1888 – Le partage politique de l’Afrique: d’après les transactions internationales …

par Emile Banning 

  Haut fonctionnaire, journaliste, écrivain, théoricien de la colonisation, docteur en philosophie et lettres. Il débuta comme journaliste à l’Écho du Parlement et fonctionnaire à la Bibliothèque royale. Rogier le muta aux Affaires étrangères, comme bibliothécaire-archiviste et traducteur. Son travail de conseiller historique lui permit de se distinguer, nourrissant de ses notes d’études tous les problèmes posés en son temps à notre diplomatie. Remarqué par Léopold II à qui il fournit une aide inappréciable dans les questions congolaises. C’est lui qui lance l’idée d’une conférence internationale de géographie qui prélude à la création de l’Association Internationale Africaine. Esprit indépendant, il n’hésita pas à prendre ses distances à l’égard de la politique royale, à partir de 1890. Délégué belge aux Conférences de Berlin 1884 ( Il contribue à y assurer la reconnaissance de l’État Indépendant du Congo.) et de Bruxelles 1890, il était membre de l’Académie royale de Belgique. Son œuvre occupe près de quatre pages dans le petit livre que lui a consacré Marcel Walraet en 1945. Retenons ses Mémoires politiques et diplomatiques et ses Origines et phases de la neutralité belge, ainsi que ses Réflexions morales et politiques. 
(Denoël Thierry, Le nouveau dictionnaire des Belges, Le Cri 1992)

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1888 – Le partage politique de l’Afrique: d’après les transactions internationales …

par Emile Banning 

  Haut fonctionnaire, journaliste, écrivain, théoricien de la colonisation, docteur en philosophie et lettres. Il débuta comme journaliste à l’Écho du Parlement et fonctionnaire à la Bibliothèque royale. Rogier le muta aux Affaires étrangères, comme bibliothécaire-archiviste et traducteur. Son travail de conseiller historique lui permit de se distinguer, nourrissant de ses notes d’études tous les problèmes posés en son temps à notre diplomatie. Remarqué par Léopold II à qui il fournit une aide inappréciable dans les questions congolaises. C’est lui qui lance l’idée d’une conférence internationale de géographie qui prélude à la création de l’Association Internationale Africaine. Esprit indépendant, il n’hésita pas à prendre ses distances à l’égard de la politique royale, à partir de 1890. Délégué belge aux Conférences de Berlin 1884 ( Il contribue à y assurer la reconnaissance de l’État Indépendant du Congo.) et de Bruxelles 1890, il était membre de l’Académie royale de Belgique. Son œuvre occupe près de quatre pages dans le petit livre que lui a consacré Marcel Walraet en 1945. Retenons ses Mémoires politiques et diplomatiques et ses Origines et phases de la neutralité belge, ainsi que ses Réflexions morales et politiques. 
(Denoël Thierry, Le nouveau dictionnaire des Belges, Le Cri 1992)

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