les invités, on notait la présence remarquée de monsieur Brenne Tshibanda, délégué du centre Wallonie Bruxelles, quelques artistes musiciens de la commune, des opérateurs culturels tels que le Conseil International des Organisations des festivals Folkloriques (CIOFF) représenté par Mr Jean Jacques Matuetue ; Monsieur Lazare de Jeunesses musicales en RDC, Monsieur Matondo Stéphane, délégué de la commune de kalamu responsable en charge de la culture et représentant personnel du bourgmestre de Monsieur Jean Claude Kadima .
Loccasion était tout indiquée pour le président du groupe, monsieur Philippe Mandola Ebengo de rappeler à son public les motivations profondes de son groupe à savoir : valoriser le patrimoine culturel congolais à travers les chants, les danses et les contes. Dans son discours, il na pas manqué de saluer la bravoure, labnégation, le sacrifice qui ont caractérisés ses artistes qui se sont donné à louvrage sans motivation ni prime. Il sestime heureux, au regard du bilan très flatteur de son groupe : un atelier sur le renforcement des capacités artistes et humaines des artistiques animé par les meilleurs chorégraphes et haltérophiles du pays , douze productions scéniques( dont trois au centre Wallonie Bruxelles, une production publique à Kingasani, une production à lacadémie des Beaux Arts dans le cadre du festival international des musiques, une production à la place victoire ds le cadre du jumelages des communes de Matonge Bruxelles et Kinshasa, une production au Casino longindo, une production à la place du 3O juin à louverture des festivités marquant le 14è sommet de la francophonie tenue à Kinshasa, ….) et des distinctions honorifiques obtenues par deux acteurs du groupe. Cet honneur va droit aux acteurs qui ont compris que dans ce monde qui naccorde pas assez dimportance à lart traditionnel, il ya moyen de se frayer un chemin, par un travail remarquable. Car la société ne pourra jamais se passer de la musique. On y recourt à toute occasion de la vie : fête, décès ou tout autre rassemblement culturel ou sportif….
Plusieurs témoignages se sont succédé à la tribune pour encourager le groupe dans la direction quil a pris en 2012 :
Pour Monsieur Brenne, représentant du centre Wallonie Bruxelles, « le renouvellement des effectifs du groupe est un des atouts majeurs du groupe (70% des 25 acteurs ont entre 16 et 25 ans) .Car la tradition, pour quelle se perpétue doit être enseignée aux jeunes, disait Amadou Hampate Ba. Il ne faut pas sattarder sur le fait que le culture soit le parent pauvre de notre société, il faut réfléchir plutôt sur ce quelle peut apporter à notre société, à notre commune, pense til. Elle peut bien accompagner notre commune dans ses efforts de salubrité et de lutte contre certains faits comme le kuluna(ce phénomène de banditisme juvénile inexpliqué à Kinshasa). Par sa bouche, le Centre Wallonie Bruxelles a promis deux productions au groupe au courant de lannée 2013 pourvu quil maintienne la qualité de ses prestations.
Monsieur « Lazare de Jeunesses musicales de la RDC », sest attardé sur le fait quêtre musicien partout au monde est un chemin de fer. Etre artiste cest faire acte de résistant à une culture qui impose des modèles et des formats qui ne vous conviennent pas toujours. Il a reconnu que ce groupe fait un travaille exceptionnel dans un environnement hostile, il a cité en exemple ce spectacle coloré et puissant offert par le groupe lors de sa production à la paroisse Saint Hilaire.
Outre le petit rafraichissement offert aux invités, la cérémonie sest clôturée par des primes remises à quelques acteurs qui se sont distingués par leur régularité et par leur participation à la réussite collective. Lannée 2013 souvre donc sous de bons auspices. Jean Claude BIMWALA