26 04 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
Sommaire
Les journaux parus dans la capitale congolaise en ce vendredi 26 juillet 2019, se focalisent essentiellement sur l’élection demain samedi du Bureau du Sénat qui mettra particulièrement aux prises, pour la présidence, Thambwe Mwamba et Bahati Lukwebo.L’élection des membres du bureau définitif du Sénat, prévue pour le 27 juillet, est au cœur des contenus exploités par les médias kinois. Ils commentent aussi les conséquences qu’Ebola inflige aux musulmans congolais. Il y a aussi, comme toujours, des rumeurs sur la formation du gouvernement…
Election du Bureau définitif du Sénat
Le Phare titre « Election du bureau du Sénat ce samedi : Thambwe-Bahati, le syndrome Kengo ».
Il indique que le poste qui focalise tous les regards est celui de président de cette institution, convoité par Alexis Thambwe Mwamba, qui est soutenu par le FCC alors qu’il se présente en « indépendant », et Modeste Bahati Lukwebo, « Autorité morale » de l’AFDC-A.
Sur papier, Thambwe Mwamba revendique une écrasante majorité numérique que certains de ses pairs estiment autour de 90 sénateurs. De son côté, Bahati Lukwebo affirme compter non seulement sur les 13 sénateurs de son regroupement politique, mais aussi tous les mécontents et indécis du FCC ainsi que ses nouveaux « alliés naturels regroupés » de CACH, du G7, du MLC et autres indépendants, compare le journal.
Le syndrome de Kengo, vainqueur inattendu contre Léonard She Okitundu, membre de l’ex-Majorité présidentielle, lors du scrutin de 2007, est dans tous les esprits, conclut le quotidien.
Le Nouvel observateur rappelle que la bataille pour le contrôle du Sénat connaîtra son épilogue samedi 27 juillet 2019.
Alexis Thambwe et Modeste Bahati croient qu’ils ont le soutien de la majorité des sénateurs FCC et CACH.
Pour ce bi-hebdomadaire, les deux candidats partent avec une égalité de chances. Thambwe Mwamba compte sur le respect du mot d’ordre de l’autorité morale du FCC aux sénateurs pour voter en sa faveur. Pour sa part, Modeste Bahati mise sur ses relations et il espère fédérer les sénateurs de l’opposition mais également ceux du FCC mécontents du choix porté sur Alexis Thambwe Mwamba, analyse le journal.
La Tempête des Tropiques titre « Ce samedi 27 juillet 2019 : Les Sénateurs face à leur conscience »
« La Campagne électorale des différents candidats au bureau définitif du Senat a été clôturée hier jeudi 25 juillet 2019. Lancée mercredi 23 juillet 2019, elle a débuté avec les candidats à la présidence, vice-présidence et deuxième vice-président. C’était donc, hier jeudi, le tour des candidats aux postes de questeur, questeur adjoint, rapporteur, rapporteur adjoint de présenter les grandes lignes de leurs programmes d’action devant les élus des élus.
Au cours de son allocution, la sénatrice Marie Josée Kamitatu Sona, premier secrétaire du bureau provisoire du Sénat et candidate au poste de rapporteur adjoint, a invité ses collègues sénateurs à lui accorder leurs suffrages. Elle les appelle à tenir compte de la qualité du travail qu’elle a abattu au bureau provisoire. Cette dernière a, par ailleurs, rassurer les sénateurs que sa façon de travailler va considérablement contribuer à l’amélioration de la dite chambre dénommée également chambre des sages.
Soutenant que sa candidature représente la jeunesse et la représentativité de la femme au sein des institutions, la dite candidate a sollicité le soutien de tous les sénateurs, des tendances politiques différentes, au cours de ces élections, pour la cause particulière des jeunes et des femmes.
Comme programme d’action, la candidate rapporteur adjoint et actuellement premier secrétaire du bureau provisoire du Senat, Marie Josée Kamitatu Sona plaide pour l’usage rationnel et suffisant des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) au Sénat. Ceci, affirme-t-elle, pour mieux gérer les archives et rester en contact permanent avec les élus.
« Nous avons constaté que les nouvelles technologies de l’information et de la communication ne sont pas encore suffisamment utilisées dans notre institution. Pourtant, elles sont nécessaires pour, par exemple, l’archivage électronique de notre documentation, l’interactivité entre sénateurs et les provinces sans oublier les populations de l’intérieur tout comme de la ville province », a-t-elle soutenu en promettant aux sénateurs de mettre tout son cœur à l’ouvrage pour servir au poste qu’elle pense lui revenir.
Par ailleurs, la candidate Marie Josée Kamitatu promet de faire du sénat une institution moderne en employant les médias sociaux pour rendre publiques les activités et informations liées à la chambre. Elle confirme avoir redynamisé le site web de la chambre haute du parlement.
« Nous avons redynamisé le site web de notre chambre parlementaire pour renforcer sa visibilité », a-t-elle déclaré.
De son côté, le professeur Moleka Liambi Jean de Dieu, âgé de 52 ans, fait du suivi des vacances parlementaires des sénateurs son cheval de bataille, s’il est élu rapporteur adjoint du Sénat.
Au poste de rapporteur, deux candidats ont successivement présenté leur programme devant leurs électeurs.
Le candidat professeur et écrivain Kaumba Lufunda qui sollicite les voix de ses collègues pour être leur porte-voix en leur promettant de veiller à la visibilité de la chambre à travers les médias sociaux.
Pendant que l’élu du Kwilu, Jean-Philibert Mabaya Gizi promet de s’investir pour le bon fonctionnement du bureau en mettant à profit son expérience avec le bureau sortant. « Je veillerai à présenter le calendrier de chaque session parlementaire à temps auprès du bureau et des sénateurs. Je serai le mémoire du bureau du sénat de la troisième législature et je servirai de pont entre notre chambre et d’autres institutions du pays », a-t-il indiqué.
Il sied de signaler ici que c’est le samedi 27 juillet 2019 que les membres du bureau définitif du Sénat seront connus ».
Le Potentiel titre « Bureau définitif du Sénat : jour J-1 – Au perchoir, le sprint final se joue entre Alexis Thambwe et Modeste Bahati. »
« Dans 24 heures l’on connaitra le successeur de Léon Kengo wa Dondo au perchoir du Sénat. Le challenge se joue entre l’AFDC-A Bahati Lukwebo et le FCC Thambwe Mwamba. Selon les sondages à la clôture de la campagne électorale au palais du peuple, les deux candidats seraient au coude à coude ; bref, un sprint serré est attendu ce samedi. Toutefois, quelle qu’en soit l’issue, l’élection du bureau définitif du Sénat aura laissé de profondes fissures au sein du FCC où une requalification s’impose désormais.
Ce samedi, la chambre haute du Parlement aura son bureau définitif. Au perchoir, le sprint final se joue entre Alexis Thambwe Mwamba, candidat désigné du FCC, et Modeste Bahati Lukwebo, candidat de l’AFDC-A, une dissidence du FCC.
Le FCC, qui a tenté par tous les moyens de disqualifier Bahati – bien avant le scrutin de ce samedi 27 juillet – n’est pas arrivé à réaliser son coup fourré. Si bien qu’au finish, son candidat, Thambwe Mwamba, devra se mesurer devant les urnes avec Bahati Lukwebo. À la clôture, hier jeudi au Palais du peuple, de la campagne électorale pour l’élection du bureau définitif du Sénat, les deux candidats au perchoir étaient presque au coude-à-coude, avec un léger avantage de Bahati qui a, apparemment, la faveur des sénateurs. Frondeur du FCC avec son regroupement politique l’AFDC-A, Modeste Bahati a sensiblement bousculé les lignes de la plateforme politique de Joseph Kabila.
Le FCC qui a cru refaire le coup de Lokondo à l’Assemblée nationale en disqualifiant Bahati par une motion incidentielle, s’est finalement buté à une montagne qu’il n’a pas pu dompter. Ainsi, ce samedi 27 juillet, on aura droit à un sprint final entre Bahati et Thambwe pour la succession de Léon Kengo wa Dondo.
En réalité, ce sont deux écoles qui s’affrontent. D’un côté, il y a Alexis Thambwe Mwamba qui incarne l’école de la loyauté et de la soumission absolue à l’autorité morale du FCC, en l’occurrence Joseph Kabila. De l’autre, il y a Modeste Bahati Lukwebo, qui incarne ce courant modéré du FCC mais surtout du refus de la soumission aveugle. Au fond, c’est aussi le reflet de cette minorité silencieuse du FCC qui subit et continue à subir toutes les humiliations et frustrations sans jamais broncher. Quid ?
La candidature de Bahati à la présidence du Sénat est celle de la révolte d’une frange du FCC qui attend s’affranchir du diktat du PPRD. C’est aussi ce champ de cygne qui annonce de profondes mutations au sein du FCC.
Il est dès lors évident qu’après l’épreuve du Sénat, les rapports de force au sein du FCC ne seront plus les mêmes. La ligne politique du FCC devrait en prendre un coup. Pour le FCC, il s’agit d’éviter à ce que d’autres regroupements ne soient emportés par le courant créé par Bahati.
Des lignes vont bouger dans le FCC
Quoi qu’il en soit, la révolte de Bahati, largement appuyée par son regroupement politique, l’AFDC-A, a démontré le côté négatif de la primauté de la pensée unique dans la gestion des ambitions au sein du FCC. Toutes les décisions de la plateforme relevaient du pouvoir discrétionnaire de son autorité morale, Joseph Kabila. Celui-ci s’appuierait sur un groupe restreint de proches collaborateurs se recrutant autour de Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC. Au-delà de Joseph Kabila, et de Néhémie Mwilanya, personne au sein du FCC ne participe à de grandes décisions politiques. Aussi des voix s’élèvent-elles pour inverser cette tendance.
Bahati a ouvert une brèche dans laquelle tous tentent de s’engouffrer. Au-delà de l’élection du bureau définitif du Sénat, c’est aussi l’avenir du FCC qui est en jeu ».
Le Grognon, journal satirique, pense plutôt que Modeste Bahati a fait la « bêtise du siècle » dans son « ébriété politique », montrant à la Une la caricature d’un homme tentant de frapper sur un lion au repos. Il présente le leader d’AFDC-A comme un « assoiffé du pouvoir » dont les prises de position ressemblent à s’y méprendre à « celles de l’opportuniste Jacques Dutronc ».
La
Prospérité revient sur le discours de campagne de Samy
Badibanga, candidat Premier-vice président du Sénat.
Ce
quotidien indique qu’à l’ère de l’alternance démocratique et
de la fin des mythes et des prophéties en RD. Congo, l’heure a
donc sonné, prévient-il, pour que les acteurs politiques majeurs,
quelles que soient leurs tendances, puissent éviter tout ce qui peut
conduire à l’apocalypse et déboucher, finalement, sur un échec
inadmissible. D’où le titre du journal : « Le Sénat doit être
une plateforme transpartisane », tiré du discours de l’ancien
Premier ministre.
« *Discours vif. Esprit patriotique. Message clair. Appel pathétique.
Badibanga était ce mercredi 24 juillet 2019 devant les Sénateurs pour se prêter à la pédagogie de la compétition électorale ouverte en vue de l’installation du Bureau Définitif du Sénat. Ce jour-là, en effet, alors qu’il savait pertinemment bien qu’il affrontera une réalité politique, celle d’un ticket FCC alignant Evariste Boshab Mabudj Mabilenge au même poste qu’il courtise, Samy Badibanga Ntita a, plutôt, placé la dragée loin de langages calqués sur des clichés du passé, ni sur des portraits abstraits des considérations mirobolantes autour des clivages politiques. Plus que mesuré, il a choisi les mots et indiqué la portée de ce que pourrait être sa contribution pour diriger le Sénat autrement et, surtout, pour faire bouger les lignes dans le sens du progrès dans le travail de cette Chambre constituée des élus des élus.
A l’ère de l’alternance démocratique et de la fin des mythes et des prophéties en RD. Congo, l’heure a donc sonné, prévient-il, pour que les acteurs politiques majeurs, quelles que soient leurs tendances, puissent éviter tout ce qui peut conduire à l’apocalypse et déboucher, finalement, sur un échec inadmissible.
Il propose, par contre, aux Sénateurs de faire le pari de l’intelligence collective.
Samy Badibanga Ntita, candidat au poste de Premier Vice-Président, veut, en effet, faire tourner le Sénat comme une plateforme transpartisane, comme une machine au service des ambitions de la République et comme, enfin, une chambre spécialisée en recherche du consensus et de la culture de l’esprit du dialogue.
A cœur ouvert, il recommande à ses Collègues Sénateurs de préférer les équilibres négociés dans la concertation plutôt que les solutions imposées. Donc, ‘’pas d’opposition systématique. Mais pas, non plus, d’adhésion automatique’’, a-t-il soutenu, le mercredi 24 juillet dernier, lors de la présentation de sa vision destinée à éclairer la lanterne de ses potentiels électeurs, pour un vote en âme et conscience au niveau de la Première Vice-Présidence du Sénat ».
Ebola pénalise les musulmans congolais
Les autorités saoudiennes ont refusé d’accorder les visas aux pèlerins musulmans provenant de la République démocratique du Congo, pays frappé par une épidémie d’Ebola considérée par l’Organisation mondiale de la santé comme une urgence sanitaire de portée internationale, indique Actualite.cd.
La communauté islamique au Congo (COMICO) qui facilite chaque année l’obtention des visas aux pèlerins musulmans avant et après la fête de Tabaski, explique le site web, a vu ses demandes de visa rejetées par les autorités de l’Arabie saoudite.
Pour le secrétaire général du comité transitoire de la COMICO, l’iman Djuma Twara, cette décision émane « du ministère du Pèlerinage de l’Arabie Saoudite, note Le Potentiel.
IlungaIlunkamba / Gouvernement
« Lutte contre la corruption : Sylvestre Ilunga sur la même ligne que Fatshi », titre Forum des As
« Hier le Premier ministre a été visiter l’Observatoire congolais d’éthique professionnelle ».
« Cette descente survient près de deux semaines après la cérémonie commémorative de la 1èreJournée africaine de lutte contre la corruption que le chef de l’Etat avait présidée le 12 juillet dernier à Kimpesky Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa.
A cette occasion, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait annoncé une série de mesures qu’il comptait prendre dans un proche avenir pour lutter efficacement contre la corruption sous ses différentes formes en RDC. FATSHI avait également promis qu’il allait, dans un avenir proche, signer et déposer les instruments de ratification de la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Sur le plan institutionnel, le Chef de l’Etat avait annoncé la création sous peu, au sein de son cabinet, d’un service spécialisé dénommé » Coordination pour le changement de mentalité « , (CCM), qui aura entre autres missions, d’assurer la prévention, la sensibilisation et la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs.
Sur la même ligne que le chef de l’Etat, le Premier ministre, celui-là même qui est chargé de porter cette vision (lutte contre les antivaleurs), commence par visiter l’Observatoire congolais d’éthique professionnelle.Le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba s’est imprégné hier jeudi 25 juillet des réalités devant conduire l’action gouvernementale pour la mise en place des conditions de déclenchement du développement du pays. C’était au cours de sa première visite de travail dans les locaux de l’Observatoire Congolais d’Ethique Professionnelle (OCEP).
Reçu par le Directeur de cabinet du Ministre de la Fonction publique, Me Nlandu, et du Directeur Général de l’OCEP, le Professeur St Augustin Mwendambali, le Premier Ministre s’est imprégné de toutes les réalités de la lutte contre la corruption.
Pour le Chef du Gouvernement, » la lutte contre la corruption est un élément essentiel pour maximiser les recettes publiques et pour redonner à l’administration publique son rôle central d’appui au fonctionnement optimal de l’Etat ».
D’après Ilunga Ilunkamba, cette descente sur terrain était importante dans la perspective de mise en place des conditions de déclenchement du développement de la RDC.
Organe étatique qui s’occupe de la promotion de l’éthique et de la lutte contre les antivaleurs en RDC, l’OCEP est placé sous la tutelle du Ministère de la Fonction publique et jouit d’une autonomie administrative et financière. Son siège social est établi, à Kinshasa et des antennes en provinces.
Il a entre autres missions d’assurer, dans les milieux professionnels et auprès du public, la promotion, la diffusion, la vulgarisation et le suivi du Code de conduite de l’agent de l’Etat.
Aussi, il propose aux autorités compétentes les mesures appropriées pour prévenir et sanctionner les violations des dispositions du Code de conduite de l’agent public de l’Etat.
Signe que le successeur de Bruno Tshibala ne se tourne pas les pouces. Au Contraire, tel un joueur de football, il s’échauffe pour monter sur le terrain ».
La Tempête des Tropiques rappelle que « Publication du gouvernement Ilunga Ilunkamba : Le dernier mot revient à Félix Tshisekedi »
« Il faut attendre l’aval du Président de la République après un tri sur les noms proposés par les parties concernées dont 3 pour chaque ministère
« Le tweet de la Conseillère en charge de la communication à la Présidence de la République sur la photo prise à la résidence secondaire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo autour d’une table avec l’Autorité morale du FCC a fait dire à plusieurs personnes de l’imminence de la publication du gouvernement dirigé par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Surtout que la tension qui était d’un cran autour de la question s’est juste dissipée sans explication très claire.
En plus de la fameuse photo qui montre seul le Président Félix Tshisekedi soulevant son verre de champagne en face de Joseph Kabila, apparemment de marbre à coté de Didier Kazadi Nyembue et d’Antoine Ghonda Mangalibi, un communiqué en circulation indique la fin des concertations tenues à plusieurs endroits à travers la RDC.
Le gouvernement sera, d’après ce document, composé de 65 personnes dont 42 en provenance du Front commun pour le Congo (FCC) et 23 du Cap pour le changement (CAP). Du coté des ministères régaliens qui ont fait l’objet de maintes discussions, les Finances et la Justice reviennent au FCC pendant que les Affaires étrangères, l’Intérieur et le Budget sont confiés au CACH.
Après cette répartition qui écorne la qualité constitutionnelle du Magistrat suprême de la Nation, il est convenu que chaque famille politique dépose trois noms destinés à chaque ministère en vue de permettre au Chef de l’Etat de bien faire le choix. La société civile et d’autres acteurs politiques tiennent à voir des personnes intègres dans le premier gouvernement de l’ère Fatshi.
La liste des candidats ministres en circulation ne reflètent pas tellement l’esprit ayant prévalu lors des négociations qui ont pris plus de temps sur les terminologies changement, défendu par le CACH, et la continuité, à laquelle s’acoquinait ou semble s’attacher le FCC qui est encore loin d’accepter les partenaires politiques du CACH, mais visibles dans les rangs de cette famille politique sur les documents en circulation. L’AFDC-A reconnue légalement par le ministère de l’Intérieur risque de relancer de nouveau le débat autour de la composition du gouvernement.
Ceux qui croyaient à la publication du gouvernement ce week-end peuvent en tout cas déchanter. Hors de question pour tout analyste politique de voir un dirigeant se laisser faire sans en avoir l’issue du bureau définitif du Sénat dont le Président est son suppléant »
Divers
« Mabaya accusé pour détournement d’USD 2, 34 millions », révèle AfricaNews. Cette accusation vient de membres du personnel des cabinets de l’ancien bureau du Sénat qui ont décidé de porter plainte contre l’ancien questeur Jean Philibert Mabaya auprès de l’administrateur principal de la sécurité intérieure. Les 2, 34 millions de dollars, précise le trihebdomadaire, étaient destinés aux indemnités de sortie de ce personnel. Ce dernier reproche aussi l’ancien collaborateur de Léon Kengo wa Dondo le « cumul du trop perçu sur l’achat des véhicules à crédit ».
Entretemps, Congo Nouveau s’indigne, dans son éditorial, qu’au moment où à Kinshasa l’on trinque pour des compromis politiques qui précèdent l’accès à la « mangeoire gouvernementale » et l’on met tout en jeu pour la course au postes du Bureau du Sénat, à l’Est du pays, aucun jour ne passe sans apprendre le massacre des Congolais à Beni, Goma et Ituri.
Ce trihebdomadaire démontre que le rétablissement de la sécurité dans l’Est du pays devrait normalement être la priorité des priorités actuellement. « La deuxième priorité devrait être la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui continue à faire des ravages. La création d’un secrétaire technique sous le contrôle du chef de l’Etat est une initiative à encourager. »
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