17.10.18 Réaction de la société civile du Nord-Kivu à la proposition de Leila Zerrougui (CongoForum)

D’après Edgar Mateso vice-président des forces vives du Nord-Kivu: "Si la Monusco a proposé qu’il y ait négociation entre les dirigeants congolais et les massacreurs en territoire de Beni, cela veut dire que cette force onusienne connait bien l’identité des tueurs à Beni," s’exclame ce cadre de la société civile du Nord-Kivu.
Or jusqu’à présent, ajoute-t-il, ni le gouvernement congolais ni la population, personne n’a été en mesure d’identifier les auteurs des atrocités  perpétrées en territoire de Beni. A cette structure citoyenne d’ajouter que si l’on emprunte la voie de la négociation, cela veut clairement dire que le pouvoir avoue avoir échoué militairement à endiguer la nébuleuse présumée ADF dans ce coin du Nord-Est de la RDC.
Et s’il faut se mettre autour d'une même table, la société civile exige que l’ennemi puisse d’abord présenter ses revendications pour que la partie gouvernementale puisse les évaluer aux fins de savoir si oui ou non elle peut  céder à ces réclamations et qu’il y ait des concessions entre les deux parties. D’où les forces vives exigent que la Monusco présente d’abord l’ennemi et ses revendications pour qu’on soit en mesure d répondre si oui ou non on peut aller à négociation car la Monusco est en train d’avouer que la voie militaire qui était la plus privilégiée a échoué argumente Edgar Mateso.
ROGER MULYATA, correspondant au Nord-Kivu.

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