Le film «Malaria Business» pointe le silence coupable de l’OMS

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Une
enquête implacable de Bernard Crutzen sur les pressions exercées par
les groupes pharmaceutiques pendant que le paludisme poursuit ses
ravages. Un film à voir sur la RTBF (La Une), jeudi à 22h10 et à
découvrir dans l’extrait vidéo ci-dessous

Lorsqu’en 2016, le milliardaire Bill Gates
annonce qu’il va consacrer une partie de sa fortune à tenter d’éradiquer
la malaria en l’espace d’une génération, grâce à un nouveau vaccin en
cours de développement, la planète entière applaudit. On parle en effet
d’une maladie qui fait 500 000 victimes par an, en majorité des enfants.
Mais ce que la planète ignore, c’est qu’un remède naturel existe depuis
longtemps déjà. Il est à la fois peu coûteux et extrêmement efficace
mais l’OMS maintient un curieux embargo (euphémisme) sur son
développement depuis plus de 15 ans. Pourquoi ? Comment ? C’est ce que
le documentaire de Bernard Crutzen explique au terme d’une enquête
détaillée et rigoureuse, une démonstration implacable du Malaria business*** qui frappe notre planète.

Fièvres violentes, sueurs, anémie qui peut
dégénérer en coma à l’issue fatale, la malaria, maladie infectieuse
propagée par le moustique, est loin d’être bénigne. Dans certaines
régions, notamment en Afrique, un enfant sur 5 en meurt encore
aujourd’hui. Les médicaments permettant de se soigner restant à la fois
chers et parfois même dangereux comme en atteste l’artiste Stromae
durement touché durant sa tournée africaine. Un témoignage qui a fait le
buzz sur le net.

Il
y a deux ans, le chanteur Stromae était en tournée mondiale, il devait
notamment chanter au Rwanda. Il a donc pris un traitement préventif
contre le paludisme, le Lariam, et il a subi les effets secondaires
qu’une personne sur 10 000 subit lorsqu’elle prend ce traitement:
d’énormes crises d’angoisse, des hallucinations, une décompensation
psychique en fait. Le chanteur a dû interrompre sa tournée en urgence et
être rapatrié.

Se penchant sur l’histoire de la lutte
contre ce fléau, le documentaire rappelle comment les pays
industrialisés ont réussi à s’en prémunir, dès 1964, à grands renforts
de campagnes d’épandage d’insecticides. Cinquante ans plus tard,
l’Afrique, l’Amérique du Sud et une partie de l’Asie attendent toujours
son éradication.

Or l’histoire a permis de mettre en évidence
l’existence d’un remède naturel, à l’efficacité spectaculaire, connu en
Chine depuis des décennies. Pourtant, en raison du principe de
précaution, l’OMS en rejette l’utilisation, ce qui pourrait se justifier
si les raison sous-jacentes n’étaient que d’ordre médical. Or dans le
même temps, l’OMS freine la recherche sur le sujet, refusant également
de répondre aux questions des scientifiques et journalistes intéressés.

C’est l’histoire de ce scandale de santé
publique méconnu que retrace brillamment le film de Bernard Crutzen.
Convoquant les images d’archives pour retracer l’histoire de la maladie,
interrogeant les scientifiques concernés en Afrique, en Europe et aux
Etats-Unis, détaillant les recherches menées en divers points du globe,
suivant les bénévoles impliqués dans la défense et la promotion de
l’Artemisia Annua, plante aux vertus multiples, son verdict est
éloquent : partout où elle est utilisée, la plante non seulement sauve
des vies, mais guérit aussi durablement les malades. Ce qu’aucun
traitement officiel n’est parvenu à faire à ce jour.

«La publication des essais cliniques obligera bientôt l’OMS à revoir sa copie. L’omerta cessera» prédit le film par la voix de sa narratrice Juliette Binoche, porte-parole de cet incessant combat de l’ombre.

Ce documentaire rend hommage aux «insoumis de la recherche»
qui oeuvrent en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis afin que cesse ce
scandale. Porteur d’un message crucial, ce film fixe un cap légitime et
souhaitable en ce début d’année nouvelle.

« Malaria Business » devrait pousser ses spectateurs à propager ce
message de lutte et d’espoir et à exercer leur vigilance citoyenne pour
que cessent ces tergiversations incompréhensibles face à une urgence
sanitaire et humanitaire mondiale.

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