17 10 23 Le Climat Tempéré/LAvenir – Kagame craque et vomit sa bile sur la hargne quil nourrit contre la RDC !
Publié mercredi 4 septembre 2013, sous la plume de Jeffrey Gettleman, un article : The Global Elites Favorite Strongman sous le titre « Lhomme Fort, le Favori de lElite Mondiale » na pas que dit du bien de Paul Kagame qui croyait réaliser une belle opération de marketing politique en accordant une interview au célèbre reporter prestigieux journal New York Times en cette en cette période où son pouvoir est sous le feu des critiques même de ses soutiens les plus inconditionnels. Washington, Londres, les Institutions financières internationales, les organisations des droits de lhomme qui lavaient longtemps présenté comme un modèle de gestion et de leadership éclairé lont presque lâché aujourdhui. Jeffrey Gettleman avait demandé dinterviewer Paul Kagame pendant longtemps. Il navait reçu aucune réponse, Kagamé lignorant superbement en le faisant poireauter. Puis -contre toute attente- Paul Kagamé accepte enfin. Comme Jeffrey Gettleman le reconnaît lui-même, Kagamé voulait utiliser linterview par calcul géostratégique et géopolitique.
Kagamé, déstabilisé par un journaliste pugnace, fin connaisseur du Rwanda et de tous les dossiers qui fâchent, a simplement craqué pour révéler les raisons de son intervention en Rdc:
– les tutsi rwandais pensent que leurs frères en RDC peuvent être massacrés si le Rwanda ne les protège pas.
– les églises rwandaises envoient de largent aux rebelles congolais sous le couvert dune campagne dautoprotection des Tutsi
– les soldats rwandais qui se battent en RDC sont des déserteurs de son armée.
Avec de telles déclarations, linterminable dialogue de Kampala, sensé régler un problème entre le gouvernement congolais et une frange de son opinion qui a pris les armes est désormais vidée de sa substance. Tout le monde sait que les Fardc se battent contre le bras séculier des armées doccupation qui ont décidé dopérer à découvert? LCTN
Rien que par le titre, on pense que le journaliste Jeffrey Gettleman ….beaucoup de ses pairs- broi…. Très flatteur de Paul Kagamé. Rien nest plus faux. Après la publication de article, le service de presse de la présidence rwandaise a réagi avec beaucoup de véhémence dénonçant la duplicité de Genttleman qui -daprès Kigali- a été victime de la manipulation des opposants au régime. Jeffrey Gettleman a eu une interview de trois heures avec Paul Kagamé mais aussi avec des opposants de lextérieur et intérieur, notamment Alice Muhirwa, Kayumba Nyamwasa. René Claudel Mugenzi, David Himbara, Noble Marara.
Certes, Jeffrey Gettleman vante la réussite et prouesses socio-économiques du Rwanda sous le leadership de Paul Kagame. Rien de nouveau -on se lasse de la propagande de la presse occidentale, essentiellement Anglo-saxonne sur le « miracle » économique rwandais. Toutefois, quand on lit le contenu de larticle, le portrait de Kagame se révèle très destructeur. On découvre un Kagame prisonnier de son orgueil nombriliste, toujours hautain, encore et toujours dédaigneux. Mais cest de la simple apparence. En lisant entre les lignes, on prend la mesure de linsondable désespérance de ce dictateur et autocrate, du vide quil ressent par léloignement -même tiède- de ses protecteurs occidentaux, la désertion des collaborateurs y compris ceux de la garde rapprochée, la disparition des flatteurs, la fuite des courtisans.
Le patriotisme que Kagamé impose à pas de charge au Rwanda, apparaît sous ses traits réels : un patriotisme étriqué et aigri, conçu -habilement- pour exacerber es peurs et mobiliser es frustrations. Sous ses dehors ludiques et libertaires, le régime de Kagamé est en réalité, Fun de plus répressifs du monde. Face à une presse sinistrée, une opposition tétanisée et brutalisée les journalistes et dirigeants de lopposition sont emprisonnés après un simulacre de jugement, latonie ambiante se consolide- nourri essentiellement par la peur de lautorité et la défiance de chaque membre de la société envers tous les autres, susceptibles dêtre autant dagents du pouvoir. Dans des telles conditions, la dictature se renforce et peut tout se permettre. Mais pour combien de temps?
Le portrait révèle aussi un Kagame qui a intériorisé des terribles complexes dinfériorité… Kagame quitta le Rwanda zen 1959, il avait deux ans. Il grandit dans un camp des réfugiés en Ouganda dans une hutte. On comprend pourquoi, il fait raser, les huttes dans les collines. Il na jamais terminé lécole secondaire, il na pas non plus achevé sa formation militaire à la prestigieuse académie militaire américaine (Fort Lervenworth). Il quitta précipitamment Fort Leavenworth, lors de lassassinat de Fred Rwigema, co-fondateur de FPR. Le Portrait dévoile aussi un Kagame paranoïa, impulsif violent et très instable.
Quelques exemples édifiants: David Himbara était conseiller politique à la présidence rwandaise, il prépare un discours que Kagame devrait prononcer. Kagame la toise « Tu penses parce que tu as un Ph.D (doctorat) que tu as obtenu au Canada, tu es plus intelligent que moi Tu es paysan. Va lire ton discours à la con. No, sir vous êtes le président, dans mes mains, le discours est un stupide produit paysan. Mais, dans vos mains, le discours devient quelque chose de spécial ». Tous les conseillers de Kagame connaissent ses points faibles. Pour chaque initiative, action, il fallait faire croire à Kagame, quil en avait la patenté. Il est le guide éclairé, le grand penseur et concepteur…
Kagame na aucun respect et encore mains la moindre considération envers les « intellectuels » et « technocrate » rwandais. Il les traite avec mépris. Pour lui, ces rwandais bardés des titres universitaires ne sont que des cassandres ivres; des routards naïfs, des phraseurs en chambre, des prétentieux aux têtes remplis des idées fumeuses et improductives… Encore un autre témoignage hallucinant de David Imbara Kagamé avaient sévèrement battu son directeur financier et un capitaine de larmée, coupable davoir commandé des rideaux qui nétaient pas à son goût. Il les convoqua dans son bureau, les ordonna de coucher à même le sol et les frappa. Epuisé, ses gardes du Congo prirent la relève pour prolonger le supplice.
Paul Kagame a aussi échoué de réconcilier les rwandais. Il a imposé une réconciliation des vainqueurs. Un Hutu accuse : Les Tutsi sont favorisé depuis luniversité avec des bourses détudes grâce, à un programme conçu pour arder les survivants Tutsi du génocide. Les Tutsi trustent les joyaux de la République. Un système qui place les Tutsi en haut de léchelle, sociale et les Hutu en bas. Pendant les élections, les agents du parti, déchiraient les bulletins de vote qui favorisaient dautres candidats.
Avec tous ces témoignages, Jeffrey Gettleman confronte Kagame: En résumé, Jeffrey Gettleman dit ceci a Kagame: Les Tutsi contrôlent et dominent la politique et les affaires. Le ministre de la santé, le ministre de la défense, le ministre des affaires étrangères, le ministre des finances sont tous Tutsi y compris es quelques riches du pays. Déstabilisé -simplement parce que peu habitue à une interview confrontant Paul Kagame craque quand Jeffrey Gettleman, linterroge sur la RDC.
En résumé, Paul Kagame confie à Jeffrey Gettleman « … beaucoup des tutsi rwandais pensent que leurs frères en RDC peuvent être massacrés si le Rwanda ne les protège pas. Il reconnaît que quelques églises rwandaises envoient de largent aux rebelles congolais sous le couvert dune campagne dautoprotection des Tutsi. Kagame affirme que les soldats rwandais qui se battent en RDC sont des déserteurs de son armée.
Jeffrey Gettleman avait demandé linterviewer à Paul Kagame pendant longtemps, il navait reçu aucune réponse, Kagamé lignorant superbement en le faisant poireauter. Puis -contre toute attente- Paul Kagamé accepte enfin comme Jeffrey Gettleman le reconnaît lui-même, Kagamé voulait utiliser linterview par calcul géostratégique et géopolitique. Le ciel sassombrit sur Kagame. Son assurance -presque fétichiste- sestompe. La rente géostratégique dont il bénéficie depuis le génocide rwandais de 1994 bat de laile (menace de suspension de laide publique au développement bilatérale et multilatérale), la modification des rapports de force sur le terrain militaire en RDC avec les récentes victoires des Fardc, la présence des unités de lintervention rapide composée de deux pays de la SADC (Afrique du Sud, Tanzanie), la dénonciation tout azimuts de Amnesty International et Human Rights Watch, -des puissants faiseurs dopinion nationale et internationale- sur les abus de droit de lhomme, les signes dessoufflement de léconomie rwandaise qui forcent Paul Kagamé dabandonner son rêve de faire du Rwanda le « Singapour » africain…
Laccumulation de ce faisceau dindices a poussé Paul Kagame de recevoir le journaliste Jeffrey Gettleman à Kigali. Car Kagame nest pas probablement doué mais nest ni fou encore moins inconscient. Il sait que la nouvelle donne nest pas en sa faveur. Alors, il prend linitiative avec comme objectif : redorer son blason pour -retourner lopinion internationale en sa faveur. Il va de soi, que Paul Kagame a échoué. Son interview fut un désastre. Il avait en face de lui, un journaliste très professionnel et combatif, muni des preuves et pas des vulgaires allégations. Jeffrey Gettleman a été impitoyable, ne donnant aucune chance à sa proie.
Au finish les Anglo-saxons qui avaient choisis lAfrique de lEst pour conquérir toute lAfrique et contenir la Chine sont dépités et amers. Museveni -quon présentait comme le « Bismarck » africain se révèle un despote qui a changé la constitution pour se pérenniser au pouvoir, nhésite pas demprisonner ses opposants, bâillonne la presse audio-visuelle et pille les ressources de la RDC. Meles Zenawi, tout puissant président éthiopien a certes battit une économie florissante sur fond dune dictature implacable qui naccepte aucune voix dissidente. Il a régné pendant 21 ans et seul la mort a mis fin à son règne. Le président érythréen Isaias
Afewerki, une fois le chouchou des Anglo-saxons, est devenu un tyran qui enferme ses opposants dans des containers enfouis sous leau jusquà ce que mort sensuive. Les élections bâclées au Kenya et les tueries interethniques complètent léchec de la stratégie Anglo-saxonne. Toujours battants, les Anglo-saxons misent maintenant sur les pays de lAfrique australe et les pays du Golfe de guinée. Une nouvelle carte distributive se dessine à linsu des peuples africains concernés.
Une fois de plus, Paul Kagame a fait un démenti que des Rwandais se soient installés dans un pays voisin ; ce sont là, dit-il, des spéculations des gens qui veulent servir leurs intérêts alors quils doivent chercher la vérité en profondeur. Cependant, ce démenti qui ne dément rien contredit la réalité sur le terrain qui est toute autre. Les témoignages des migrants qui ont requis lanonymat sont révélateurs et laissent à penser que leur nationalité congolaise est fausse.
La bouche de Kagame vocifère des démentis sur démentis qui ne démentent rien !
Le président rwandais Paul Kagame a tenu hier mardi dans la matinée à Kigali une conférence de presse. Parmi les points abordés figure celui qui défraie la chronique, à savoir le mouvement de deux cents familles rwandaises au Nord-Kivu. En effet, ainsi que nous lavions écrit dans nos dernières livraisons, deux mille personnes présentées comme des Congolais du Rwanda ont été installées au Nord-Kivu, précisément dans le territoire de Rutshuru contrôlé par le M 23 sans laccord du gouvernement congolais. Le Rwanda avait ainsi violé laccord tripartite entre la Rdc, le Rwanda et le HCR de 2010.
Comme à son habitude, le président rwandais a catégoriquement démenti ces informations. A ce sujet, il a dit ce qui suit à la presse : « Je nai aucune idée personnellement. Ces informations sont des spéculations et des racontars. Comment peut-on spéculer que le Rwanda puisse envoyer ses ressortissants à sinstaller dans un pays voisin ? Ces histoires quon impute au Rwanda sont une création de certaines personnes pour leurs propres intérêts, les gens doivent plutôt chercher la vérité en profondeur ».
Puis, pince-sans-rire, le président Kagame ajoute : « Nous devons arrêter la souffrance des populations au Congo, heureusement que le monde semble se concentrer sur la recherche dune solution. Lintérêt du Rwanda est de voir le Congo en paix, cest pour cela nous contribuons à trouver une solution à tous les niveaux ». On se rappellera que le ministre Lambert Mende Omalanga, lors dun point de presse la semaine dernière, avait réagi en ces termes : « Nous ne nous expliquons pas que nos partenaires rwandais aient accepté comme en a tout lair de remettre lesdits réfugiés entre les mains de la force négative M23, alors quen exécution de lAccord tripartite de 2010, plusieurs centaines de réfugiés congolais au Rwanda ont déjà regagné sans encombre la Rdc. Lirruption du M23 dans ce dossier du rapatriement des réfugiés congolais aux Congolais est suspecte à maints égards car ce rapatriement ne concerne que quatre parties ».
La réalité sur le terrain confirme pourtant les faits
Nous navons jamais cessé de dire ouvertement que la diplomatie du Rwanda est basée sur deux vices, à savoir le mensonge et la dénégation. Une fois de plus, le démenti de Paul Kagame est loin, très loin de la réalité sur le terrain. En effet, selon une enquête réalisée par nos confrères de lAgence France Presse, les « deux cents familles » installées depuis le 30 septembre 2013 à Chengerero suscitent bien des interrogations dans ces montagnes de lEst de la République démocratiques du Congo. Les autochtones de la région doutent que les nouveaux venus soient des Congolais. Pendant que la ligne de front entre les Fardc et les rebelles du M23 na plus bougé depuis fin août, larrivée surprise de ces familles en zone rebelle alimente beaucoup de rumeurs.
Le gouvernement congolais, les autorités provinciales du Nord-Kivu ainsi que la Société civile de cette province (très vigilante) ont lintime conviction que ces nouveaux migrants au Nord-Kivu soient des Rwandais venus renforcer la rébellion ou quils seraient venus servir de bouclier humain en cas de la reprise des combats. "Je ne connais aucun dentre eux, je ne sais pas doù ils sont", dit un voisin qui, comme tous les habitants interrogés, demande que son anonymat soit strictement garanti. Il ne faut pas être grand clerc pour sinterroger pourquoi requiert-il lanonymat.
"Nous ny comprenons rien, pourquoi sont-ils venus dans la zone de la rébellion plutôt que de passer par celle tenue par le gouvernement ?", sétonne un autre. Il est à signaler que Amani Kabansha, chef de la communication du M23 a tenu à accompagner les deux journalistes de lAFP venus rencontrer les nouveaux migrants
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Bref, sur une cinquantaine de personnes interrogées, presque tous affirment avoir fui le Congo entre fin 2012 et début 2013 pour se réfugier au Rwanda. Ce qui est faux lorsquon sait quà cause de linstabilité de la région, ces migrants auraient choisi un autre lieu que cette partie. En plus, beaucoup dentre elles ont des cartes délecteur en leur nom. Beaucoup également affirment lavoir perdue soit dans leur fuite soit dans lincendie qui a ravagé le toit familial. Ils sexpriment soit en swahili soit en kinyarwanda, les deux langues pratiquées couramment dans la région ainsi quau Rwanda voisin.
Leur chef, Elie Rushimwe, explique quils arrivent surtout des camps de réfugiés au Rwanda, mais aussi en Ouganda, et que dautres continuent à arriver. "La majorité sont des Tutsis", dit-il. Tutsis et Hutus rwandophones -de nationalité congolaise- vivent nombreux dans la région, descendants des vagues de peuplement successives venues du Rwanda depuis la première guerre mondiale quand les colons belges cherchaient des bras pour développer lagriculture locale.
Voilà un autre mensonge dans la mesure où Kagame dit ne pas être informé de ce mouvement des migrants qui étaient du reste sur son territoire. Si réellement ils sont Congolais, pourquoi le HCR ne sest-t-il pas impliqué dans cette démarche en informant les autorités congolaises ?
Le train de vie des réfugiés surprend les villageois
LEst de la RDC est déstabilisé depuis le génocide anti-Tutsi de 1994 au Rwanda, qui a entraîné des mouvements de population considérables de part et dautre de la frontière. La faiblesse de lEtat congolais, linstrumentalisation dune multitude de groupes armés locaux par les pays de la région comme Kinshasa, et la richesse du sous-sol congolais, ont nourri deux décennies de guerre et de violences. La nationalité des populations rwandophones locales est lune des principales problématiques du conflit.
Selon M. Kabasha pourtant, les réfugiés ont été "regroupés" un peu plus au sud "il y a trois mois" par le M23 avant dêtre amenés à Chengerero. Les nouveaux arrivants disent avoir débarqué de jour, alors que plusieurs autochtones affirment "avoir découvert leur présence au matin" ou les avoir "vus arriver de nuit par convoi militaire".
Difficile donc dy voir clair sur leur véritable identité. Le train de vie de certains surprend un villageois. "Ces réfugiés-là viennent acheter au marché et ont de quoi se nourrir", observe-t-il, affirmant que depuis peu "dautres réfugiés sont arrivés à Chanzu", non loin de là. Mais cest une base militaire du M23. LAFP ny a pas accès.
On ne peut donc pas dire que ces migrants ont quitté le Rwanda à cause de la faim, lorsquon sait la campagne qui est menée sur le plan international pour démontrer que le Rwanda était un pays sans reproche et où tout irait mieux.
Des témoignages plus quéloquents
Nous pensions que le gouvernement rwandais allait écrire par voie diplomatique au gouvernement congolais pour démentir ce quil appelle de fausses allégations. Mais, Paul Kagame sest contenté de démentir à travers une conférence de presse. Comme toujours, un démenti qui ne dément rien, car la réalité sur le terrain est toute autre. Des témoignages ci-dessus sont plus quéloquents.
Pour que lopinion le croie, Paul Kagame devait répondre avec précision à deux questions fondamentales : 1) Pourquoi na-t-il pas informé son homologue congolais de ce mouvement de population ? 2) Pourquoi ces personnes nont atterri quen zone occupée par les rebelles du M23 au lieu quelles le soient en zone contrôlée par le gouvernement congolais ? A ces deux questions, Kagame a opposé un silence radio. Notons que jusquà ce jour, le HCR na pas encore réagi à ce sujet.
Lopinion nationale et internationale doit se rappeler quil y a peu de temps, le Rwanda a déployé le long de la frontière avec la Rdc des chars de combat et des troupes. Tout cela signifie que le Rwanda prépare une nouvelle guerre contre les Fardc surtout dans le but de venger ses nombreux officiers morts au front sous le feu nourri des vaillantes Fardc. Tout compte fait, eu égard à la conjoncture, le gouvernement congolais doit bien ouvrir lœil et le bon pour ne pas être pris au dépourvu.