17 09 19 REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)
Sommaire
Les journaux parus dans la capitale congolaise en ce mardi 17 septembre 2019 commentent largement le séjour en Belgique du Président Félix Tshisekedi Tshilombo, la session ordinaire de l’Assemblée nationale,la gratuité de l’enseignement de base et les vérités de Samy Badibanga.
Félix Tshisekedi en Belgique pour sa 1er visite officielle en Europe.
Le Phare titre « F. Tshisekedi depuis hier à Bruxelles »
« Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, est arrivé à Bruxelles hier lundi 16 septembre 2019 en fin d’après-midi, en compagnie de son épouse, Denise Nyakeru. C’est par l’aéroport militaire Melbroek qu’il est entré dans la capitale belge, pour un séjour officiel de quatre jours. Il est prévu notamment des rencontres au sommet avec plusieurs autorités belges, notamment avec le Premier ministre Charles Michel ce mardi 17 septembre dans la matinée au Palais d’Egmont et ensuite avec le Roi Philippe à la mi-journée au Palais royal. Une photo officielle du président congolais et du souverain belge, avec leurs épouses, Denise Nyakeru et la Reine Mathilde est également inscrite au programme.
Le président Félix Antoine Tshisekedi devrait prononcer un discours au siège de la Fédération des Entreprises de Belgique, au cours d’une séance dite académique.
Une visite au port d’Anvers, au centre international de commerce du diamant et à l’Institut de Médecine Tropicale est annoncée pour le mercredi 18 septembre.
La visite de l’Université de Liège, un déjeuner à Louvain-La-Neuve ainsi qu’un face-à-face avec la diaspora congolaise de Belgique et d’Europe figurent au menu de la journée du jeudi 19 septembre. Pour cette dernière rencontre, c’est le palais du Heysel, à Bruxelles Expo, qui a été choisi comme cadre d’accueil ».
« Félix Tshisekedi est arrivé en Belgique pour sa 1re visite officielle en Europe » annonçait la RTBF au soir du 16.09.2019,
« Le président congolais Félix Tshisekedi est arrivé en Belgique lundi pour sa première visite officielle dans l’ex-puissance coloniale, avec l’intention de normaliser une relation bilatérale particulièrement éprouvée lors des dernières années de la présidence Kabila.
Son avion a atterri en fin de journée à l’aéroport militaire de Melsbroek. Ce soir, un dîner est offert par le Premier ministre au Lambermont, la résidence de fonction des chefs du gouvernement fédéral. Après cette journée officielle de demain, Félix Tshisekedi consacrera deux jours de travail dans les trois Régions
Félix Tshisekedi avait effectué un déplacement en avril à Washington, où il avait été reçu par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Mais c’est la première fois qu’il se rend en Europe depuis qu’il a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo.
La visite officielle en Belgique doit durer 24 heures, avec notamment au programme une invitation à déjeuner mardi chez le couple royal, Philippe et Mathilde, avant un discours devant le patronat de la Fédération des entreprises belges (FEB) à Bruxelles.
Mercredi, le président congolais sera en « visite de travail », à Anvers, en Flandre, et à Gembloux, en Wallonie, pour soigner le lien avec les deux communautés linguistiques, néerlandophone et francophone. Un rendez-vous est prévu à Anvers avec l’industrie diamantaire. Il doit aussi être reçu jeudi par le président sortant de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Pour le chef de la diplomatie belge Didier Reynders, qui doit accueillir Félix Tshisekedi à l’aéroport lundi en fin d’après-midi, la visite vise à rétablir « progressivement » une relation qui a souffert depuis 2015 et la volonté affichée par l’ex-président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat. Ce dernier avait finalement renoncé en août 2018, un geste salué par la Belgique.
Une visite pour consolider la réconciliation avec Belgique
« Mais il a fallu plusieurs mois, jusqu’en avril, pour que l’ancienne puissance coloniale accepte le résultat contesté des élections, alors que Joseph Kabila a gardé la majorité au Parlement et que ses partisans occupent des postes-clés au gouvernement. « On sait que les relations entre nos deux Etats ont connu beaucoup de hauts et de bas, nous venons de très bas sous l’ancienne présidence, on va essayer de remonter étage par étage, sans brusquer les choses », a affirmé Didier Reynders au quotidien La Libre Belgique.
De son côté, Félix Tshisekedi dit attendre de cette visite une reprise de la coopération militaire belgo-congolaise et la promesse d’aides pour « renforcer » les systèmes de santé et d’éducation dans son pays, parmi les plus pauvres du monde. « Cependant, compte tenu d’un passé récent, la Belgique demeure assez frileuse et ma crainte, c’est que le capital de sympathie disparaisse », met-il en garde dans le journal Le Soir.
Les engagements de la Belgique, actuellement sans gouvernement de plein exercice, devraient se limiter à des protocoles d’accord ou lettres d’intention dans la défense, les finances et le développement. Est notamment prévue la reprise du versement direct à Kinshasa des fonds de la coopération qui avaient été gelés par Bruxelles début 2018 ».
L’Info en ligne des Congolais de Belgique titre«Félix Tshisekedi à Bruxelles en Chef de l’Etat »
« C’est à 19h10 heure de Bruxelles que l’avion présidentiel congolais a atterri à l’aéroport militaire belge de Melsbrook(sic) .
Dès que l’avion présidentiel a été annoncé, tous ceux qui étaient dans la cafétéria de l’aéroport se sont précipité au balcon dans un désordre indescriptible et une hystérie collective, et les militaires commis à la sécurité ont été débordés. Il y avait risque car le balcon ne pouvait contenir que 30 personnes au maximum.
À sa descente d’avion le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu droit aux honneurs militaires et a été accueilli par Mr Didier Reynders, Ministre belge des affaires étrangères. On notait aussi la présence de plusieurs ambassadeurs accrédités à Bruxelles. Dès que le Président congolais est entré dans sa voiture, les centaines de personnes ont quitté l’aéroport afin de lui faire une haie d’honneur.
Ne sachant de quel côté le cortège présidentiel s’était dirigé, toutes ces personnes ont fait en vain des allées retour entre les différentes sorties.
Ce qui a bloqué durant près d’une heure la Chaussée d’Haecht. La police mettra beaucoup de temps pour réussir à discipliner toutes ces personnes qui tenaient à tout prix à voir de près leur Chef de l’Etat.
L’accueil réservé au Président Tshisekedi a été sans pareils.Les responsables de la mobilisation peuvent être fiers d’eux-mêmes.
La dernière fois qu’un Président de la RD Congo avait visité la Belgique, c’était Joseph Kabila, il y a de cela 12 ans. Parti de la Belgique comme simple résident, Félix Tshisekedi rentre en Belgique en Chef d’Etat ».
Le correspondant à Bruxelles de Afriwave n’est pas moins enthousiaste et écrit « Félix Tshisekedi a atterri à Bruxelles dans une effervescence débordante »
« C’est par une porte dérobée et pour de raisons de sécurité que le cortège présidentiel a été exfiltré de l’aéroport militaire de Melsbroek. Et ce, à cause d’une effervescence populaire des congolais venus en masse qui a débordé les forces de la police.
Arrivé quelques instants avant, le président de la République et son épouse sont descendus du véhicule officiel pour saluer leurs nombreux compatriotes rassemblés à l’entrée de l’aéroport.
Il faut dire que cet après-midi dans la capitale belge, même le plus chaud et vivant quartier congolais de Matonge d’Ixelles était calme comme vidé de son monde. La mobilisation entamée depuis des jours par les différentes diasporas et des bus mis à disposition au niveau de l’ambassade rue Marie de Bourgogne ont déversé une foule impressionnante des congolais dans cet aéroport militaire souvent plus calme ».
La Prospérité titre « Bruxelles: tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et le Roi Philippe aujourd’hui »
« Le président Felix Tshisekedi qui est arrivé ce lundi 16 septembre en Belgique par l’aéroport militaire de Melsbroeck va déjeuner mardi 17 septembre chez le couple royal, Philippe et Mathilde, avant un discours devant le patronat de la Fédération des entreprises belges à Bruxelles, rapporte l’agence France presse.
Dans son programme, il est inscrit que le Président Félix Tshisekedi va rencontrer le Roi Philippe ainsi que le Premier ministre belge ce mercredi 18 septembre. Outre ces deux rencontre, le chef de l’Etat sera également en « visite de travail », à Anvers (Flandre) – pour visiter le grand port maritime, le centre d’expertise de diamants et le centre international de la médecine tropicale et à Gembloux (Wallonie), pour soigner le lien avec les deux communautés linguistiques, néerlandophone et francophone.
Au cours de cette circonstance, quatre « mémorandums d’entente et lettres d’intention » seront signés pour relancer justement l’appui aux institutions et aux finances congolaises afin de remettre sur les rails la coopération militaire notamment, les projets de coopération au développement et les relations diplomatiques.
D’autre part, une rencontre avec la diaspora congolaise et les responsables de la chambre de commerce belgese se trouvent au programme. Ce qui justifie aussi la présence d’une forte délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).
Ce déplacement intervient au moment où les deux pays tentent tant soit peu, à normaliser les relations bilatérales, souvent en mauvais terme, entre la RDC et la Belgique. En effet, dans cette visite de travail en Belgique, il est question d’abord de sceller la réconciliation entre la RD Congo et la Belgique qui depuis quelques années, était dans une forme de guerre froide. Un grand signal dont se félicite la Belgique car, pour elle, cela signifie que les relations entre les deux pays sont désormais normalisées.
Pour le chef de la diplomatie belge Didier Reynders, la visite de Félix Tshisekedi vise à rétablir « progressivement » une relation qui a souffert depuis 2015. « On sait que les relations entre nos deux Etats ont connu beaucoup de hauts et de bas, nous venons de très bas sous l’ancienne présidence, on va essayer de remonter étage par étage, sans brusquer les choses », a déclaré Didier Reynders.
S’inscrivant dans cette même pensée, le Président de la République juge également ces relations avec le royaume belge primordiales. Félix Tshisekedi attend de cette visite une reprise de la coopération militaire belgo-congolaise et la promesse d’aides pour « renforcer » les systèmes de santé et d’éducation dans son pays, la RDC ».
« Kinshasa-Bruxelles : après la pluie, le beau temps », écrivait dès hier DigitalCongo
« Le président Félix-Antoine Tshisekedi arrive ce lundi 16 septembre dans la capitale belge pour un séjour de plus de cinq jours. La normalisation des relations entre les deux pays, polluées ces dernières années, est l’issue la plus attendue de cette visite officielle.
Depuis son accession à la magistrature suprême en janvier 2019, le président Félix-Antoine Tshisekedi a effectué plusieurs voyages dont un à Washington, aux Etats-Unis. Mais aucun de ces déplacements n’a suscité autant d’effervescence que celui qu’il effectue ce lundi 16 septembre à Bruxelles. La capitale belge est dans la fièvre de cette visite officielle de plus de cinq jours de celui qui a passé une bonne partie de sa vie là-bas, comme le fils du plus grand opposant Etienne Tshisekedi.
Entre une communauté congolaise divisée par ceux qui préparent un accueil chaleureux au nouvel homme fort de la RDC et ceux qui lui promettent l’« enfer », la vraie bataille se joue plutôt au niveau diplomatique.
Les dernières années de Joseph Kabila à la tête du pays ont été marquées par la détérioration des relations entre Kinshasa et Bruxelles. Cette visite de Félix Tshisekedi est donc vue comme une occasion de confirmer le retour à la normale, si pas au grand amour, entre les deux nations qui partagent en commun l’histoire de la colonisation.
« On est sorti de la période glacière. Maintenant, on est comme en période de dégèle entre Kinshasa et Bruxelles », apprécie la célèbre journaliste belge spécialiste de la RDC, Collette Braeckman.
Après une brève contestation de l’élection de Félix Tshisekedi, la Belgique, en communion avec d’autres pays occidentaux qui ne laissent de regard la RDC, a pris bonne note de la légitimité et légalité de Fatshi et voudrait avancer lui. En témoigne des paroles positives sorties par le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, après sa rencontre avec Félix Tshisekedi en avril dernier, à Washington.
Et c’est ce même Reynders qui sera le premier à serrer la main du nouveau Raïs congolais ce lundi à l’aéroport militaire de Melsbroek, avant n’arrive, le lendemain, le tour du Premier ministre Charles Michel dans la cour d’honneur du palais d’Egmont. Quelques heures après, ce sera au tour du roi Philippe de dérouler les tapis du Palais royal pour son hôte.
Après la pluie, c’est donc le bon temps qui s’annonce dans les relations entre ces deux pays. Pourvu que cela profite à leurs peuples respectifs. »
La Prospéritétitre « [Normalisation des relations bilatérales] Belgique : tête-à-tête Félix Tshisekedi et le Roi Philippe aujourd’hui »
« Effectivement, c’est sa toute première visite officielle dans la capitale de l’Europe, depuis son investiture à la tête de la République démocratique du Congo survenue le 24 janvier dernier. Oui, le nouveau Chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé lundi soir à Bruxelles pour une visite officielle et de travail de cinq jours. Ce déplacement intervient au moment où les deux pays tentent tant soit peu, à normaliser les relations bilatérales, souvent en mauvais terme, entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Belgique, l’ancienne puissance coloniale. Dès son arrivée, il a été accueilli à Bruxelles capitale Belge pour une visite de travail, ce lundi 16 septembre 2019, dans la soirée avec tous les honneurs au pied de son avion sur le tarmac de l’aéroport de Melsbroek.
Dans son programme, il est inscrit qu’il va rencontrer le Roi Philippe ainsi que le Premier ministre belge. Dans l’entretemps, la diaspora congolaise notamment, les responsables de la chambre de commerce belge. Ce qui justifie aussi la présence d’une forte délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). En effet, dans cette visite de travail en Belgique, il est question d’abord de sceller la réconciliation entre la RD. Congo et la Belgique qui depuis quelques années, était dans une forme de guerre froide. Un grand signal dont se félicite la Belgique car, pour elle, cela signifie que les relations entre les deux pays sont désormais normalisées.
Dans cette même ligne droite, le Président de la République démocratique du Congo a jugé ces relations avec le royaume belge primordiales. C’est pourquoi, outre sa rencontre avec le Roi Philippe et le Premier ministre, le père de la Nation pourra visiter le grand port maritime, le centre d’expertise de diamants et le centre international de la médecine tropicale, une occasion de relancer la coopération entre les deux pays. Au cours de cette circonstance, quatre ‘’mémorandums d’entente et lettres d’intention’’ seront signés pour relancer justement l’appui aux institutions et aux finances congolaises afin de remettre sur les rails la coopération militaire notamment, les projets de coopération au développement et les relations diplomatiques. A en croire les sources diplomatiques, après sa visite en Belgique, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, est attendu à New York, aux Etats Unis où il va prendre part pour sa première fois à l’Assemblée générale des Nations Unies, la 74ème du genre. Il sera question pour lui de faire l’effet d’une bombe du haut de la tribune du Palais de verres les problèmes que rencontre la RD. Congo dans sa partie Est. La problématique des groupes armés et l’épidémie à virus Ebola ».
Le Bulletin de l’ACP rapporte dans son bulletin de ce matin que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo séjourne depuis lundi en Belgique, en compagnie de son épouse et d’une forte délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), pour une visite officielle de quelques jours, a indiqué le service de communication de la presse présidentielle.
Le Potentiel titre « F. Tshisekedi en Belgique pour un nouveau départ ».
Ce quotidien rappelle qu’au temps fort de la dictature de Mobutu, la Belgique avait offert son hospitalité à la famille d’Etienne Tshisekedi. Pour sa première visite en terres européennes, dans sa casquette de Président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi a opté pour l’ancienne métropole. Tout un symbole. Après des années troublées entre Kinshasa et Bruxelles, au crépuscule du régime Kabila, l’heure est à l’harmonisation entre les deux capitales. Pendant quatre jours, renseigne Le Potentiel, Fatshi négociera un nouveau départ entre les deux partenaires liés par un passé qui les oblige bon gré mal gré à travailler ensemble.
L’Avenir titre en grosse manchette : « Tshisekedi en Belgique, la normalisation ».
Le Président congolais Félix Tshisekedi est arrivé en Belgique lundi pour sa première visite officielle dans l’ex-métropole, avec l’intention de normaliser une relation bilatérale particulièrement éprouvée lors des dernières années de la présidence Kabila, fait savoir le quotidien de l’avenue Bas-Congo.
Assemblée nationale
Le Phare titre « Premier budget post-alternance : Mabunda pour une politique économique prudente »
« La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a procédé hier lundi 16 septembre 2019, dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, à Kinshasa, à l’ouverture de la session ordinaire de la chambre basse du Parlement, laquelle est réputée essentiellement budgétaire.
Dans son allocution, elle a recommandé au gouvernement une politique économique prudente, après avoir présenté le tableau du contexte macro-économique actuel, tant sur les plans international que national, tel que dressé par la Banque centrale du Congo.
Mabunda a souligné qu’au plan international et sous l’angle strictement budgétaire, les dernières perspectives du Fonds Monétaire International tablent, en juillet 2019, sur une croissance économique de 3,2% pour cette année, et 3,5% pour l’année prochaine.
Cette croissance sera inégale d’autant plus qu’elle connaitra une hausse dans le pays dits avancés, en tirant profit surtout des performances de l’économie américaine.
Dans les pays à faibles revenus, cette croissance risque de s’affaiblir au regard des pressions exercées sur les marchés des matières premières et des produits de base.
La République Démocratique du Congo est concernée par la tendance à la baisse des cours du cuivre et du cobalt, en tant que pays producteur et exportateur de ces matières premières.
Au plan interne, elle a fait savoir que les estimations de croissance annuelle en 2019 sont fixées à 4,6 %. Mais on a observé un recul de 0,2% à juin 2019 et partant un léger repli par rapport à la même période en 2018, où le taux de croissance se situait autour de 5,8 %.
Si cette tendance baissière est dépendante de la performance du secteur minier, la présidente de l’Assemblée nationale a signalé que ce taux de croissance demeure supérieur à celle de l’Afrique subsaharienne, qui est chiffré à 3,5 %.
Au regard du taux de croissance et de dépréciation monétaire, Jeanine Mabunda a invité le gouvernement à une politique budgétaire prudente en vue d’éviter des déficits budgétaires susceptibles de perturber les équilibres macro-économiques.
Parlant du contrôle parlementaire, la présidente de la chambre basse du parlement a émis le voir déboucher sur la moralisation de la vie publique, afin qu’il ne soit plus une simple formalité, en vue de la répartition équitable des richesses et de l’utilisation optimale des ressources nationales dans le budget de l’Etat »
Autres sujets politiques
Forum des As titre « GRATUITE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE Volte-face du Gouvernement ! »
« Comme dans un rétropédalage, le ministre de l’EPST exclut les classes de 7ème et 8ème années en arguant qu’il s’était agi d’une confusion.
Si ce n’est pas un rétropédalage,ça y ressemble fortement. Le Gouvernement par le biais du ministre de l’EPST vient d’exclure les classes de 7ème et 8ème années du champ de la mesure de la gratuité de l’enseignement de base. Pas sûr que cette « mesure dans la mesure » soit du goût de nombreux parents qui se croyaient déjà dispensés de cette dépense onéreuse. A l’analyse, ce que le ministre considère comme un malentendu ou une confusion n’a pas l’air de l’être, car dans toutes les communications antérieures, les pouvoirs publics faisaient état de la gratuité de l’enseignement de la 1ère à la 8èmeannée. La preuve, dans beaucoup d’écoles, les parents d’élèves se sont vus rembourser les frais scolaires en raison précisément de la gratuité de l’enseignement. Voilà qu’hier, coup de théâtre. Le ministre d’Etat en charge de l’EPST, Willy Bakonga annonce mettre fin à ce qu’il considère comme une espèce de confusion entretenue dans l’opinion comme une espèce de gratuité.
Le ministre national de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a tenu à mettre fin à la confusion entretenue dans l’opinion au sujet de la gratuité de l’enseignement de base. Il a, au cours d’une interview accordée à radio Top Congo hier lundi 16 septembre, précisé que cette gratuité ne concerne pas les classes de 7ème et 8ème années.
Le numéro un de l’EPST a indiqué que la gratuité de l’Enseignement de base concerne exclusivement le niveau primaire. Or, a-t-il expliqué, les classes de 7ème et 8ème se retrouvent dans le cycle secondaire de l’enseignement.
» La 7ème et la 8ème sont des classes du secondaire. Elles ne sont donc pas concernées par la gratuité de l’enseignement. Je tiens à le préciser. C’est dire qu’il n’y aura donc pas de gratuité à ce niveau là », a-t-il mentionné.
Willy Bakonga a saisi cette occasion pour appeler les parents, à travers toute l’étendue de la RDC, à ne pas faire pression sur les écoles, en leur demandant de restituer l’argent perçu pour les classes de 7ème et 8ème.
« Les écoles ne vont donc pas restituer l’argent perçu pour ces classes. Les parents doivent bien le comprendre. Ils sont obligés de payer les frais de scolarité de leurs enfants normalement pour les classes de 7ème et 8ème », a-t-il indiqué.
Il a salué la volonté exprimée par le président de la république Felix Tshisekedi de permettre à tous les enfants congolais d’accéder gratuitement à l’éducation de base et a affirmé la détermination de son ministère à veiller à l’application effective de cette gratuité garantie par la Constitution.
« La grande ambition du Président de la République est que les enfants congolais puissent aller à l’école, étudier et préparer la relève. Une ambition que vous allons accompagner fidèlement et avec détermination », a promis Willy Bakonga.
Dans une interview accordée le 2 septembre courant, date de la rentée scolaire, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a affirmé que la gratuité de l’enseignement de base n’est pas un slogan, c’est une réalité. Il a cependant reconnu quelques difficultés que sa mise en œuvre pourra rencontrer dans la pratique ».
La Prospérité titre « FCC-CACH, Kabila-Tshisekedi, révision constitutionnelle : Samy Badibanga crache des vérités ! »
« Vif débat, dossiers chauds. Samy Badibanga n’élude aucune question, dans ses confidences livrées à Jeune Afrique, le 15 septembre 2019, lors de son dernier séjour en Europe, plus précisément à Bruxelles. Le tout nouveau Premier Vice-Président du Sénat, faisant la réminiscence de son long et tumultueux parcours, s’exprime à cœur ouvert sur tout un florilège de sujets. Il dit, par exemple, avoir entretenu de bonnes relations avec Kabila dont il garde le souvenir d’un travail commun abattu au moment où il fit sa montée à l’Hôtel du Gouvernement en tant que Premier Ministre, après le dialogue de la Cité de l’Union Africaine. Remontant l’histoire, il réaffirme ses origines politiques qui, à l’en croire, sont encore bien ancrées dans l’Udps où il avait été à l’école de Feu Tshisekedi wa Mulumba dont il fut, par ailleurs, le Conseiller Spécial. Tandis qu’avec Félix Tshisekedi, l’actuel Président de la République, il parle d’un frère, d’un ami et d’un vrai compagnon issu du même moule que lui. Il lui assure, du reste, tout son soutien pour la réussite de son mandat. A propos de la modification de la Constitution, le leader des Progressistes estime que tout n’est pas à amender. Et d’ajouter : « Je suis, par exemple, favorable au retour d’une élection présidentielle à deux tours. Je suis également pour l’élection des sénateurs et des gouverneurs au suffrage universel direct ». Quant au souci de revenir sur l’exclusivité de la nationalité congolaise, il estime ‘’qu’il y a des cerveaux qui peuvent servir à la République. Cela n’a pas de sens de leur refuser cette double nationalité’’. Après le décryptage de Jeune Afrique, lisez-le, ci-dessous.
Badibanga : «Je reste profondément UDPS. Félix est un frère, un ami. On sort du même moule »
Dans une interview accordée, le 15 septembre 2019 à Jeune Afrique, l’ancien Premier ministre UDPS -Union pour la démocratie et le progrès social- Samy Badibanga Ntita, a décidé de briser son silence.
Dans cet entretien, l’actuel premier vice-président du Sénat parle du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, de l’ancien chef de l’Etat, devenu sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange, et de son combat politique. Bien que leader des Progressistes, l’ancien conseiller politique de feu Etienne Tshisekedi se dit toujours être proche du parti au pouvoir, l’UDPS.
Numéro deux de la Chambre haute, Samy Badibanga se voit désormais comme le garant d’un équilibre à la tête de cette institution. Car malgré les tourments des dernières années, il a su rester proche de la famille Tshisekedi, même après la mort du leader Maximo. « Félix est un frère, un ami. On sort du même moule », assure l’actuel 1er vice-président du Sénat qui n’oublie pas le temps passé avec le chef de l’État honoraire, Joseph Kabila, quand il était à la primature. « Nous avons appris à nous connaître », indique-t-il.
Samy Badibanga décide de briser le silence. En témoigne la grande interview accordée le 15 septembre dernier à Jeune Afrique. Elu 1er vice-président du Sénat, lui qui avait postulé comme indépendant, il évolue aujourd’hui sous l’étiquette des Progressistes, bien qu’il continue de prôner sa proximité avec l’UDPS dont il observe les premiers pas en tant que parti de gouvernement.
«J’ai lancé les Progressistes pour faire évoluer notre approche pour arriver au pouvoir », explique-t-il. Pour lui, la victoire de Félix Antoine Tshisekedi est l’aboutissement d’un processus commencé avec les manifestations de janvier 2015.
Au sujet de refus de suivre le mot d’ordre donné par le président de l’UDPS de ne pas siéger à l’Assemblée nationale à la suite des élections de 2011, l’ancien Premier ministre accepte d’assumer tous les actes posés en 2011 et 2016, quand il a rejoint le Dialogue de la Cité de l’Union africaine. Une initiative, un combat de pionnier dont il se vante, en revendiquant sa posture d’opposant d’action. «La participation de l’Udps aux institutions était, pour moi, incontournable. On devait sortir de cette stratégie de la rupture pour devenir une opposition de proposition», tape Samy Badibanga à Jeune Afrique. Cette logique lui a coûté de l’animosité que lui vouaient encore certains de ses anciens alliés.
Et lui de déclarer: « Quand vous avez raison trop tôt, vous êtes souvent incompris. On m’a qualifié de traitre, mais j’ai été un pionnier, et ces gens-là doivent le comprendre ».
Devenu vice-président du Sénat Samy Badibanga se voit désormais comme le garant d’un équilibre à la tête de cette institution. Malgré les tourments des dernières années, explique Jeune Afrique, Samy Badibanga a su rester proche de la famille Tshisekedi. Et ce même après la mort d’Etienne Tshisekedi. La sortie médiatique est également l’occasion pour l’actuel 1er vice-président du Sénat de parler du Président de la République. « Félix est un frère, un ami. On sort du même moule », assure-t-il.
Au sujet de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, l’ancien Premier ministre UDPS ne manque pas, non plus, de dire un mot. «Nous avons appris à nous connaître. C’est un homme politique et je ne vais pas lui en vouloir de tenter de s’accrocher et de vouloir continuer à jouer un rôle».
A la question de savoir pourquoi s’être présenté comme indépendant et non pas sous l’étiquette de la coalition qui a porté Félix Tshisekedi au pouvoir, Samy Badibanga explique: « Le Cach a été conçu comme une plateforme électorale. Moi, je me sens plus à l’aise dans une mouvance présidentielle. Le Chef de l’Etat a besoin d’un soutien plus large que le Cach, et moi je reste profondément UDPS ». L’ancien conseiller de Feu Etienne Tshisekedi se prononce aussi sur la Constitution de la République.
Au sujet de la modification de la Constitution, le leader des Progressistes estime que tout n’est pas à amender.
Et d’ajouter : « Je suis, par exemple, favorable au retour d’une élection présidentielle à deux tours. Je suis également pour l’élection des sénateurs et des gouverneurs au suffrage universel direct ». Quant au souci de revenir sur l’exclusivité de la nationalité congolaise, Badibanga donne son point de vue en ces termes: « il y a des cerveaux qui peuvent servir à la République, cela n’a pas de sens de leur refuser cette double nationalité».
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