01 08 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Sommaire
En ce jeudi 1° août 2019, un grand silence s’est abattu une fois de plus sur les médias de Kinshasa. Et aucune explication n été donnée à ce sujet, même par les sites qui ont actualisé quelque peu à partir de sources étrangères. On sait ainsi qu’à la suite de nouveaux cas d’Ebola, la frontière a été fermée entre la RDC et le Rwanda, que l’on croit en savoir un peu plus au sujet du futur gouvernement Ilunkamba, que les magistrats sont en grève et que JP Bemba va devoir faire face à de nouveaux ennuis judiciaires, civils cette fois, au sujet de la succession de son père.
Futur gouvernement
«Cach décroche l’Intérieur, Affaires étrangères et l’Economie » nous dit Médiacongo, en se basant surLa Libre Afrique – le 01.08.2019
Comme annoncé depuis vendredi dernier et confirmé lundi, le futur gouvernement Ilunga, attendu depuis 7 mois, sera composé de 65 membres dont 42 issus du FCC (largement majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat) pour 23 venus de Cach.
Dans cette équipe, on retrouvera 48 ministres ( 31 du FCC et 17 de Cach) et 17 vice-ministres (11 pour le FCC et 6 pour Cach).
La grande question était de savoir si Cach pourrait obtenir quelques ministères régaliens. La réponse est clairement oui. La longueur des négociations aura au moins permis à la mouvance de Tshisekedi-Kamerhe de décrocher les postes de l’Intérieur, de l’Economie et des Affaires étrangères. Il décroche aussi le ministère du Budget.
Répartition des ministères
Justice : FCC
Intérieur, sécuritén affaires cutumières : CACH
Défense : FCC
Affaires étrangères : CACH
Coopération internationale, intégration et francophonie : FCC
Décentralisation et réforme institutionnelle : FCC
Droits humains : FCC
Relation avec le Parlement : FCC
Communications et médias : CACH
Action humanitaire et Solidarité nationale : FCC
Ministre près du président de la République : CACH
Ministre près du Premier ministre : FCC
Ministre délégué à la Défense : CACH
Ministre délégué à l’Intérieur et aux Affaires coutumières : FCC
Plan : FCC
Finances : FCC
Budget : CACH
Portefeuille : FCC
Economie : CACH
Industrie : FCC
Commerce extérieur : FCC
Classes moyennes et PME : FCC
Tourisme : CACH
ITPR : FCC
Mines : FCC
Ressources hydrauliques : CACH
Hydrocarbures : CACH
Environnement : FCC
Transports et voies de communication : FCC
PTNTIC : CACH
Agriculture : CACH
Pêche et élevage : FCC
Développement : FCC
Artisanat et formation professionnelle : CACH
Aménagement du territoire : FCC
Urbanisme : FCC
Santé : CACH
Affaires sociales : CACH
EPST : FCC
ESU : FCC
Recherche scientifique : FCC
Formation professionnelle : CACH
Genre : FCC
Emploi : FCC
Fonction publique : FCC
Jeunesse : CACH
Sports : FCC
Cultures et Arts : FCC
Vice-ministres
Justice : CACH
Intérieur : FCC
Affaires étrangères : FCC
Coopération, intégration et francophonie : FCC
Plan : FCC
Finance : CACH
Budget : FCC
Economie : FCC
ITPR : CACH
Environnement : CACH
Ressources hydrauliques : FCC
Hydrocarbures : FCC
Transports et voies de communication : FCC
Santé : FCC
EPTS : CACH
ESU : CACH
Fonction publique : FCC
Grogne des magistrats
Top Congo annonce « Palais mort » décrété par les magistrats presque suivi partout au pays »
« Répondant au mot d’ordre lancé la veille, par leur syndicat à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Kinshasa, les magistrats ont observé ce mercredi 31 juillet une journée « Palais mort », pratiquement suivie sur l’ensemble du pays, dans l’objectif de réclamer l’amélioration des conditions de travail dans le secteur.
Dans la ville de Kinshasa, les hommes en toge ont organisé une marche « pacifique », allant du Palais de Justice jusqu’au Palais de la nation, où ils ont déposé un mémorandum.
Parallèlement à ce mouvement des magistrats, les agents de la police judiciaire ont aussi réclamé leur mécanisation et le paiement des arriérés. Certains d’entre eux accusent plus de 15 ans d’arriérés.
Dans la province du Nord-Kivu, alors que le service minimum est organisé au parquet près le tribunal de grande instance de Goma, les magistrats du ressort de la Cour d’appel du Nord-Kivu eux, ont décidé de partir et d’entrer dans une grève sèche, ce jeudi 1er août. Après une réunion tenue au Tribunal de grande instance de Goma, ces professionnels de la justice ont affirmé se joindre à leurs collègues de plusieurs autres juridictions du pays, qui revendiquent le paiement de leur salaire selon le nouveau barème déjà déposé au ministère du budget.
Dans la province du Kasaï, précisément dans la ville de Tshikapa, les portes des Cours et tribunaux ainsi que du parquet de grande instance sont restées fermées et aucune audience n’a pu avoir lieu. Certains magistrats ont préféré rester à la maison.
« Le mouvement n’est pas coordonné et son impact limité par le nombre [réduit, moins de 10] juges » sur place, constate Jean-Louis Midagu, premier président de la Cour d’appel du Kasaï.
En Ituri, aucun magistrat ne s’est présenté au palais de Justice.« Les différentes promesses d’augmentation de salaires ont été faites d’abord par l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila puis par son successeur, Félix Tshisekedi, il y a quelques mois », a confié à TOP CONGO, un des magistrats grévistes qui a requis l’anonymat. Il se dit, en outre, inquiet de la non-réalisation de ces promesses, vécues comme une véritable casse-tête ».
Le président du Tribunal de grande instance de Bunia, Thomas Kayembe, accuse les magistrats de l’Ituri, en débrayage depuis la journée de lundi 29 juillet dernier, d’avoir vicié la procédure administrative de grève. Pour Thomas Kayembe, ces grévistes sont tout simplement « considérés comme absents » et promet de faire, le plutôt possible, un rapport à sa hiérarchie à Kinshasa, afin d’obtenir l’interpellation des concernés.
Le procureur du parquet de grande instance de l’Ituri, Orson Bafowa quant à lui, s’étonne que « les juges grévistes restent chez eux, au lieu de venir montrer leur mécontentement sur le lieu de service, afin de trouver gain de cause ».
Pas de grève des magistrats à Matadi
Aucun mouvement de grève n’a été observé jusque-là à Matadi, dans la province du Kongo central. Partout dans la ville portuaire, les tribunaux, parquets et cours ont ouverts et les activités se sont déroulées normalement. Un agent du Tribunal de grande instance rencontré, à l’occasion, indique même qu’il n’y a pas eu de « grève programmée à ce jour. Pour preuves, les dossiers à traiter sont affichés sur les différentes valves et les avocats barreau de Matadi viennent faire le suivi pour leurs clients »
« Nous nous préparons d’ailleurs pour les vacances judiciaires qui interviendront le 15 août prochain », annonce-t-il.
La société civile de Matadi s’est opposée au déclenchement de la grève des magistrats, au motif que « l’arrêt du travail a toujours entraîné beaucoup de conséquences néfastes dans le suivi des dossiers des clients par les avocats », pointe Jean Matondo Mena, un acteur des forces vives locales, qui lance un appel auprès des instances judiciaires pour qu’une solution soit trouvée en amont, avant que la situation ne dégénère ».
Succession Bemba
L’Info
en Ligne des Congolais de Belgique
annonce
« Héritage
Jeannot Bemba, Jean-Pierre Bemba devant la justice belge en septembre
2019 ».
« C’est une saga judiciaire dont l’ancien
vice-Président congolais Jean-Pierre Bemba se serait passé :
Au
début du mois de septembre 2019, J-P. Bemba devra comparaître en
justice suite à une citation initiée en date du 1er juillet 2019
par madame Bemba Moninga Monica ainsi que ses trois frères Kevin,
Eric et Dembo.
À Kinshasa, Mbembo Bemba un autre fils de
Jeannot Bemba a également porté plainte contre Jean-Pierre Bemba
devant la justice congolaise pour les mêmes raisons : opacité dans
la gestion de l’héritage de leur papa.
Quelle est la pomme de
discorde ?
À son décès en 2009 à Bruxelles, Jeannot Bemba
Saolona, richissime homme d’affaires congolais avait laissé
plusieurs biens immobiliers, des comptes en banques, des
sociétés…
Mais avant de mourir, Jeannot Bemba avait pris
soin de rédiger un testament qu’il avait protégé en Belgique. Et
dans ce testament, Jeannot Bemba Saolona a indiqué les modalités de
partage du patrimoine de la succession.
Hélas depuis dix ans
les biens laissés ont été gérés dans une grande opacité et
certains des enfants Bemba n’ont jamais rien eu.
Fatigués
d’attendre, ils ont décidé de porter l’affaire en justice. Le
Conseil des trois frères est Me Gérard Ewango de Paris.
Ainsi
à Bruxelles, Jean-Pierre Bemba devra affronter sa sœur cadette
ainsi que ses trois frères au mois de septembre 2019, lors de la
rentrée judiciaire.
Au fur et à mesure de l’évolution du
dossier, notre journal ne manquera pas de donner toutes les
informations disponibles.
Une véritable saga judiciaire en
perspective ».
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© CongoForum, le jeudi 1° août 2019