24 07 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
Sommaire
En ce mercredi 24 juillet 2019, la pressqe parue à Kinshasa évoque l’insécurité à l’Est, attribuée aux ADF ougandais. Les journaux parus ce matin à Kinshasa commentznt notamment la rencontre Tshisekedi-Kabila à la N’sele mais aussi sur la crise autour de la lutte contre la maladie à virus Ebola dans l’Est du pays. Une autre information qui retient l’attention de la presse congolaise est l’attente de la formation du gouvernement Ilunga Ilunkamba. Majis la vedette du jour est sans consteste la Grand Festival de la Mgouille qui s’annoce avec l’élection du bureau définitif du S&nat.
Insécurité à l’Est
Actualité.cd titre « Au moins 26 civils morts dans les attaques armées en moins d’une semaine »
Ce site s’intéresse à la résurgence des attaques armées ayant fait 26 morts en une semaine. Ces attaques sont attribuées aux combattants des rebelles ougandais des ADF, ainsi qu’aux hommes armés inconnus.
« Cela montre qu’il y a défaillance dans les opérations militaires. C’est pourquoi nous avons dit à la population de décréter une ville-morte, en attendant qu’on puisse enterrer nos amis qui ont été massacrés par les ADF », déclare à Actualite.cd, Noella Katungurweki, présidente de la société civile du territoire de Beni.
Sénat / Festival de la magouille
Le Potentiel, se focalisant sur l’élection du bureau définitif du Sénat, publie en manchette : « Comme Lokondo à l’Assemblée nationale, Sénat : une motion du FCC pour bloquer Bahati ». Le FCC ne veut pas changer de mode opératoire qui a prouvé son efficacité, constate Le Potentiel.
Après avoir écarté subtilement Henry Thomas Lokondo de la course à la présidence de l’Assemblée nationale face à Jeanine Mabunda, le FCC prépare une motion incidentielle qui devra, en plénière, disqualifier Bahati face à Thambwe Mwamba, « Les sénateurs acquis au changement sont prévenus », avertit ce journa.
Le Phare explique « Bureau du Sénat : comme Lokondo, Bahati sous la menace d’une motion »
« En dépit de la validation, par le bureau provisoire du Sénat, de sa candidature à la présidence du bureau définitif de cette institution, aux côtés de Thambwe Muamba et d’Eric Makangu, le sénateur Modeste Bahati ne serait pas au bout de ses peines. Selon des informations en circulation au Palais du Peuple, le FCC (Front Commun pour le Congo) aurait concocté un Plan B, dont la trame reposerait sur un projet de motion incidentielle à présenter par un de ses représentants à la Chambre haute du Parlement lors de la plénière de ce mercredi 24 juillet 2019, réservée à la campagne électorale.
Cette bombe à retardement aurait pour objet d’exiger l’invalidation de la candidature de l’Autorité morale de l’AFDC-A (Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés), au motif qu’il ne serait plus le représentant légal de ce regroupement politique, dédoublé de fait avec la montée à sa direction de Néné Nkulu, que les « Kabilistes » comptent soutenir comme sa nouvelle « Autorité morale ». Même si la démarche parait incongrue et tirée par les cheveux, compte tenu de la consignation, dans le dossier de candidature de Bahati, de toutes les pièces relatives à l’enregistrement et l’agrément de son regroupement politique par le ministère de l’Intérieur, en son nom, il semble que les architectes de la motion incidentielle ne reculeraient devant rien.
Le scénario en chantier pourrait ressembler, trait pour trait, à celui mis en œuvre contre Henri Thomas Lokondo, à l’époque où il s’était présenté comme challenger de Jeanine Mabunda à la présidence du bureau définitif de l’Assemblée Nationale. Mais, à la différence de Lokondo, qui n’est pas chef d’un regroupement politique au sein du FCC, car la plate-forme Palu et Alliés, sous la label duquel il avait déposé sa candidature, se trouve sous la direction de Gizenga Lugi, Modeste Bahati est le numéro un de l’AFDC-A, jouissant de la légalité et de la légitimité en tant qu’Autorité morale.
Par conséquent, dans l’hypothèse de l’activation effective, par le FCC, d’une motion visant son invalidation, les Sénateurs seraient confrontés à un terrible cas de conscience, à savoir soit rejeter ladite motion pour défaut de soubassement juridique, soit l’entériner et cautionner, du coup, une grave atteinte à la loi portant création et fonctionnement des partis et regroupements politiques. On rappelle qu’une des dispositions de ce texte interdit l’utilisation, à un parti ou regroupement politique, du nom, du sigle et des insignes d’un parti ou regroupement politique déjà existants. Logiquement, le Sénat ne peut fonctionner avec, en son sein, deux ailes AFDC-A. D’où, il devrait être exigé aux dissidents des preuves de l’existence légale de l’aile dédoublée ».
La Tempête des Tropiques titre « Bureau définitif du Sénat : Des candidats FCC sous la casquette des indépendants »
« Stratégies concoctées pour réduire la chance de certains potentiels vainqueurs
Une ambiance électorale sur fond de tension règne depuis lundi 22 juillet dernier au Palais du Peuple, siège du Parlement, où les 108 sénateurs récemment élus par les députés provinciaux vont devoir élire, ce samedi 27 juillet 2019, le Bureau définitif de la Chambre haute du Parlement.
Alors que les 18 candidats ayant postulé aux différents postes du futur Bureau démarrent officiellement la campagne électorale ce mercredi 24 juillet, pour tenter endéans 48 heures de convaincre, par leur programme, les 108 électeurs (109 si l’on y ajoute le sénateur à vie Joseph Kabila), l’attention des 80 millions des Congolaises et Congolais est déjà focalisée sur le duel qui opposera le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, candidat de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) au poste de Président de Sénat, à Alexis Thambwe Mwamba, candidat choisi par l’ex-Président de la République au nom du Front Commun pour le Congo, FCC en sigle.
La décision du sénateur Modeste Bahati, élu du Sud-Kivu et leader du Regroupement politique AFDC-A (2ème force politique en termes d’élus après les élections présidentielle et législatives du 30 décembre 2019) de briguer aussi le poste de Président du Sénat, malgré les intrigues, menaces et intimidations proférées contre lui par certains cadres, qui sont allés jusqu’à l’exclure de cette plate-forme politique, semble donner des insomnies aux ténors du FCC qui ne manquent pas d’imagination en encourageant le dépôt des candidatures par des membres de cette famille politique sous l’étiquette d’indépendants.
Compté parmi les sénateurs du FCC, Eric Makangu se présente aujourd’hui en indépendant à la surprise de plusieurs observateurs avertis, généralement bien informés sur le rappel à l’ordre caractérisant la famille politique de Joseph Kabila .Le jeu est connu. Présenté comme un candidat indépendant au poste de la Présidence du Sénat, l’homme ne serait en fait qu’un proche du FCC dont le rôle serait de brouiller les cartes contre le candidat AFDC-A !
N’étant pas dupes, les sénatrices et sénateurs sont appelés à voter en âme et conscience pour ne pas tomber pas dans ce piège de la diversion ».
Mediacongo.net annonce « Sénat : début de la campagne électorale pour l’élection du bureau définitif »
« La campagne pour l’élection du bureau définitif du Sénat a débuté ce mercredi 24 juillet 2019.
Les candidats aux différents postes dont dispose le bureau ont deux jours pour battre campagne et présenter leur projet de société à leurs pairs qui vont procéder au vote des 7 membres du bureau le samedi 27 juillet.
Un total de 18 candidats concourt pour les postes de présidence, première vice-présidence, deuxième vice-présidence, rapporteur, rapporteur adjoint, questeur et questeur adjoint.
Au final, 7 sénateurs seulement seront élus pour constituer le bureau définitif de la chambre haute du Parlement.
La campagne qui a débuté ce mercredi 24 prendra fin demain jeudi 25 juillet 2019 ».
Actu30.info
annonce de même le début de la campagne électorale pour
l’élection du bureau définitif du Sénat du 24 au 25 juillet 2019
au Palais du peuple.
Le décor planté au Palais du peuple
annonce déjà les couleurs de cette campagne. Les équipes de chaque
candidat posent encore les affiches. Tous les détails sont pris en
compte en vue de maximiser les chances de leurs candidats, décrit le
média en ligne.
Pour cette élection, le bureau provisoire du Sénat a retenu 18 candidats aux différents postes, indique le Bulletin de l’ACP.
Au poste de président, le bureau a retenu les candidats Alexis Thambwe Mwamba, Modeste Bahati Lukwebo et Georges Makangu. A la première vice-présidence : Samy Badibanga, Evariste Boshab, Mossaï Sanguma et à la deuxième vice-présidence : Michel Kanyimbu, Mbongemu Tibasima.
À quelques heures du début de la campagne électorale pour l’élection du bureau définitif du sénat, Joseph Zagabe, coordonnateur de la Société civile par excellence affirme que le candidat sénateur Modeste Bahati part favori à la tête du sénat pour ses qualités irréprochables. Une information à retrouver sur Dépêche.cd.
Formation du gouvernement Ilunga Ilunkamba.
A ce sujet, Cas-info.ca s’interroge : «Kabila chez Tshisekedi à la Nsele: bientôt le gouvernement ?»
Selon certaines sources proches de l’alliance FCC-CACH, leurs autorités morales respectives de ces plate-formes se sont rencontrées pour aplanir les divergences de vues qui bloquaient la mise en place du gouvernement, ajoute ce portail.
Peu avant cette rencontre, c’est Joseph Kabila qui avait reçu dans son bureau de la Gombe, au centre-ville de Kinshasa, les négociateurs de Cap pour le Changement (CACH) dont le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya. Leurs échanges ont également tourné autour de la formation du gouvernement, poursuit ce média en ligne.
Et Forum des As de renchérir : le principe de 65 membres est retenu pour le prochain gouvernement, soit « * 42 pour le FCC et 23 pour le CACH. »
« Quarante-huit heures après la rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, on en sait un peu plus sur la composition du prochain gouvernement. Le principe est d’aligner 65 membres, à raison de 42 pour le Front commun pour le Congo (FCC) et 23 pour le Cap pour le changement (CACH).
« Au sujet du Gouvernement, l’opinion sait que sa taille avait été fixée à 65 membres dont 42 pour le FCC et 23 pour le CACH », a rassuré le Secrétaire général de l’Union pour la Nation congolaise (UNC), Baudouin Mayo Mambeke qui s’est confié au journal Le Soft international.
Il a, par ailleurs, assuré que l’équation n’est pas pour autant résolue. » A ce jour, a-t-enchainé, les négociations portent sur l’attribution des responsabilités à chaque partie prenante. Ce travail est accompli à plus ou moins 95%. Il reste à finaliser pour que chaque camp remette la liste de ses membres choisis pour faire partie du Gouvernement de la République ».
Du temps pris par ces négociations, le Secrétaire général de l’Union pour la Nation congolaise a avoué que cette longue attente n’est qu’un prix à payer pour manger un bon repas.
« La durée de ces négociations ne profite ni au CACH ni au FCC. Encore moins au peuple. C’est tout simplement le prix à payer face à cette nouvelle donne politique à laquelle le pays fait face pour la première fois de son existence », a-t-il nuancé.
Face aux accusations du FCC à l’encontre du chef de l’Etat, sous prétexte d’entretenir ce retard pour présidentialiser la gestion de la RDC, Baudouin Mayo répond: « Il n’est pas vrai d’affirmer que la Présidence de la République profite de cette absence de gouvernement pour s’octroyer le monopole de la gestion de l’Etat. Il existe bel et bien un gouvernement avec un ministre des Finances qui gère les deniers publics et le portefeuille de l’Etat est géré par les partisans de l’ancien pouvoir. Il n’y a pas de monopole », a-t-il soutenu.
DE SIMPLES RUMEURS
Cet éclairage du Secrétaire général de l’Union pour la Nation congolaise, Baudouin Mayo Mambeke vient tordre le coup aux rumeurs entretenues dans l’opinion selon lesquelles le président Félix Tshisekedi a opposé son veto à la taille d’un gouvernement de 65 membres. Rien de tel. Le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba nommé depuis plus de deux mois devra prendre son mal en patience avant d’entrer en fonction »
Et FdA précise dans un second article «« RECEVANT HIER DES GOUVERNEURS DE PROVINCE PRESENTS A KINSHASA Sylvestre Ilunga Ilunkamba pour une nouvelle formule de collaboration avec le pouvoir central »
mercredi 24 juillet 2019
Il n’entend pas du tout attendre la mise en place effective du nouveau Gouvernement en gestation, pour commencer à travailler. Loin s’en faut ! Lui, c’est le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, nommé à cette fonction depuis le 20 mai dernier. Au même moment que les négociateurs des deux camps, à savoir le FCC et CACH, affinent les conciliabules autour de la formation du nouvel Exécutif, le successeur de Bruno Tshibala, se refuse tout attentisme dans l’oisiveté. C’est dire qu’il travaille déjà.
Au Kempinski Hôtel où il a provisoirement installé ses bureaux, Sylvestre Ilunga Ilunkamba accordent des audiences, aussi bien aux opérateurs économiques qu’à d’autres acteurs opérant dans différents domaines. A titre d’illustration, il a reçu hier mardi 23 juillet, des gouverneurs de province présents à Kinshasa. » Au cours de cette rencontre, il a été question, pour le nouveau Premier ministre, de mener ensemble avec ses hôtes, la réflexion sur le modèle de collaboration entre les provinces et le pouvoir central », renseigne à Forum des As, une source très proche du Premier ministre.
Par ailleurs, la même source explique que l’ultime objectif de ce nouveau modèle de collaboration, est de faire bénéficier les entités territoriales décentralises de l’accompagnement du pouvoir central. Plus précisément, les vingt-six provinces qui composent la RD Congo.
Dans une approche interactive, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, tel un habile médecin en face d’un patient, s’est laissé à l’écoute de ses hôtes. Et, l’occasion faisant le larron, chaque gouverneur a présenté un tableau synoptique de la situation qui prévaut dans sa juridiction politico-administrative. Autrement dit, des soucis dans le domaine de la sécurité intérieure, des infrastructures, des questions liées aux finances de la province, ainsi que les conditions de vie au quotidien, de leurs administrés respectifs. A l’issue d’un tour de table, il nous revient d’apprendre que des projets significatifs à impact visible, ont été également abordés au cours de cette audience.
ETABLIR L’ECHELLE DES PRIORITES
» Lorsque les besoins sont multiples et les moyens pour les satisfaire sont limités, il faut établir l’échelle des priorités », conseille le célèbre philosophe et économiste écossais Adam Smith. A la suite de cette sagesse fort expérimentée, le Premier ministre Sylvestre llunga Ilunkamba rappelle aux chefs des exécutifs provinciaux qu’ils ne devraient pas tout embrasser au même moment. Et donc, dans un environnement socioéconomique d’une précarité chronique comme celui de nos provinces, personne n’aurait la prétention de résoudre définitivement tous les problèmes.
Dès lors que tout est prioritaire, Sylvestre Ilunga Ilunkamba se refuse toute démagogie et n’entend pas, en même temps, se bercer d’illusions. Toutefois, il n’ignore pas qu’il faille commencer quelque part. Face à la complexité et l’immensité des défis à relever, le nouveau Premier ministre croit raisonnablement y aller méthodiquement, en établissant l’échelle des priorités.
L’objectif étant, selon lui, de déclencher mieux de booster le développement à la base. A savoir, la croissance économique des provinces dont la seule jauge reste l’amélioration du quotidien des populations. Question de donner suite au crédo « le PEUPLE D’ABORD », cher au Président de la république Flélix Antoine Tshisekedi.
Dans l’entre-temps, les Congolais ont leur regard tourné vers la coalition FCC-CACH, ayant la charge de former le gouvernement. A ce sujet, des sources concordantes renseignent que les négociations entre les deux camps seraient suffisamment avancées et même terminées depuis le lundi dernier. Optimistes, les mêmes sources pensent que le nouveau Gouvernement très attendu depuis près de six mois, pourrait finalement être prêt dans la première quinzaine du mois d’août prochain »
L’Avenir commente lui aussila rencontre Tshisekedi-Kabila à la N’seleet , titre à la Une : « Après le face-à-face Tshisekedi-Kabila, signe que tout va bien entre CACH et FCC ».
Ce quotidien qui commente le tête-à-tête de la Nsele entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, note que « cette rencontre de ces deux dignes fils du pays vient ainsi couper l’herbe aux pieds de ceux-là qui pensaient créer des problèmes là où il n’en existe pas, allant jusqu’à imaginer des scénarios impossibles ou catastrophiques. » L’Avenir y perçoit donc un « signe d’espoir pour un pays déterminé à aller de l’avant. »
Ebola/ Oly Ilunga
Le
Phare titre à la Une : « Parquet général près la Cour de
Cassation : plainte du SG à la Santé contre l’ex-ministre Ilunga
».
Il a, dans sa livraison d’hier mardi 23 juillet 2019,
qualifié la démission du Dr Oly Ilunga de son poste de ministre de
la Santé, dans un gouvernement réputé démissionnaire depuis deux
mois, « de fuite en avant », rappelle Le Phare dans ses
colonnes.
« Le Phare a, dans sa livraison d’hier mardi 23 juillet 2019, qualifié la démission du Dr Oly Ilunga de son poste de ministre de la Santé, dans un gouvernement réputé démissionnaire depuis deux mois, de fuite en avant. Le quotidien de l’avenue Lukusa ne croyait pas si bien dire. En effet, selon des échos en provenance des milieux judiciaires, le Secrétaire général à la Santé, Dr André Katukumbani Mupelela, a déposé récemment, au niveau du Parquet général près la Cour de Cassation, une plainte en bonne et due forme à charge de son ex-ministre de tutelle.
On laisse entendre que dès la réception de ladite plainte, le Procureur général près la Cour de Cassation, Flory Kabange Numbi, s’est empressé de saisir le Commissaire général adjoint chargé de la Police Judiciaire afin qu’il ouvre une enquête à ce sujet.
A ce stade de l’instruction préjuridictionnelle, le contenu de la lettre du Secrétaire général à la Santé est tenu ultra secret. Mais d’aucuns pensent que l’initiative de ce haut cadre de l’administration de la Santé pourrait être liée à des actes de grave mégestion, soit des fonds, soit des stocks des médicaments, ou encore des kits médicaux par le ministre démissionnaire de la Santé.
On retient néanmoins qu’au lendemain de la démission d’Oly Ilunga, plusieurs anonymes qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux comme dans les médias ont soupçonnés l’intéressé de n’être pas sorti les mains propres dans la gestion des fonds mobilisés par le gouvernement congolais ainsi que ses partenaires extérieurs dans la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola à l’Est du pays. Certains sont même allés jusqu’à l’accuser d’avoir transformé Ebola en fonds de commerce, en tirant les actions de riposte en longueur, afin de se faire suffisamment du beurre.
Des indiscrétions émanant du ministère de la Santé indiquent que cet ancien membre du gouvernement aurait également brillé par une grande opacité dans la gestion des fonds destinés à la lutte contre plusieurs maladies et aux campagnes de vaccination.
Certains observateurs pensent même qu’Oly Ilunga se serait précipité à démissionner dans le dessein de semer le doute dans les esprits et de se présenter, le moment venu, en victime de règlements des comptes au niveau de la présidence de la République et de son propre ministère.
En tous les cas, l’opinion tant nationale qu’internationale attendent impatiemment les conclusions de l’enquête policière en instance d’être ouverte à sa charge, ainsi que la suite que le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle compte y réserver. Une chose est certaine : ce n’est pas pour rien que le Secrétaire général à la Santé a mis en accusation son ancien ministre de tutelle. Dossier à suivre ».
L’Observateur aboutit à des conclusions assez semblableset titre : « Ebola en RDC, quid de la démission du ministre de la Santé ? »
Derrière le conflit d’organisation de la riposte contre la maladie d’Ebola né après la décision de Félix Tshisekedi de s’appuyer sur une équipe d’experts dans la conduite de la lutte contre cette épidémie dans l’Est de la République démocratique du Congo, il y a aussi le refus de l’expérimentation d’un vaccin belge, écrit le confrère.
« Le ministre s’était opposé dans une circulaire à l’introduction du deuxième vaccin produit par le laboratoire belge Janssen, filiale de l’Américain Johnson & Johnson, a indiqué son entourage », relayé par ce quotidien.
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