24 08 17 – MONSIEUR SOROS, L’ONU, L’UE, ET KATUMBI UNIS POUR DEPIECER LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Par KAJEPA MOLOBI, analyste de la mouvance présidentielle

Le naïf politique voit dans la succession des événements une volonté d’amener la RDC à une alternance politique. L’analyste perspicace perçoit dans ces manœuvres l’exécution d’un complot qui se déroule en plusieurs phases successives et coordonnées, non seulement contre l’Autorité de Kinshasa, mais principalement contre l’existence même de notre pays en tant qu’Etat.
Pour comprendre la problématique congolaise, il faut remonter dans l’histoire et surtout examiner consciencieusement les divers faits qui se succèdent ces dernières années.
Rappelons qu’il y a 15 ans, de grandes puissances financières, essentiellement anglo-saxonnes, s’étaient liguées pour encourager le Rwanda et l’Ouganda  à attaquer la RD Congo dans l’objectif de la dépiécer. Le but était alors de balkaniser le pays afin de mieux exploiter les richesses minières dont il regorge, au travers des mini-Etats très affaiblis. C’est la volonté d’unité des congolais qui a fait avorter ce projet macabre.
Ayant échoué dans cette tentative, ceux qui cherchent à balkaniser le pays  ont modifié leur démarche depuis quelques temps. Il ne s’agit plus seulement de financer des guerres, mais de joindre à cette violence des moyens apparemment plus acceptables.
Le nom d’un homme est de plus en plus cité pour expliquer le drame congolais. L’américain SOROS apparaît comme le cerveau moteur de cette entreprise destinée à effacer la grande République Démocratique du Congo du cœur de l’Afrique.
SOROS se présente comme un milliardaire, philanthrope, grand éditeur de presse. En fait, il s’agit d’un spéculateur, déstabilisateur des économies. Sans s’embarrasser des contradictions, il soutient les ONG militant pour le respect des droits humains et l’écologie, tout en excellant  dans le financement des entreprises minières et autres actives dans la pollution de la nature et dans l’exploitation de l’homme par l’homme.
On l’accuse de contribuer au renversement de nombreux régimes politiques. Le Premier Ministre Hongrois et le Président TRUMP considèrent cet individu comme une menace pour la sécurité de leur pays.
Et pourtant, les réseaux SOROS constituent actuellement un système d’influence efficace devenu tentaculaire. Les hommes du spéculateur contrôlent insidieusement tant l’ONU que l’Union Européenne. Partout, sans tenir compte des spécificités locales, SOROS se montre décidé à imposer, à tout prix, un libéralisme de type occidental. L’objectif du spéculateur n’est pas de promouvoir la démocratie, mais de favoriser ses propres entreprises capitalistes et mondialistes.
La stratégie du spéculateur se veut multisectorielle. Elle englobe, à la fois, les activités relatives la promotion des droits humains, celles ayant trait au financement des émeutes dans différents pays ainsi que  l’instrumentalisation des divergences ethniques et la recherche des sanctions ciblées contre les autorités qui n’adhèrent pas à son système.
Dans sa démarche, des grands organes de presse, le Parlement européen, les organisations spécialisées du système des Nations Unies, les Ambassades accréditées chez nous sont utilisés comme  de simples pions participant directement à une stratégie.
Le champ du respect des droits humains apparaît, depuis quelques temps, comme l’arme de prédilection du spéculateur. Chacun se souvient de la convocation à l’île de Gorée au Sénégal, des mouvements citoyens, montés de toutes pièces et financés par le millionnaire SOROS.
Des chaînes de télévision à diffusion mondiale préparent le terrain en donnant à certains pays, dont le nôtre, une image d’un lieu en régression où dominent des violences de toute nature.
Le Parlement européen, temple théorique de la démocratie, mené par quelques leaders d’opinion, préparé par un lobbying puissant, se charge d’obtenir des sanctions ciblées contre des personnalités emblématiques qui n’adhèrent pas au projet impérialiste de la sphère SOROS.
Ici même au pays, des Ambassades se transforment en officines de préparation des politiciens et autres activistes pour affaiblir les assises du pouvoir. Certaines n’hésitent pas à financer directement des actions de propagandes voire des manifestations politiques violentes.
Les Congolais ont assisté médusés, lors de la 35ème session de la Commission des droits de l’homme à Genève à un acharnement difficilement compréhensible. Méprisant à souhait la souveraineté congolaise, certains membres Occidentaux de ladite commission ont voulu imposer, dans le cadre des massacres du Kasaï, une enquête internationale indépendante. C’est au terme d’un débat intense, entre les Africains et les Occidentaux, qu’un compromis fut trouvé pour que le leadership des investigations soit laissé aux Congolais et que les internationaux y participent comme Experts.
Mais voilà que sans attendre les conclusions de l’enquête demandée à Genève, le Haut-Commissariat aux Droits de l’homme a publié, au début du mois d’août, le résultat d’une enquête. Celle-ci concluant, selon des entretiens menés auprès de 96 déplacés, vulnérables et fragiles ayant fui les zones de violence pour l’Angola, que l’Armée nationale aurait participé à l’exécution de 251 personnes. Les enquêteurs du HCDH se sont-ils assurés de la solidité des témoignages recueillis auprès des personnes manifestement affaiblies ?
Quel sens donner alors à l’enquête décidée à Genève ? Avant  même que les Experts onusiens ne foulent le sol kasaïen et en dehors de tout respect du protocole accepté à Genève, l’ONU a déjà tiré ses conclusions. A juste titre, le porte-parole du Gouvernement congolais a répondu : « qu’il est prématuré et inopportun à ce stade de publier un quelconque rapport sur des témoignages peu crédibles, non vérifiés et recueillis unilatéralement par le Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDR) sur des personnes ayant fui à l’étranger la crise dans le Kasaï ».
Les responsables, les cadres et tous les patriotes partisans du respect de la souveraineté de notre pays doivent sortir de la naïveté consistant à croire que la pression que nous subissons actuellement viserait à établir une alternance démocratique en RDC.
Cousues de fil blanc, les manœuvres actuelles, comme le démontrent les activités des réseaux SOROS ne sont qu’une version révisée du vieux projet de balkanisation de la RDC. En fait, cette nouvelle stratégie vise à imposer Monsieur Moïse KATUMBI à la tête de notre pays, après en avoir déstabilisé les Institutions et les Autorités légitimes. L’objectif final étant, à travers cet homme de paille, d’aboutir à la dislocation de la grande RDC.
Ceci est cruel, diabolique et inacceptable.
 

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.