26 09 19 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Sommaire
Félix Tshisekedi est la star du jour. Il s’adresse pour la toute première fois à la tribune des Nations unies ce jeudi 26 septembre 2019, en tant que président élu de la RDC. Les journaux de Kinshasa analysent les enjeux de cet évènement.
ONU
La Prospérité titre « [Attendu aujourd’hui à l’ONU] Félix Tshisekedi : rupture ou continuité ? »
Dans ses prémisses en tant président de la RDC, Félix Tshisekedi avait participé au 32ème Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie. Et dans l’après-midi de ce jeudi 26 septembre 2019, fait remarquer la Prospérité, avec plus de confiance et de détermination, mais aussi de préoccupations majeures, le Chef de l’Etat congolais prononcera son discours à la tribune des Nations unies, à l’occasion de la 74e session ordinaire de l’Assemblée générale. Mais le quotidien se termine par cette interrogation : « Entre la demande de soutien à sa vision de développement, son ouverture à l’extérieur et la nouvelle donne politique 8 mois après son investiture, Tshisekedi va-t-il surprendre ? »
« Assemblée générale de l’ONU : Félix Tshisekedi parle à 15 heures », précise Le Phare
« C’est ce jeudi 26 septembre 2019, sous le coup de 15 heures (12 heures à New York) que le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, s’adresse au monde entier, à partir de la tribune des Nations Unies, dans le cadre de sa 74me session. Comme un de ses prédécesseurs, nous avons cité Mobutu Sese Seko, président de l’ex-Zaïre, qui avait pris la parole pour la première fois, en 1973, à la même tribune, pour le compte de la 24me session, le nouveau Chef de l’Etat congolais va également y passer son premier oral.
Son discours est fort attendu à cette phase post-électorale marquée par une passation civilisée du pouvoir, pour la première fois dans les annales de la République, avec l’ancien président, Joseph Kabila, vivant et en liberté au pays.
Porteur d’une nouvelle vision de la gouvernance au sommet de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi va sûrement décliner les premiers signaux forts de son mandat, notamment la libération des prisonniers politiques et d’opinions, le retour des exilés politiques, la libéralisation des activités politiques, la liberté d’expression, la lutte contre l’insécurité avec en ligne de mire la traque des forces négatives à l’Est du pays, le renforcement de la coopération avec la Monusco, la chasse aux antivaleurs dont la corruption, les travaux d’urgence concernant les infrastructures de base, l’assainissement des finances publiques, l’amélioration du climat des affaires, la relance de la production agricole, industrielle et autres, la lutte contre la déforestation, etc. Le Chef de l’Etat de la RDC va prendre un engagement public, devant la communauté des Nations, de bâtir un nouveau Congo, avec le concours de ses compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur, mais aussi des partenaires étatiques et privés étrangers. En somme, Félix Tshisekedi est appelé à garantir au monde entier que ses promesses électorales de faire du grand Congo un Etat de droit, uni et prospère, vont être traduites dans les actes ».
Le Potentiel titre «La réunion de New York, un enjeu pour la RDC »
« Seuls 60 d’État se sont retrouvés au siège des Nations unies, à New York, pour échanger sur les évolutions climatiques et revenir sur l’Accord de Paris. Malgré cette faible représentativité, les participants ont adhéré à l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Le président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a pris personnellement part à ces assises, veut faire entendre la voix de la RDC, 2ème poumon écologique de la planète après le Brésil avec la forêt amazonienne. Au nombre des attentes de la RDC, le chef de l’État voudrait que les pays donateurs financent des projets de protection de la riche biodiversité congolaise. Question de justice et d’équité.
Le sommet sur le climat s’est tenu, lundi 23 septembre à New York, pour échanger sur les évolutions climatiques et revenir sur l’Accord de Paris. Sur plus de cent trente États invités, seulement une soixantaine ont répondu à l’appel du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. À l’issue de ce sommet sur le climat, 66 pays ont adhéré à l’objectif de neutralité carbone pour 2050, soit environ un tiers des États de la planète. Une moisson bien maigre pour faire avancer la question de la lutte contre le réchauffement climatique.
Quoi qu’il en soit, à ces assises, le secrétaire général des Nations unies a fixé l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050 ; question qui a, du reste, captivé l’essentiel des discussions lors de ces travaux du Sommet d’Action climatique. En demandant aux chefs d’État et de gouvernement de venir avec des engagements concrets, parmi lesquels la neutralité carbone à horizon 2050, Antonio Guterres a donné des indications claires sur le niveau des ambitions attendues pour ce sommet, nécessaires pour tenir l’objectif des 1,5 °C.
Lors de ce sommet, un tiers des États (dont une majorité de petits États à l’empreinte carbone relativement faible) se sont engagés à être neutres en carbone d’ici 2050 : c’est une dynamique très positive. Un tel engagement était impossible en 2015 au moment de la COP21, celui-ci paraissant alors trop contraignant. Le fait que l’on compte aujourd’hui, parmi eux, l’Union européenne ou encore l’Argentine, la Colombie et le Chili, ceci est porteur d’espoir, car de nombreux pays pourraient suivre le mouvement dans les mois à venir et rejoindre ce groupe d’ici la COP26, prévue fin 2020.
Cependant, ce ne sera pas suffisant pour atteindre l’objectif de maintien de la température globale en dessous des 1,5 °C d’augmentation si les pays les plus émetteurs comme la Chine, l’Inde ou les États-Unis, ne s’alignent pas à leur tour. D’autre part, il y a un débat sur les implications de ce terme de « neutralité carbone », car beaucoup de pays associent des pompes à carbone (soit naturelles comme la forêt ou l’océan, soit artificielles comme les systèmes de capture et de stockage du carbone) à leur feuille de route. Ces procédés leur permettent de continuer à émettre des gaz à effet de serre en parallèle, ce qui biaise en partie la notion de réduction d’émissions.
Participation de la RDC
À l’occasion de ce sommet, le président Félix Tshisekedi a prononcé, le lundi 23 septembre, un discours qui suscite beaucoup d’espoirs. Dans son allocution à l’Alliance pour les forêts tropicales, le président congolais a exhorté les partenaires de la RDC à soutenir son gouvernement dans ses efforts pour la préservation de l’écosystème de la forêt du Congo. Il entend par ces soutiens des compensations financières et un accompagnement technologique en vue de réaliser, notamment les initiatives comme celles de planter un milliard d’arbres d’ici 2023, de mettre en place une charte nationale de l’environnement et du développement durable, d’établir une cartographie forestière, d’évaluer les potentialités en biodiversité du Congo.
Un discours fortement apprécié par Greenpeace qui se dit satisfaite de ces engagements pris par le chef de l’État du haut de la tribune des Nations unies.
« Le président Tshisekedi a impressionné les donateurs internationaux à New York avec une grande maîtrise de la science du climat et du rôle de la forêt vierge africaine (…). Le nouveau gouvernement doit immédiatement annuler toute nouvelle activité industrielle dans la forêt pluviale et mettre fin à l’exploitation forestière illégale qui y est généralisée. Il doit, en outre, reconnaître que la clé de la véritable protection des forêts et du développement national repose sur les communautés forestières et non sur les industries internationales d’exploitation », a déclaré Irène Wabi wa Betoko, directrice principale de la campagne forestière à Greenpeace.
Mais en même temps que cette organisation est séduite par ce discours du chef de l’État, elle appelle également ce dernier à s’engager dans des actions concrètes pour matérialiser toutes ces belles promesses.
En marge de la tenue de ce sommet sur le climat, Moïse Katumbi, président d’Ensemble pour le changement, a dit tout son attachement sur la question de l’environnement. « Le sommet de New York sur le climat est l’occasion d’un sursaut. Ressaisissons-nous, la menace pour l’avenir de nos enfants est réelle. Pensons à notre planète, dépassons nos peurs, changeons nos modes de vie, la RDC est au cœur de cet enjeu. Notre avenir à tous le vaut bien », a-t-il écrit sur son compte tweet.
Les dividendes pour la RDC
En prenant personnellement part à ces assises, le président Félix Tshisekedi veut faire entendre la voix de la RDC, 2ème poumon écologique de la planète après le Brésil avec la forêt amazonienne. Au nombre des attentes de la RDC, le chef de l’État veut que les pays donateurs financent des projets de protection de la riche biodiversité congolaise. Car, estime-t-il, les efforts de la conservation de l’environnement par la RDC méritent une juste compensation par la communauté internationale. De ce fait, le chef de l’État veut que la RDC ait une part importante de cette manne qui résulte de la protection de ses forêts pour le plus grand bien de l’humanité.
De son côté, la Société civile nationale attend que le chef de l’État exige des États pollueurs un dédommagement financier à la taille du rôle que joue la RDC dans la préservation de l’écosystème mondial. Si le Gabon a pu obtenir 150 millions de dollars de réparation, la RDC est en droit d’exiger un peu plus pour continuer à fournir cet effort de conservation de cette forêt. En même temps, elle demande au chef de l’État de ne prendre aucun engagement si les États pollueurs ne prennent aucun engagement sérieux.
À la tribune des Nations unies, les États-Unis, le Brésil, l’Australie ont été les grands absents. Mais la Chine, qui dévore du charbon et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que les États-Unis, s’est exprimée par la voix de son chef de la diplomatie, Wang Yi.
Peu avant l’ouverture du sommet, le président français, Emmanuel Macron, a conféré avec ses homologues chilien et colombien sur l’Amazonie ; réunion au cours de laquelle de nouveaux programmes ont été annoncés pour les forêts tropicales, avec un financement d’environ 500 millions de dollars ».
L’éditorialiste de Forum des As parle d’un « ultime jour de gloire pour Fatshi ». Parler pour la première fois depuis l’immeuble de verre à New York passe pour l’ultime acte de consécration de la légitimation internationale. Il y a toujours un avant et une après première allocution du haut de la tribune des Nations unies, estime le quotidien ; avant d’enchainer :
« Si pour les têtes couronnées, chefs d’Etat et/ou de gouvernement installés de longue date dans la fonction, New York relève quasiment un rituel, pour un nouveau venu dans le club des Présidents, l’Assemblée générale confère une onction planétaire. Comprenons anticipativement l’émotion de notre « Fatshi national ». Normal donc que l’enjeu ne soit pas tant ce qu’il va dire. Mais comment il va le dire. En d’autres termes, la forme l’emportera sur le fond, le signifiant sur le signifié. En un mot, le message sera le Président lui-même. »
Sur place à New-York, signale Cas-info.ca, Félix Tshisekedi a présidé une réunion sur la paix dans les Grands-Lacs. En attendant donc son allocution d’aujourd’hui du haut de la tribune de l’ONU, fait observer le site internet, Félix Tshisekedi multiplie des contacts aux Etats-Unis. Pour ce faire, il a présidé mercredi, deux importantes réunions dont l’une sur la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Cette rencontre élargie au Premier ministre belge a rassemblé le Groupe de Contact International des parties prenantes à l’Accord Cadre d’Addis-Abeba. Selon la présidence, cette réunion a permis d’évaluer la mise œuvre du processus initié par l’Accord Cadre d’Addis-Abeba et de réengager les parties prenantes pour une nouvelle impulsion dans la concrétisation dudit accord pour restaurer la paix et la sécurité dans la sous-région.
Forum des As demande « Quel discours pour Félix Tshisekedi devant les membres de l’ONU ? »
« C’est aujourd’hui jeudi que le Chef de l’Etat va s’adresser pour la première fois au monde, du haut de la tribune des Nations Unies à New York.
Un jeudi pas comme les autres pour le chef de l’Etat congolais. Présent à New York depuis le dimanche dernier, Félix-Antoine Tshisekedi s’adressera aujourd’hui jeudi 26 septembre à la terre entière, à partir de la tribune des Nations Unies. Sauf ultime modification de programme, sinon le successeur de Joseph Kabila s’exprimera à 17 heures, heure de Kinshasa, Soit midi, heure de New York, annonce Christian Lusakweno, patron et Envoyé spécial de la radio privée Top Congo FM, qui rassure que le message de Fatshi sera retransmis en direct sur les ondes de son média.
Baptême de feu pour Fatshi ? Ça y ressemble en tout cas, dans la mesure où c’est la toute première fois que le Président congolais s’exprimera à la tribune des Nations Unies, depuis sa prise de pouvoir le 24 janvier dernier. Toutefois, il faut noter que Félix Tshisekedi parti de Bruxelles pour les assises de la 74ème Assemblée générale de l’Onu, a figuré sur la liste des 60 chefs d’Etat sur les 136 à New York, qui avaient participé au sommet sur l’Action pour le climat, organisé lundi dernier dans cette même ville.
A cette occasion, le premier des Congolais a livré un message sur ce que la RD Congo attend de la Communauté internationale en guise de soutien des efforts de son Gouvernement, dans la lutte contre le réchauffement climatique. Devant ses pairs, Félix a souligné l’importance d’allouer d’importants moyens à la RD Congo pour préserver son écosystème, hissé au rang du patrimoine mondial. Il s’agit donc ici, d’un plaidoyer légitime, quand on sait qu’après l’Amazonie en Amérique latine, l’humanité tout entière à son regard juché sur les forêts du Bassin du Congo qui, à ce jour, constitue son deuxième poumon vert.
Dans son exposé, le chef de l’Etat rd congolais n’a-t-il pas renseigné que les tourbières dans la forêt de la RD Congo s’étendent sur 145.000Km² et stockent environ 30 milliards de tonnes de carbone. Pas négligeable. Et d’ajouter: » les 30 milliards de tonne de carbone stockés par les forêts congolaises, sont l’équivalent de 3 ans d’émission de combustibles fossiles dans le monde. Ce qui fait des tourbières du Congo le complexe des tourbières tropicales le plus étendu de la planète terre. Si les forêts de la RD Congo partaient en fumée, c’est plus de 52% d’eaux douces d’Afrique qui partiraient avec elles « .
L’ESSENTIEL DU MESSAGE CONNU A L’AVANCE ?
Que va donc dire Félix Tshisekedi en cette fin d’après-midi ? Sans doute, plusieurs choses. Contexte politique oblige! Sans anticiper, des analystes estiment cependant, que le président congolais a déjà abordé quantité de sujets dans ses prestations antérieures. C’est qu’en plus de son discours lors du sommet sur l’Action pour le climat, Félix Tshisekedi avait accordé le dimanche dernier, une longue interview à TV5 Monde.
Au cours de cet entretien suffisamment relayés par des médias locaux, Félix Tshisekedi a clairement livré la position de son gouvernement par rapport au séjour des troupes onusiennes en RD Congo. Car en interne, cette question demeure au centre d’une vive controverse. Et, comme pour couper court au débat, Fatshi a tranché que les éléments de la Mission des Nations unies pour la stabilité au Congo (MONUSCO), doivent encore rester pendant quelque temps au pays, parce que la RD Congo accuse encore un déficit logistique « .
Sur base de cette interview à TV5 Monde et du discours de lundi au sommet sur l’Action pour le climat, d’aucuns pensent que l’essentiel du message du Chef de l’Etat est d’avance connu. A tous égards, Il ne fait l’ombre d’un moindre doute que Félix Tshisekedi reviendra dans son message d’aujourd’hui, sur son plaidoyer en faveur de la forêt de la RD Congo, compte tenu de l’enjeu qu’elle représente à l’échelle planétaire ».
La Tempête des Tropiques proclame « Atravers son président ce jeudi 26 septembre à New York : Défense historique de la RDC à la protection de l’écologie »
« Le ton déjà donné le lundi dernier quand Félix Tshisekedi a attiré l’attention des Nations sur l’apport des forêts congolaises contre le réchauffement climatique
Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’exprime aujourd’hui jeudi 26 septembre, à 10h00 (heure de New York), 16h00 (heure de Kinshasa), du haut de la tribune de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) dans le cadre de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Nul doute que le numéro un congolais va continuer sur sa lancée du lundi 23 septembre dernier au « Sommet Action Climat » organisé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, quand il a expliqué que « les forêts congolaises s’étendent à elles seules sur une superficie de 154 millions d’hectares, couvrant plus de 60% des forêts du Bassin du Congo ». D’après lui, elles doivent avoir une attention soutenue de la part des partenaires extérieurs. L’homme a prévenu que leur disparition peut aller jusqu’à provoquer une déstabilisation écologique mondiale et, par ricochet, emporter 52% des eaux douces d’Afrique.
52% des eaux douces d’Afrique
« Des récentes études ont montré que les tourbières dans la forêt de mon pays s’étendent sur 145.500 km2 et stockent quelques trente milliards de tonnes de carbone. Cette étendue de carbone est l’équivalent de trois ans d’émissions de combustibles fossiles dans le monde. Ce qui fait des tourbières du Congo le complexe des tourbières tropicales le plus étendu de la planète », a insisté le chef de l’Etat congolais.
Pour l’intervenant, ces forêts constituent une part importante de la réponse au grand défi du réchauffement climatique qui menace la planète.
« Fatshi » a fait savoir qu’il entend accroître significativement les aires protégées, y compris certains cours d’eau, sur l’ensemble du territoire, afin de renforcer la préservation de la biodiversité. Le numéro un congolais a aussi invité les partenaires extérieurs de la RD Congo à soutenir effectivement son gouvernement dans ses efforts pour la préservation de l’écosystème des forêts du pays. « Il est inconcevable que les forêts les mieux conservées au monde ne captent qu’1% du financement disponible », s’est d’ailleurs inquiété Félix Tshisekedi.
« Inconcevable que les forêts les mieux conservées au monde ne captent qu’1% du financement disponible »
Dans son discours à l’Alliance pour les forêts tropicales, le président de la République a déclaré vouloir, grâce à des compensassions financières et un accompagnement technologique, mener à terme notamment des initiatives comme celles de planter un milliard d’arbres d’ici 2023, mettre en place une charte nationale de l’environnement et du développement durable, établir une cartographie forestière et aussi évaluer les potentialités en biodiversité du Congo.
Cette intervention a fait bonne impression sur les Ong de défense de l’environnement, parmi lesquels Greenpeace Afrique. Irene Wabiwa Betoko, directrice principale de la campagne forestière à Greenpeace Afrique, a ainsi déclaré: « le président Tshisekedi a impressionné les donateurs internationaux à New York avec une grande maîtrise de la science du climat et du rôle de la forêt vierge africaine ».
Mais, elle a toutefois prévenu que: « le nouveau gouvernement doit immédiatement annuler toute nouvelle activité industrielle dans la forêt pluviale et mettre fin à l’exploitation forestière illégale, qui y est généralisée. Il doit, en outre, reconnaître que la clé de la véritable protection des forêts et du développement national repose sur les communautés forestières – et non sur les industries internationales d’exploitation ».
Salué par les ong de défense de l’environnement
Le débat général de la 74ème session de l’Assemblée générale, qui a pour thème: « Dynamiser les efforts faits au niveau multilatéral en faveur de l’élimination de la pauvreté, d’une éducation de qualité, de l’action climatique et de l’inclusion », verra se succéder à la tribune les représentants de onze pays et organisations. Le royaume de Tonga, Timor Leste, le Yémen, Chypre, la République Centrafricaine, le Cameroun, Palau, le Bénin, Haïti, l’Uruguay, la République Démocratique du Congo, la Serbie, la Guinée Bissau, le Salvador, la Sierra Leone, l’Autorité Palestinienne, l’Union Européenne et enfin la Belgique.
Une émission spéciale
La présence de Félix Tshisekedi à la « Grosse Pomme » intervient alors qu’il vient d’effectuer une tournée en Belgique, où l’homme a eu à signer des contrats avec divers partenaires belges. Le chef de l’Etat congolais a eu aussi à rencontrer des autorités de l’Union Européenne. Signalons que l’intervention onusienne du président de la République fera l’objet d’une émission spéciale, de 16h à 19h00, sur la radio télévision nationale congolaise et d’autres chaines de la place ».
Le Bulletin de l’ACP rapporte que c’est ce jeudi 26 septembre 2019, que le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo montera pour la première fois, depuis son investiture, à la tribune de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
A coup sûr, écrit ce journal, il s’emploiera à convaincre le monde, sur les réalités congolaises et plus particulièrement ce que son pays attend de la communauté internationale pour raffermir son intégrité territoriale et son indépendance.
Sujet abordé également à la Une du journal L’Avenir qui titre : « Devant la tribune des Nations Unies, Tshisekedi : un discours très attendu ».
Et poursuivant dans la même idée, ce confrère écrit que c’est aujourd’hui jeudi 26 septembre 2019, à 10 heures, heure de New-York et 15 heures à Kinshasa, que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo va prononcer son discours, devant la tribune des Nations Unies. Un événement qui sera retransmis sur les antennes de la Radio télévision nationale Congolaise (Rtnc) relayée par plusieurs médias partenaires, selon le confrère.
Sauf ultime modification de programme, sinon le successeur de Joseph Kabila s’exprimera à 17 heures, heure de Kinshasa, soit midi, heure de New York, annonce Christian Lusakweno, patron et Envoyé spécial de la radio privée Top Congo FM, qui rassure que le message de Fatshi sera retransmis en direct sur les ondes de son média »
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