24.01.17 La nouvelle agence belge de développement rebaptisée ‘Enabel’ au 1er janvier 2018 (Coop. Dév.)

Le nouveau nom a été développé par la CTB en concertation avec le bureau Daddy Kate. Le middle management de la CTB a donné ce matin à l’unanimité son feu vert à cette nouvelle dénomination. Enabel porte bien son nom. L’agence belge de développement intègre toutes les significations du mot anglais enable, qui rejoignent tout à fait la philosophie de la nouvelle politique belge en matière de développement international.
 
“Rendre les gens plus résilients et permettre le développement. Telle est précisément l’ambition de la politique belge en matière de développement international : soutenir nos partenaires pour qu’ils puissent faire du développement durable dans leur pays. Nous créons les conditions, nous donnons avec nos investissements un coup de pouce et nous réunissons partenaires et organisations pour permettre le changement”, a indiqué Alexander De Croo.
 
“Mais rendre possible signifie aussi que ces efforts ne sont pas sans limites. Nous ne devons pas tout faire nous-mêmes. Rendre possible implique également faire de la place pour les responsabilités de chacun, compter sur la volonté politique des pays partenaires pour que les engagements soient respectés. Enabel est un nom résolument tourné vers l’avenir, qui croit en le progrès, même dans des contextes difficiles et imprévisibles, dans des États fragiles et dans les pays les moins avancés”, commente-t-il.
 
Nouvelle agence, nouvelle mission

Le nouveau nom vient parachever une profonde réforme de l’agence belge de développement à compter du 1er janvier 2018. Au travers de cette réforme, le gouvernement fédéral entend préparer l’agence belge de développement pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le Développement durable. Il s’agit du nouveau programme de développement des Nations unies, fixant d’ici l’horizon 2030 les Objectifs de Développement durable à atteindre pour éradiquer l’extrême pauvreté et ainsi préserver notre planète. Non seulement les pouvoirs, mais aussi la société civile et le secteur privé jouent un rôle majeur dans ce nouveau programme de développement.
 
Le gouvernement fédéral a approuvé l’an dernier les principes et les grandes orientations de la nouvelle agence belge de développement. Le Conseil d’État examine actuellement le projet de loi en la matière, qui sera ensuite soumis au gouvernement et au parlement en vue de son adoption définitive.
 
Les bases de la réforme sont notamment :

une visibilité accrue de la politique belge de développement en pariant sur la propre expertise de terrain et en misant activement sur les missions pour des tiers;
une autonomie  opérationnelle accrue pour l’agence belge de Développement;
une structure aussi souple que possible, tant pour Enabel que pour la Direction générale Coopération au développement (DGD), évitant toute forme de double emploi;
une approche intégrée où l’acteur le plus adéquat peut être sélectionné pour atteindre un résultat bien précis en terms de développement.

Source: communiqué de presse d'Alexander De Croo, 24.01.17

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