01 09 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)
Sommaire
Les journaux parus à Kinshasa en ce mardi 1° octobre 2019 évoquent des questiions politiques et bugétaires, dont la déclaration par le Premier ministre congolais de son patrimoine auprès du greffier de la Cour constitutionnelle, le toilettage du projet de budget 2020 por lequel le FMI et la Banque mondiale multiplient des contacts à Kinshasa », l’ouverture des sessions dans les assemblées provinciales, mais aussi de l’insécurité persistante à lEst et des tout aussi persistantes sanctions américaines.
Gouvernement et budget
Pour Forum des As « POURSUIVANT LES JOURNEES « PORTE-OUVERTE » ORGANISEES PAR NOUVEL ELAN, Adolphe Muzito : »l’offre du régime Kabila-Fatshi est inférieure aux attentes »
« Dans une approche démonstrative, le Premier ministre honoraire entame sa réflexion par la chronologie des conflits politiques observés au sommet de l’Etat de 1960 à ce jour.
Si nombre d’acteurs politiques congolais consacrent le plus clair de leur temps au factuel, ce n’est décidément pas le cas pour Adolphe Muzito qui porte un regard critique sur l’avenir du pays. En véritable « croqueur » de chiffres – comme il sait bien le faire – le Premier ministre honoraire présente une sorte de tableau synoptique de la situation économique de la RD Congo sur fond de données chiffrées évaluées en pourcentages. Ce, dans les secteurs clé de l’économie du pays.
Effectuant un saut dans le passé, Adolphe Muzito présente la RD Congo comme une nation caractérisée par des conflits politiques à répétition. Selon lui, la conséquence de toutes ces crises sont l’illégitimité politique et la faillite de l’économie du pays de 1960 à ce jour. Chronologiquement, le « Prof de l’Université populaire » cite le conflit Kasa-vubu-Lumumba, Kasa-vubu-Tshombe, Mobutu-Kasa-vubu-Tshombe, Mobutu-Etienne Tshisekedi, Mobutu-peuple. Auxquels s’ajoutent les conflits Mobutu-M’zee Laurent Désiré Kabila, M’zee Laurent-Kabila-Etienne Tshisekedi, Joseph Kabila-Etienne Tshisekedi et, finalement, le conflit Joseph Kabila- Martin Fayulu.
En luminaire, Adolphe Muzito titre sur ce qu’il qualifie de quadruple conflit politique actuel Kabila-Fayulu et ses conséquences économiques et sociales. Ce, avant de faire une projection sur les conséquences du conflit politique actuel sur l’avenir du Congo en chiffres. D’ores et déjà, Adolphe Muzito note que la situation politique de la RD Congo est celle d’un régime en conflit avec lui-même.
» Nous avons un Chef de l’Etat qui a une supposée majorité présidentielle, mais sans majorité parlementaire. La gestion du pays ne pourra que lui échapper. Les réformes économiques, des ordonnances non appliquées par les Ministres du camp adverse. D’où cohabitation et non coalition. Pas de réformes de fond, pas de coopération avec la Communauté financière internationale (FMI et Banque Mondiale) « , fait remarquerle leader de Nouvel Elan.
LES SEPT CONFLITS DANS LE PAYS
Par ailleurs, Adolphe Muzito postule que le régime actuel est en conflit avec le peuple. Conséquence: illégitimité. « Le peuple dans sa grande majorité ne se reconnait pas dans le pouvoir illégitime actuel. Il ne va pas adhérer à son action. L’incertitude et l’instabilité vont régner. S’ajoute à cela, la méfiance des investisseurs étrangers », ajoute-t-il.
Dans le même registre de conflit, le Premier ministre honoraire présente la RD Congo à la fois comme une République et une Monarchie. Il ajoute que le peuple congolais est en conflit avec lui-même. D’après lui, le peuple est divisé. Les communautés dressées les unes contre les autres. La cohésion nationale est quasi absente. Par conséquent, conclue-t-il, on ne saurait prétendre au développement du pays dès lors qu’il n’y a pas de cohésion nationale.
Dans les tableaux ci-dessous, Adolphe Muzito présente les différents en chiffres, en commençant par le gap entre l’Offre et la Demande politique. Autrement dit, les attentes du peuple et l’offre politique du régime Kabila-Fatshi. Tout bien considéré, il conclut que l’offre du régime actuel est bien loin inférieure aux multiples attentes de la population ».
D’après Radio Okapi, «Budget: des députés s’opposent au 7 milliards USD préconisé par le gouvernement »
« Le projet du budget de l’exercice 2020 s’évalue à environ 7 milliards de dollars américains, a annoncé ce weekend le ministre d’Etat au Budget, Jean Baudouin Mayo. Des députés tant de la majorité que de l’opposition sont d’avis que ce budget ne correspond pas aux ambitions du gouvernement et aux attentes du peuple congolais.
Alors que multiples voix au niveau de la classe politique et de la société civile se sont élevées pour revendiquer un budget de plus de 10 milliards de dollars, l’annonce faite par Jean Baudouin Mayo suscite des inquiétudes et déceptions dans l’opinion. L’avant-projet de budget de 7 milliards USD adopté par le gouvernement s’avère loin de répondre aux attentes des Congolais, affirment certains députés de l’opposition.
« Lorsque nous avions entendu les ambitions du chef de l’Etat, nous étions très rassurés que le budget avoisinerait 18 à 20 milliards de dollars l’année. Maintenant que ce budget n’est pas encore déposé à l’Assemblée nationale, il est temps pour que le président revienne sur ces chiffres et (que le gouvernement dépose) un budget qui répond à ses ambitions », a affirmé l’un d’eux, Paul Mohindo.
Du côté de la majorité parlementaire, Gary Sakata Tawab, élu de Bagata, estime aussi que ce budget ne permettra pas au gouvernement d’exécuter son programme : « Je ne vois pas comment les 7 milliards peuvent être de nature à donner espoir à notre population. Déjà, quand vous prenez la mesure sociale la plus importante qui a été prise par le chef de l’Etat, la gratuite de l’enseignement, quand vous prenez 7 milliards moins 2 milliards, il en reste 5. Quand vous prenez les grandes infrastructures, les routes, la pacification du pays, il n’en reste pas grand-chose. »
En réaction, le député Fabien Mutomb du Cap pour le changement (CACH) explique que ce budget n’est qu’une prévision minimale, qui pourrait être revue à la hausse au cours de l’année 2020 grâce à un budget rectificatif ».
Le Potentiel titre «Toilettage du projet de budget 2020 : le FMI et la Banque mondiale multiplient des contacts à Kinshasa »
« Présents à Kinshasa depuis ce week-end, les experts du FMI et de la Banque mondiale passent au peigne fin le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2020, arrêté provisoirement à environ 7 milliards de dollars américains, selon le dernier compte rendu du gouvernement. Au ministère des Finances, on multiplie des réunions pour se mettre d’accord autour de certains préalables et, à défaut, revoir ces prévisions budgétaires à la hausse. Un challenge que promet de relever le ministère des Finances, spécialement dans le volet recettes.
Le projet de budget 2020 fait actuellement l’objet des entretiens entre les experts du Fonds monétaire internationale et de la Banque mondiale, dépêchés à Kinshasa. Depuis leur arrivée ce week-end, les deux équipes du FMI et de la Banque mondiale se succèdent au ministère des Finances pour des discussions approfondies autour du projet de budget 2020.
Pour l’instant, aucune option définitive n’a encore été levée – le temps d’aplanir les divergences entre les deux parties. Lundi, les délégués du FMPI et de la Banque mondiale ont défilé tour à tour au siège du ministère des Finances. En l’absence de ministre des Finances, Sele Yalaghuli, qui séjourne avec le chef de l’Etat à Washington pour des discussions au plus haut niveau avec les staffs de la Banque mondiale et du FMI, c’est le vice-ministre Junior Mata M’Elanga qui conduit les débats. Il est épaulé à chacune de ces rencontres par le directeur de cabinet du ministre des Finances, Vincent Ngonga.
Si les délégués se montrent moins bavards depuis leur arrivée à Kinshasa, la Banque mondiale a cependant livré à la presse, lundi, des bribes d’informations sur les échanges qu’ils mènent avec les experts du ministère des Finances. Conduite par Manuel Antonio Vargas, directeur sectoriel dans l’unité de gouvernance du département Afrique de la Banque mondiale, la délégation de la Banque mondiale s’est longuement entretenue lundi avec la partie congolaise sur les réformes touchant aux finances publiques et au rajeunissement de l’administration publique.
Au sortir de cette réunion, l’expert de la Banque mondiale s’est dit satisfait de la qualité des discussions qui, selon lui, devaient permettre aux deux parties de se mettre d’accord sur certains préalables pour amener son institution à accroître davantage son portefeuille en RDC qui se chiffre à ce jour à près de quatre milliards de dollars américains.
« Nous avons eu une très bonne réunion avec les experts du ministère des Finances », a déclaré Manuel Antonio Vargas.
Dans leurs échanges, la Banque mondiale a assuré la partie congolaise de sa disponibilité à « assister le gouvernement dans la gestion des finances publiques », aussi bien en termes de mobilisation des recettes que d’encadrement des recettes.
Des appuis budgétaires sous condition de la Banque mondiale
Si le FMI conditionne ses appuis budgétaires à la RDC par la conclusion au préalable d’un accord formel avec le pouvoir en place, la Banque mondiale n’est pas de cet avis. « On discute sur la possibilité d’accorder des appuis budgétaires à la RDC », a rassuré le chef de la délégation de l’équipe de la Banque mondiale, de passage lundi au ministère des Finances.
A noter que la réunion du lundi au ministère des Finances a également permis à la Banque mondiale de faire le point sur son accompagnement dans les réformes engagées au sein de l’administration publique. Il convient de noter que depuis 2002, la Banque moniale est très active en RDC.
Au moment où ses experts discutent à Kinshasa avec des officiels, le chef de l’Etat Félix- Antoine Tshisekedi négociait lundi à Washington, au siège de la Banque mondiale, sur la possibilité d’accroitre le portefeuille de la Banque mondiale en RDC dans des secteurs vulnérables, sans oublier l’éradication de la maladie à virus Ebola. Dans ses discussions, le chef de l’Etat était accompagné, en dehors du ministre des Finances, Sele Yalaghuli, de quatre autres gouverneurs de provinces, dits vulnérables, notamment l’Ituri, le Nord-Kivu, le Kasaï Central et le Sud-Kivu ».
Actualite.cd annonce « RDC : Ilunga Ilunkamba a déclaré son patrimoine »
Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a fait la déclaration de son patrimoine lundi 30 septembre, devant la Cour constitutionnelle, rapporte Actualite.cd.
Le chef du gouvernement avait rappelé aux membres de son équipe, vendredi dernier, en Conseil des ministres, l’urgence de déposer la déclaration de leur patrimoine familial à la Cour constitutionnelle, au plus tard le 6 octobre, rappelle le site web.
Pour La Prospérité, « Sylvestre Ilunga s’est acquitté d’une obligation constitutionnelle ».
« A dater de leur investiture, les membres du Gouvernement de la République ont très exactement un mois pour déclarer leurs avoirs, conformément à la Constitution bien entendu. Ce lundi 30 septembre 2019, à 6 jours du délai, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a rempli cet acte constitutionnel. Il a fait la déclaration de son patrimoine auprès du greffier de la Cour constitutionnelle, François Haundja. Ceci dit, les autres membres de son équipe gouvernementale, du moins ceux qui ne se sont pas encore acquittés de ce devoir, ont jusqu’au 6 octobre 2019 pour le faire.
Le vendredi 27 septembre dernier, lors de la deuxième réunion ordinaire du Conseil des ministres à Kinshasa, le chef de l’exécutif, attaché aux principes de bonne gouvernance, avait rappelé aux membres du Gouvernement l’obligation constitutionnelle de déposer, dans le délai, leurs déclarations du patrimoine auprès de la Cour Constitutionnelle.
Il n’y a évidemment aucune discussion là-dessus. Spécialement en son article 99, la Constitution du 18 février 2006 en vigueur en RD Congo stipule clairement qu’ «Avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le Président de la République et les membres du Gouvernement sont tenus de déposer, devant la Cour constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y compris actions, parts sociales, obligations et autres valeurs».
Après cet exercice combien nécessaire et surtout obligatoire, le Premier ministre Ilunga Ilunkamba s’est entretenu, ce même lundi durant une bonne brochette de minutes, avec le président de la Cour constitutionnelle ainsi que le procureur général près la Cour constitutionnelle ».
Le mouvement pro démocratie Lutte pour le changement (LUCHA), félicite le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba pour avoir déclaré dans le temps, son patrimoine, indique Cas-Info.ca.
« En s’acquittant, dans les délais, de l’obligation constitutionnelle de déclarer son patrimoine familial dans les 30 jours de sa prise de fonctions, le Premier ministre Ilunga Ilunkamba se distingue et trace la voie là où Félix Tshisekedi et Jeanine Mabunda et d’autres ont failli », rapporte le site web.
Ouverture des sessions dans les assemblées provinciales
L’Assemblée provinciale du Nord-Kivu a fait sa rentrée, le lundi 30 septembre, pour la session budgétaire, sur fond d’insécurité dans la grande partie de cette province de l’est du pays, renseigne Actualite.cd.
Le président de l’organe délibérant, Robert Seninga, a appelé les autorités de Kinshasa à doter les forces armées des « moyens nécessaires » afin d’endiguer les forces négatives, poursuit le portail.
Par rapport à cette session consacrée à la présentation et adoption du budget de la province, l’Assemblée provinciale dit attendre du gouverneur Carly Nzanzu Kasivita un budget qui répond au souci de la population, ajoute Actu30.info.
Francis Tshibalabala, vice-président de l’assemblée provinciale de Kinshasa, a fait remarquer que les réponses aux différentes préoccupations de la population kinoise tardent à venir, notamment contre le banditisme urbain animé par les « Kuluna » et autres malfaiteurs qui troublent la quiétude des paisibles citoyens, note Le Phare.
Parlant de cette session, essentiellement budgétaire, Francis Tshibalabala a demandé au gouverneur de la ville de Kinshasa de déposer, dans le délai, le projet d’édit des finances, portant budget de la ville de Kinshasa pour l’exercice 2020, note pour sa part Le Potentiel.
Il recommande au gouvernement provincial de tout mettre en œuvre pour doter la ville de Kinshasa d’un budget conséquent et réalisable, capable de répondre aux attentes de la population kinoise dans les domaines de l’assainissement, de l’entretien des routes, de la réhabilitation d’autres infrastructures de la capitale, du redémarrage des activités du centre de dialyse, de la consolidation des acquis de la gratuite de l’enseignement, détaille le quotidien.
Initialement prévue le 30 septembre 2019, la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire de septembre 2019 à l’assemblée provinciale du Kasaï a été reportée à une date ultérieure, fait remarquer 7sur7.cd. Ce report est dû au problème d’ordre organisationnel, poursuit le site web.
Insécurité et sanctions
La Tempête des Tropiques titre « Insécurité à l’Est de la RDC : Banro plie bagages : un millier d’emplois menacés ! »
« Les réactions ne se sont pas fait attendre après l’annonce, le samedi 28 septembre, de la société aurifère canadienne BANRO de la suspension des activités de quatre de ses filiales dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il s’agit de Namoya Mining SA, Lugushwa Mining SA, Kamituga Mining SA et Banro Mining Congo SA.
Banro Mining représente un millier d’emplois dans la province du Maniema
Pour le gouverneur de la province du Maniema, Augustin Musafiri Nkola, qui a fait une déclaration le dimanche 29 septembre : » c’est une perte énorme, beaucoup d’argent que l’Etat va perdre et aussi beaucoup d’emplois que les Congolais vont perdre, donc beaucoup de problèmes pour le pays en général et la province en particulier « .
Une énorme perte
Quant au président de la société civile du Maniema, maître Stéphane Kamundala, il se dit très déçu par la décision de Banro, qui aura des conséquences pour les populations employées sur ces sites et qui, d’après lui, entrave les discussions de paix avec les miliciens. » Nous avons reçu cette information de manière inattendue, étant donné que nous étions déjà suffisamment avancés dans le processus de pacification du territoire de Kabambare, déplore le juriste. » Nous avons rencontré les responsables de la société Namoya et un protocole d’accord a été signé en bonne et dure forme, chose qui a commencé à faciliter les échanges avec les Maï-Maï « .C’était la chose qui était sur le point de convaincre les Maï-Maï à déposer les armes et à se rendre, avec beaucoup de conditions. Et tout à coup, Banro pose encore un acte de nature à retarder ce processus en disant qu’ils ont signé ce protocole par contrainte, ce qui n’est pas le cas. Nous ne sommes pas contents de la position de Banro parce qu’elle bloque totalement le mécanisme de pacification du territoire de Kabambare qui était déjà amorcé et qui avançait très bien « insiste Kamundala.
Une insécurité entretenue par des tireurs de ficelle !
Dans une correspondance adressée à l’inspecteur général du ministère du Travail, l’entreprise parle d’un cas de force majeure « , faisant référence aux harcèlements, raids sur les lignes d’approvisionnements de la Banro et jusqu’à de fréquentes attaques contre le site minier de Namoya lui-même. D’ailleurs fin juillet, des miliciens avaient kidnappés quatre employés, parmi lesquels un Sud-Africain et un Zimbabwéen. Si bien que le président et directeur général du Groupe, Brett Richards, avait dû signer un protocole d’accord pour leur libération.
Banro accuse Sheikh Assani et les Maï-Maï d’avoir » pris le contrôle de la mine et émis des menaces de mort formelles à l’encontre de tout employé de Namoya Mining SA/Banro qui se présenterait au travail « .
Mais certains observateurs voient derrière cette insécurité entretenue les manœuvres de certains tireurs de ficelles dont le souhait était de voir le canadien Banro plier bagages, afin que l’exploitation artisanale et incontrôlée des concessions laissées par cette société leur profité !
Céder la colline Mwendamboko à la communauté locale
Selon le protocole d’accord que Banro affirmé avoir signé par contrainte, la société canadienne doit céder temporairement la colline Mwendamboko à la communauté locale pour que celle-ci y procède à l’exploitation artisanale de l’or. Plus grave encore, c’est le rebelle Sheikh Assani Hazaifa Mitende, chef des Maï-Maï Malaïka, qui a été désigné président des creuseurs artisanaux ! Ce hors-la-loi serait donc l’arbre qui cache la forêt dans cette affaire ».
Ces fait pourraient fort bien ne pas être étangers à ce dont parle Mediacongo.net, qui titre « Washington non favorable à la levée des sanctions contre les proches de Joseph Kabila »
« Les États-Unis n’envisagent pas la levée des sanctions contre les proches de l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange. C’est ce qu’a déclaré l’envoyé spécial des USA dans la région des Grands-Lacs, Peter Pham, qui l’a déclaré le lundi 30 septembre, à l’issue d’un entretien avec le président de la RDC, Félix Tshisekedi qui séjourne depuis quelques jours aux USA.
Selon Peter Pham, « l’administration Trump pourrait revenir sur ses décisions notamment si la justice congolaise se saisit du dossier ». Et d’ajouter : « Les États-Unis se disent d’ailleurs prêts à fournir des éléments aux magistrats congolais. »
Il y a quelques jours, le président Félix Tshisekedi a manifesté son souci de voir les sanctions contre quelques proches de Joseph Kabila être assouplies par les Etats-Unis d’Amérique. L’ancien opposant et actuel partenaire de Joseph Kabila a estimé, au cours d’un entretien sur la télévision française TV5 monde, que ces sanctions avaient été prises dans un contexte politique marqué par des tensions préélectorales.
Félix Tshisekedi a estimé qu’après les élections organisées en décembre 2018, ces mesures peuvent être assouplies, du moins pour des personnes qui ne sont pas impliquées dans la violation des droits de l’homme.
Pour l’administration Trump, ces sanctions qui ciblent notamment le président de la Ceni Corneille Nangaa, le président de la cour constitutionnelle Benoît Lwamba et l’ancien speaker de l’assemblée nationale Aubin Minaku, sont plutôt liées à la violation des droits de l’homme en République démocratique du Congo.
« Nos sanctions ne sont pas liées à l’élection ou aux résultats des élections. Nos sanctions sont liées à des perturbations des droits humains, à la corruption et à l’ingérence dans le processus électoral bien avant l’élection de 2018 », a indiqué l’envoyé de Donald Trump dans la sous-région.
Et d’ajouter : « Les sanctions, c’était pour aider le peuple congolais qui a exprimé la volonté pour le changement. Les sanctionnés sont des personnes qui ont commis des violations des droits humains, la corruption, l’ingérence dans le processus électoral. »
Pour Washington, pas question de tirer un trait sur le passé avant que les personnes concernées ne répondent de leurs actes ».
======================================================
Si
vous désirez prendre
contact
avec notre rédaction, écrivez à guy@congoforum.b
Si
vous désirez vous INSCRIRE (ou inscrire un ami), afin de recevoir
notre Revue de la Presse par courriel dans votre boîte, rien
de plus simple ! Envoyez un courriel à yigdrya@gmail.com
en mentionnant simplement « Revue de presse » (et
l’adresse, si ce n’est pas celle d’où vous écrivez).
Merci
de verser votre soutien sur le compte BE53 7380 1810 3353 EUR de
l’asbl CongoForum, ou d’utiliser sur notre site le bouton
« Donate » et ses options « crédit » ou
« Paypal ».
Pour
plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez
www.CongoForum.be Encore
des questions? Mme Helène Madinda vous répondra:
helene.madinda@gmail.com.
© CongoForum, le mardi 01 octobre 2019