1978 – "Zaïre: le Dossier de la Recolonisation", par le Comité Zaïre

Le fait que Jules Chomé ait accepté de préfacer les deux
ouvrages a incité certains sites bibliographiques (Soumbala, par exemple) à lui
attribuer la « présidence » d’un Comité Zaïre qu’il avait accepté de
parrainer, mais qui n’a jamais eu de président !

 

A l’origine du CZ, il y a un certain nombre de Belges qui,
vers 1970, avaient été coopérants au Zaïre, le plus souvent comme enseignants.
Ils avaient eu de la sorte l’occasion de se rendre compte sur place d’une part
de ce qu’était réellement le régime Mobutu, d’autre part de ce qu’un certain
nombre d’informations diffusées en Belgique par les médias dominants étaient de
pures et simple contrevérités et de ce que le silence ordinaire de ces médias à
propos de l’ex-colonie belge ressemblait beaucoup à de la complicité.

 

Ils estimèrent donc que leur devoir, en tant que démocrates,
était de rompre cette conspiration du silence, de dénoncer cette complicité et
de protester contre une politique extérieure qui faisait de la Belgique une
complice, voire une co-responsable d’un régime dictatorial brutal, prédateur et,
sous les oripeaux de « l’authenticité », néo-colonial.

A l’époque, la politique du silence durait depuis 1960, et
la première information qu’il fallait donc fournir à l’opinion publique était
un « état de la question » expliquant ce qui s’était réellement
passé.

 

L’intérêt actuel du « Dossier
de la Recolonisation »
est précisément là. Il permet de savoir ce dont
on pouvait être informé, en 1978, à propos de la réalité « zaïroise »,
dans les milieux progressistes belges.

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