04 10 19/ REVUE DE LA CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
Sommaire
A la Une des journaux parus à Kinshasa en ce vendredi 4 octobre 2019, la Politique règne en souveraine Les journaux parus ce matin reviennent sur la conférence de presse tenue jeudi 3 octobre par Mme Leïla Zerrougui, cheffe de la MONU SCO. Les médias kinois reviennent aussi sur la déclaration du Comité laïc de coordination (CLC) et sur la situation interne de Lamuka
Monusco
Pour le Bulletin de l’ACP,« La Monusco cherche à identifier les « causes profondes de la déstabilisation » de la RDC (Leila Zerrougui)
La cheffe de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) a précisé jeudi, au cours d’une conférence de presse au quartier général de la mission à Kinshasa, que la Force onusienne n’est pas une armée d’occupation.
La Monusco, a dit Mme Leila Zerrougui, travaille avec le gouvernement dans le cadre d’un partenariat stratégique pour identifier les causes profondes de la déstabilisation du pays. C’est ainsi que 8 bureaux ont été fermés l’année dernière, après la réduction des effectifs, 800 postes ont été supprimés.
« Nous sommes dans une reconfiguration », a-t-elle dit, se faisant l’écho des paroles du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dernièrement à la tribune des Nations Unies.
Pour Leila Zerrougui, juge de formation, il faut identifier les causes de la déstabilisation, voir pourquoi les gens sont manipulables, examiner des dimensions régionales du manque de stabilité de certaines parties du pays, relever les tensions entre les communautés dues notamment au fait que la terre ne nourrit plus, des tensions entre le droit coutumier et moderne. Il faut que l’Etat congolais contrôle ses richesses et ramène les communautés à avoir les mêmes objectifs.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi appelle de ses vœux, à travers des missions officielles dans les pays voisins, à un travail de réconciliation régionale. Car il y a une chance pour la RDC à s’inscrire dans la logique de la paix, dans une démarche constructive et globale.
« La paix doit se construire à la maison, réconcilier les Congolais », a ajouté la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC. « C’est un travail beaucoup plus complexe qu’une simple action armée. Les Congolais doivent tous regarder dans la même direction », a-t-elle conclu.
Pour Leila Zerrougui, renseigne l’Acp, il faut identifier les causes de la déstabilisation, voir pourquoi les gens sont manipulables, examiner des dimensions régionales du manque de stabilité de certaines parties du pays, relever les tensions entre les communautés dues notamment au fait que la terre ne nourrit plus, des tensions entre le droit coutumier et moderne.
Il faut que l’Etat congolais contrôle ses richesses et ramène les communautés à avoir les mêmes objectifs, conclut l’agence.
Forum des As titre: « Leila Zerrougoui : « Nous devons nous rassurer que quand nous seront définitivement partis, il n’y aura pas de feu derrière nous »,
« Après avoir eu plusieurs contacts à New-York lors de la 74ème session annuelle des Nations Unies par rapport aux avancées enregistrées en RDC, la Représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies était face aux médias hier jeudi 03 octobre. Leila Zerrougoui a affirmé qu’il y a des progrès en RDC.
Selon la cheffe de la MONUSCO, l’alternance démocratique que la RDC a connue en décembre dernier a suscité beaucoup d’espoir. Ce pays, souligne-t-elle, est engagé sur la voie de le relancer de son développement. Il s’attèle à réduire les risques de tensions afin de consolider la paix pour faire en sorte que le pays avance.
« J’ai vu le changement en RDC dès mon retour au pays », évoque-t-elle. A ce jour, déclare la patronne de la mission onusienne en RDC, tous les territoires du pays sont accessibles. Ce qui n’était pas le cas il y a quelques mois passés, bien qu’il y ait encore des groupes armés.
L’autorité de l’Etat est restaurée, la justice fait son travail, car il y a des personnes haut gradées qui sont en détention pour les crimes commis, donc la lutte contre l’impunité se porte bien, fait remarquer Leila Zerrougoui.
Malgré ces progrès, reconnait-elle, il y a des grands défis à relever dans les Kasaï et le Tanganyika. Même si les groupes armés se rendent, cela ne suffit pas. Il faut penser à leur intégration dans la société. Ce travail, note-t-elle, demande beaucoup d’investissement.
Au cours de son séjour New-yorkais, Leila Zerrougoui a plaidé pour plus de soutien dans le programme de réconciliation des communautés, telles que les hema et les lendu et pour la stabilité au Nord et Sud-Kivu où le gouvernement, par rapport aux engagements pris, y travaille déjà.
LA MONUSCO SEULEMENT OPERATIONNELLE DANS 6 PROVINCES
Réagissant à une question de la presse sur le départ définitif des troupes onusienne en RDC, la représentante de Guterres en RDC a indiqué que les soldats de la paix sont en train de quitter progressivement le pays selon les accords pris. A ce jour, poursuit-elle, » nous sommes restés dans 6 provinces seulement sur les 22 qui existaient « .
DE 20.000 A 13.000 SOLDATS
Depuis 2011, « nous connaissons chaque année de réduction budgétaire « , renseigne le numéro 1 de la MONUSCO. Ce qui fait que les soldats de la paix qui étaient à 20.000 sont maintenant à 13.000 concentrées dans 6 provinces. Cela même au niveau du personnel, il y a eu 800 postes supprimés.
« Nous devons nous rassurer que quand nous seront définitivement partis, il n’y aura pas de feu derrière nous « , fait remarquer Leila Z. Il faut d’abord renforcer la fonction régalienne du gouvernement, fait-t-elle remarquer. Le Conseil de sécurité va décider du rôle et priorités des troupes qui sont restées, ajoute-t-elle.
FAIRE LA PAIX A L’INTERNE
D’après la patronne de la Monusco, le mandat actuel, qui était de 6 mois, sera révisé en décembre prochain. Bien avant cette date, une équipe d’experts indépendants a mené ses enquêtes et est arrivée en RDC pour discuter avec les différentes couches de la population. Ses conclusions seront présentées au mois d’octobre en cours au Conseil de sécurité qui autorise le renouvellement du mandat de la MONUSCO.
Pour terminer, Leila Zerrougoui explique que travailler sur la stabilité signifie travailler sur les sources profondes internes. A l’entendre, la paix est une démarche constructive et globale. Il est souhaitable de faire la paix à l’interne, dans le cœur et dans son entourage, renchérit-elle.
A ce sujet, elle salue la démarche menée par le Président de la République après son investiture qui a fait une tournée de réconciliation régionale avec ses voisins. Cette démarche, selon elle, a permis de créer la stabilisation pour faire en sorte que tous ceux qui pourraient alimenter les conflits ne passent pas par ses voisins. Aussi, fait-elle savoir le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a eu d’intenses activités à New-York. Il a honoré de par sa présence dans les différentes réunions de haut niveau quelques soient les thématiques ».
Pour la Représentante spéciale du secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, la MONUSCO est prête à quitter le pays si la paix revenait dans toutes les 26 provinces du pays, rapporte 7sur7.cd.
« Notre rôle n’est pas de rester éternellement en RDC, mais celui de l’appuyer dans la stabilisation de la paix. Car, si nous restons éternellement en RDC, cela signifie que nous avons failli à notre mission », a affirmé Mme Zerrougui dont les propos sont repris par le site web.
D’ailleurs, fait remarquer Le Phare qui revient sur la déclaration de la cheffe de la MONUSCO, les effectifs de la MONUSCO, évalués jadis à 22000 hommes, sont réduits à 13000. La MONUSCO n’est pas une armée d’occupation et partira le jour où le Conseil de sécurité le lui demandera, ajoute le tabloïd.
La MONUSCO affirme travailler actuellement pour la stabilisation des provinces du Kasaï, de Tanganyika et de l’Ituri avant de fermer ses bureaux dans ces régions suite aux difficultés financières, note pour sa part Actualite.cd.
En juin dernier, la mission avait déjà fermé ses représentations à Kisangani, Lubumbashi, Dungu, Matadi, Mbandaka, Kamina, Bandundu ville et Mbuji-Mayi, rappelle le portail.
La Tempête des Tropiques rappelle que « Bonne gouvernance : L’ONU attend de la RDC des actes ! »
« Cette priorité politique et économique souhaitée par les Nations Unies a été transmise de vive voix à la présidente de l’Assemblée Nationale par M. François Grignon, représentant spécial d’Antonio Guterres
Les Nations Unies ont émis, le mardi 1er octobre, le vœu de voir le Parlement congolais œuvrer pour la consolidation de leur partenariat avec la RD Congo à travers la MONUSCO, dans le but de renforcer la bonne gouvernance politique et économique. Les Nations Unies ont émis ce vœu par l’entremise de M. François Grignon, représentant spécial adjoint du Secrétaire général Antonio Guterres, lors d’une audience que la présidente du Bureau de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a accordée à ce diplomate onusien dans son cabinet de travail au Palais du peuple.
Estimant que le soutien de la MONUSCO aux FARDC et l’action militaire pour protéger les populations civiles ne suffisent pas, M. François Grignon a exhorté les autorités congolaises à trouver des solutions politiques et économiques pérennes dans les régions du territoire de la RD Congo où les conflits sont récurrents.
Participation des femmes à la politique
Au cours d’une autre audience, la présidente du Bureau de l’Assemblée Nationale et le Représentant Résident de la Fondation Konrad Adenauer en RDC, Benno Müchler, ont exprimé, le même jour, leur détermination à œuvrer ensemble pour appuyer la participation des femmes à la vie politique en République Démocratique du Congo. Les deux personnalités se sont accordées sur la nécessité de l’édification et du maintien de la démocratie avec la participation équitable des femmes à la politique et au Gouvernement.
A en croire Benno Müchler, la présidente du Bureau de l’Assemblée Nationale l’a rassuré que les portes de la chambre basse du Parlement de la République restent ouvertes pour une franche collaboration avec sa structure jusqu’à la concrétisation de cette ambition.
Améliorer les prévisions budgétaires
Par ailleurs, la délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par le Conseiller du département Afrique, Mauricio Villafuerte a, au cours d’une audience lui accordée par la présidente de la Chambre basse, informé celle-ci des échanges menés entre les experts de cette institution de Bretton Woods et les équipes techniques des ministères congolais des Finances et du Budget, ainsi que ceux des régies financières, pour améliorer les prévisions budgétaires au Congo Démocratique.
M. Mauricio Villafuerte a, à cette occasion, demandé à Jeanine Mabunda d’œuvrer pour la prise en compte du développement de la RDC dans la loi de finances de l’exercice budgétaire 2020. Pour sa part, la présidente du Bureau de l’Assemblée Nationale a expliqué à son hôte qu’elle a entamé, il y a peu, des échanges directs avec des leaders d’opinion et des représentants des forces vives de la nation congolaise en perspective du grand débat sur la loi de finances de l’exercice 2020.
Présents à Kinshasa depuis le weekend, les experts du FMI et ceux de la Banque mondiale disent accorder une attention soutenue au projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2020 arrêté provisoirement à environ 7 milliards de dollars américains, selon le dernier compte rendu du Gouvernement de la RD Congo ».
Le CLC dans la rue le 19 octobre
Le Potentiel titre « Impunité et lutte contre la corruption : Le CLC passe à l’offensive »
« Le Comité laïque de coordination (CLC) mobilise les Congolais de tout bord pour une marche. Et ce, dans toutes les provinces de la République, pour exiger « la fin de l’impunité, la suspension des personnes impliquées dans le détournement des 15 millions de dollars américains et la démission sans délai des juges corrompus et indignes de la Cour constitutionnelle ».
Pour le CLC, l’alternance démocratique intervenue le 24 janvier 2019 était censée marquer la fin du règne de la corruption, de l’impunité et de l’impuissance de la justice. Dès lors, tout Congolais devrait s’indigner contre ces antivaleurs qui ont coulé la République démocratique du Congo dans la pauvreté et l’arbitraire durant les deux dernières décennies, notamment.
N’ayant pas observé des signaux clairs, conformément à son ultimatum lancé en septembre dernier concernant la suspension des personnes impliquées dans le dossier de 15 millions de dollars disparus des comptes du Trésor public, de même que la démission des hauts magistrats de la Cour constitutionnelle, le Comité laïc de coordination, en synergie avec toutes les couches de la population congolaise, va donc en croisade contre l’impunité et l’impuissance de la justice en République démocratique du Congo.
Puisque le pouvoir en place n’a rencontré aucune de ses revendications, le CLC estime que le temps est venu d’aller en croisade contre les antivaleurs. Aussi entend-t-il organiser une « grande journée populaire de protestation » le 19 octobre prochain. A cette marche qu’il qualifie de croisade, le CLC bat le rappel des troupes en invitant tous les Congolais à s’impliquer dans son action.
« Cette croisade contre l’impuissance de la justice, nous la mènerons jusqu’au bout, sur l’ensemble de l’espace national, au sein de toutes nos institutions publiques et privées. Elle implique donc la mobilisation de tous: étudiants et professeurs ; chômeurs et fonctionnaires ; avocats, députés et sénateurs ; associations de femmes, sportifs, wewa, mouvements citoyens ; femmes et hommes politiques et de la Société civile; religieux et religieuses, prêtres, imams et pasteurs, etc. ».
Après avoir connu un franc succès à travers ses marches organisées en 2018 pour réclamer les élections et protester contre la modification de la Constitution et le 3ème mandat de Joseph Kabila, le CLC veut rééditer l’exploit, cette fois-ci, en exigeant tout simplement des dirigeants actuels la bonne gouvernance dans la gestion de la res publica ».
Le CLC annonce une grande mobilisation, le 19 octobre. C’est dans le cadre de la croisade nationale contre « la corruption, l’impunité, l’impuissance de la justice et des forces de l’ordre », a annoncé Actualite.cd.
Lors de sa précédente sortie, rappelle Forum des As, le CLC avait donné aux gouvernants jusqu’à la fin septembre pour fournir aux Congolais » des garanties fermes » de leur résolution à s’opposer à la corruption. Aux yeux du CLC, rien ne semble s’être fait en ce sens.
Pour le CLC, explique 7sur7.cd, cette première manifestation fait suite à une fin de non-recevoir réservée à leurs exigences dont la suspension, à titre conservatoire, de toutes les personnes impliquées dans le détournement des 15 millions de dollars ainsi que la démission des juges de la Cour constitutionnelle de la République.
La marche du 19 octobre qui se tiendra sur toute l’étendue du pays, selon les organisateurs, sera également une occasion pour les manifestants de dire non à la « privatisation du bien commun, de mercantilisation de tout service et d’absence totale de sanctions », indique Cas-info.ca.
Pour les laïcs catholiques, ces pratiques enfoncent de plus en plus la société congolaise sous la domination de la loi de la « jungle », note le site web.
Au-delà de cette journée, révèle La Prospérité, le CLC promet de revenir à la charge avec d’autres actions futures de grande envergure dont la nature n’a, cependant, pas été dévoilée. Le CLC se réserve, néanmoins, le droit de miser sur la mobilisation et la vigilance pour éviter tout dérapage inconsidéré ainsi que toute infiltration pernicieuse, lors du déroulement de cette marche qui se veut, à la fois, grandiose et à haute portée pacifique, conclut le quotidien.
Cependant, Mediacongo.net fait planer un doute avec ce titre « Léonie Kandolo déclare avoir quitté le CLC depuis le mois de février »
« Il aura fallu attendre quelques heures pour que les réactions fusent après le communiqué du Comité laïc catholique (CLC),relatif à la marche programmée pour le 19 octobre afin de « dénoncer la corruption au sommet de l’État ».
Pendant qu’une certaine opinion croyait qu’elle est toujours membre du CLC et qu’elle était concernée par cette activité, Léonie Kandolo, ancienne porte-parole de cette structure, a soutenu qu’elle n’est pas concernée par cette manifestation.
Sur son compte Twitter, elle a révélé, le jeudi 3 octobre,qu’elle n’est plus membre du CLC et a précisé qu’elle a quitté cette structure depuis le mois de février dernier,suite à l’alternance démocratique intervenue au sommet de l’État. Elle a estimé que les objectifs poursuivis par le CLC ont été accomplis en partie.
« J’ai quitté le CLC en février 2019. Leurs communiqués ne m’engagent plus. Je crois au changement démocratique amorcé », a-t-elle révélé.
Figure bien connue du comité laïc de Coordination, Léonie Kandolo a été au premier rang lors des manifestations anti-Kabila de décembre 2017.
Ces dernières semaines, elle s’est rapprochée du nouveau pouvoir et a,d’ailleurs,rencontré Félix Tshisekedi début septembre. Ce dernier lui aurait dit: «vous êtes une héroïne du changement démocratique en RDC, au risque de votre vie », a indiqué Léonie Kandolo sur son compte Twitter ».
Lamuka
Le Phare titre «LAMUKA : chacun pour soi ! »
« Ceux qui avaient prédit la fin brutale ou l’éclatement de la plateforme Lamuka, qui avaient soutenu la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de décembre 2018, dans un avenir proche sont entrain d’avoir raison.
Après la position de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, dont l’opinion connait le franc-parler, au lendemain de la proclamation officielle et définitive des résultats de l’élection présidentielle donnant la victoire au président de l’UDPS et candidat de la coalition CASH (Cap pour le changement) Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, c’est le tour de chaque leader membre de Lamuka de prendre ses distances de cette structure électorale.
Le deuxième leader et véritable sponsor de la plateforme à prendre position était Moïse Katumbi qui avait déclaré peu avant son retour au pays qu’il ne pouvait combattre son frère Félix Tshisekedi, proclamé Président de la République à l’issue des élections générales de décembre 2018. Position réitérée depuis qu’il est rentré dans son pays, où il jouit de tous ses droits d’homme libre. En aucune fois, on ne l’a entendu prononcer des insanités à l’endroit du Chef de l’Etat. Ses proches se comportent de la même manière.
A son tour, nommé Représentant de la RDC à la Banque Africaine de Développement (BAD), le professeur Freddy Matungulu Ilankir n’avait pas hésité un seul instant pour exprimer toute sa gratitude envers le Président de la République, avant d’appeler ses ex-compagnons de Lamuka à arrêter le jeu qu’ils étaient en train de jouer pour reconnaître que c’est Félix Tshisekedi qui avait gagné les élections. On l’a revu récemment embrasser le Chef de l’Etat aux États-Unis, en marge de la tenue de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. Aujourd’hui, Pierre Lumbi Okongo vient aussi de rompre le silence après plusieurs piques lancées subtilement chaque fois qu’il en avait l’occasion, en direction de l’aile radicale de Lamuka.
Dans une brève vidéo, le leader du MS, qui compte plusieurs élus aussi bien à l’Assemblée nationale que dans nombre d’assemblées provinciales, fait savoir que le pays n’étant pas pendant la campagne électorale, chacun a sa vision et stratégie politique pour mener son combat. Personne n’est obligé de suivre l’autre dans sa stratégie et vision politique. C’est lors de la campagne électorale prochaine qu’on verra s’il est encore nécessaire de faire la coalition et se choisir un candidat commun, qu’il soit Fayulu ou un autre, fait-il remarquer. Comme on peut le constater, la coalition électorale Lamuka appartient bel et bien au passé. Elle n’existe plus. Chaque leader est actuellement occupé à booster la santé de son parti ou regroupement politique. A ceux qui ne comptaient que sur l’apport des autres pour se gonfler et rêver détenir un quelconque leadership, il est temps de tirer des leçons qui s’imposent. L’heure a sonné pour que chacun fasse la démonstration de sa base. Et c’est maintenant qu’on saura qui a une base et qui ne l’a pas ».
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© CongoForum, le vendredi 04 octobe 2019