11 10 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

rp

Sommaire

Les journaux de Kinshasa commentent, en ce vendredi 11 octobre 2019, le dernier rapport de l’ONU et le meeting tenu le veille à Beni par Félix Tshisekedi. Une mystérieuse disparition d’avion, une affaire de trafic de diamant non moins énigmatique, la frilosité des investisseurs belges et la nature des liens entre le CLC et Lamuka complètent le tableau

ONU

Le Potentiel titre « Un nouveau rapport de l’ONU sur la RDC note des changements positifs depuis le changement de régime »

« Ce rapport note des progrès significatifs au pays depuis l’avènement du nouveau régime politique issu des élections générales du 31 décembre 2018. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres qui l’a publié, ce jeudi 10 octobre 2019, souligne la nécessité de maintenir la stabilité et la sécurité politiques ainsi que la présence accrue de l’État dans les zones de conflit, pour consolider la transition politique en cours et instaurer une paix et une stabilité durables en République démocratique du Congo (RDC).

La situation en République démocratique du Congo était à l’ordre du jour des travaux du Conseil de sécurité, mercredi 9 octobre, à l’occasion de la publication du rapport trimestriel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Contrairement à d’autres rapports antérieurs qui dressaient un tableau sombre sur la RDC, ce tout nouveau rapport du Secrétaire général de l’ONU est plutôt un nouveau regard positif sur ce grand pays au cœur de l’Afrique.

« Modéré, équilibré et encourageant », ainsi peut-on définir le rapport trimestriel du numéro 1 de l’Onu publié le mercredi 9 octobre 2019. Ce, dans la mesure où il note des « changements positifs » depuis le changement de régime politique en RDC. « L’avènement du nouveau régime politique du Président Tshisekedi a fait naître un sentiment d’espoir dans plusieurs régions du pays. J’ai été témoin de certains des changements positifs lors de ma récente visite dans le pays, du 31 août au 2 septembre », a affirmé Antonio Guteress dans son rapport.

Il se félicite de l’investiture du nouveau gouvernement de coalition et encourage ses membres à « continuer de mettre de côté leurs intérêts partisans pour répondre aux besoins du peuple congolais », avant d’exhorter tous les acteurs politiques à conserver l’esprit de consensus qui a présidé à la formation du Gouvernement.

Lutte contre la corruption et la réforme de la justice

En outre, le chef de l’Onu se dit encouragé par l’ambition du Gouvernement de lutter contre la corruption et de réformer le secteur de la justice. « Je l’encourage donc à œuvrer activement en faveur de l’accroissement de l’assiette fiscale de l’État et à intensifier sa lutte contre la corruption à tous les niveaux », dit-il, tout en demandant aux partenaires bilatéraux et multilatéraux d’accroître leur appui à la RDC dans ces domaines cruciaux.

Le rapport met l’accent sur la nécessité d’une coopération régionale pour, croit-il savoir, faire face durablement à la menace que représentent les groupes armés étrangers en RDC et endiguer le flux illicite d’armes dans la région des Grands Lacs. Dans cette optique, il encourage les signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD Congo et la région à « honorer leurs engagements respectifs au titre de cet accord et à tirer parti de la dynamique actuelle pour s’attaquer aux causes profondes des conflits et travailler ensemble à promouvoir une paix et un développement durables dans la région ».

Toutefois, le Sg de l’Onu insiste sur l’importance de maintenir la stabilité et la sécurité politiques ainsi que « la présence accrue de l’État » dans les zones de conflit pour, souligne-t-il, consolider la transition politique en cours et instaurer une paix et une stabilité durables en RDC.

La lutte contre les groupes armés : priorité urgente

Se félicitant de la volonté « déclarée » du Gouvernement congolais de réformer son armée et les autres services de sécurité, M. Guterres se dit cependant, « profondément préoccupé » par la détérioration des conditions de sécurité dans la province du Nord-Kivu et par la persistance de l’insécurité dans les provinces du Sud-Kivu et de l’Ituri.

« Des forces hostiles continuent de s’en prendre aux civils et de saper la stabilité régionale », s’est indigné le chef de l’Onu qui considère que la lutte contre la menace que représentent ces groupes armés, notamment au moyen de mécanismes de responsabilité crédibles, reste une priorité urgente pour le Gouvernement congolais et la MONUSCO.

« Au cours de ma visite, le Président Tshisekedi et moi-même avons convenu que la Monusco et les FARDC devaient collaborer plus efficacement pour lutter contre les groupes armés étrangers. Il est impératif de mener une action résolue contre les Forces démocratiques alliées (ADF), qui continuent de menacer gravement la population civile », a martelé Antonio Guterres.

Il reste convaincu que la stabilité de la RDC dépend du niveau d’attention accordée au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des groupes armés sévissant dans le pays. À la suite de la démobilisation spontanée de plusieurs groupes armés, cette année, il apparaît clair qu’il faut saisir les occasions offertes par l’amélioration de l’environnement politique et profiter de la volonté de changement des nouveaux dirigeants nationaux et provinciaux, a-t-il relevé.

Appel à fonds

Le rapport note que, le meilleur moyen de réintégrer durablement les ex-combattants est d’adopter une approche souple qui soit axée sur la communauté et favorise le rôle central des femmes. « Je demande au Gouvernement congolais de continuer à créer un environnement propice à la reddition volontaire des combattants et à leur désarmement, leur démobilisation et leur réintégration durables dans leur communauté d’origine », a dit Antonio Guterres, tout en réitérant la volonté de la MONUSCO et de l’Equipe-pays des Nations Unies à collaborer étroitement avec le Gouvernement et à lui fournir l’appui nécessaire.

Pour lui, la MONUSCO a encore un rôle crucial à jouer pour relever les défis sécuritaires et humanitaires auxquels fait face la RDC. « Je me réjouis de l’occasion qui m’est offerte de relancer la coopération entre la Mission et le Gouvernement afin d’atteindre cet objectif », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le rapport pense que pour venir à bout de l’impunité, de la corruption et de l’insécurité qui règne actuellement dans certaines régions du pays, le Gouvernement congolais a besoin de davantage de moyens que ceux dont il dispose pour le moment. D’après ce rapport, il incombe à ce dernier ainsi qu’à l’opposition de jouer leur rôle dans la promotion de l’unité nationale et la mise en place d’institutions solides en engageant un dialogue politique soutenu et inclusif avec toutes les parties prenantes.

Enfin, se disant préoccupé par la maladie à virus Ebola qui sévit à l’Est de la RDC, le Secrétaire général de l’Onu demande aux donateurs et aux partenaires de « fournir les ressources nécessaires » pour, précise-t-il, combler le déficit de financement de l’action humanitaire, notamment lors de la conférence internationale sur la santé publique que le Gouvernement congolais entend accueillir à Goma en novembre prochain ».

La Tempête des Tropiques titre « Rapport trimestriel de l’ONU sur le Congo-Kinshasa : Leila Zerrougui salue les avancées sur la paix et la stabilité en RDC »

« La cheffe de la MONUSCO s’est adressé hier aux membres du Conseil de Sécurité par vidéoconférence depuis Londres, à l’occasion de la publication dudit rapport

La situation en République démocratique du Congo a été au menu des travaux du Conseil de Sécurité tenus le mercredi 9 octobre 2019, à l’occasion de la publication du rapport trimestriel du Secrétaire général de l’ONU par son Représentant spécial en RDC, Mme Leila Zerrougui. A cette occasion, la cheffe de la MONUSCO s’est exprimée par vidéoconférence depuis Londres où elle participe actuellement à des assises de haut niveau sur les transitions.

Dans son intervention, Leila Zerrougui s’est félicitée devant le Conseil de sécurité des Nations Unies de nouvelles dynamiques positives constatées en RDC à la suite de la transition pacifique du pouvoir que ce pays vient de connaître.

« De nouvelles dynamiques positives, susceptibles à terme de mener le Congo vers une paix durable et la stabilité, se mettent en place suite à la transition pacifique du pouvoir que nous avons connue en ce début d’année », a déclaré Mme Leila Zerrougui dans un exposé par visioconférence devant les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

« Des initiatives diplomatiques régionales ont été lancées. Un gouvernement de coalition a été mis en place avec un programme ambitieux qui vise à stabiliser le pays, améliorer sa gouvernance et le mener vers le développement économique. II incombe aujourd’hui à l’ensemble de la classe politique congolaise de soutenir ces dynamiques, et d’œuvrer à leur consolidation », a-t-elle ajouté.

Selon la Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC, la mise en place de l’Assemblée nationale, du Sénat, et des assemblées provinciales, dont les sessions parlementaires ont été ouvertes ainsi que la formation récente d’un gouvernement, marquent le point de départ vers la consolidation de la démocratie dans le pays.

Mme Leila Zerrougui estime que l’équilibre dans le fonctionnement de ces institutions reste toutefois fragile.

« Tout en poursuivant notre soutien aux autorités congolaises pour la neutralisation des groupes armés qui représentent une menace inacceptable pour les populations civiles, nous devons ensemble renforcer les fonctions régaliennes de l’Etat et sa capacité de gérer le pays en promouvant un Etat de droit », a-t-elle dit.

Fort mouvement des populations

S’agissant de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, la cheffe de la MONUSCO a noté que la récente escalade de violence intercommunautaire et par les groupes armés et les violations flagrantes des droits de l’homme ont entraîné une augmentation importante des déplacements de populations dans plusieurs zones des provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Un grand nombre de groupes armés, à la fois nationaux et étrangers, dont les Forces démocratiques alliées (ADF), Nduma défense du Congo rénové (NDC-R), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et des groupes dissidents continuent de faire payer un prix intolérable aux civils et aggravent une situation humanitaire déjà catastrophique en RDC, a noté Mme Leila.

L’envoyée de l’ONU en RDC s’est dit persuadée qu’en plus de répondre à ces menaces par des moyens militaires, « le renforcement des fonctions essentielles de l’État, notamment à travers la professionnalisation du secteur de la défense et de la sécurité et l’autonomisation du secteur judiciaire, permettront au gouvernement de mieux répondre à ces menaces ».

« Pour s’attaquer davantage aux causes profondes de ces conflits, la Mission (MONUSCO) met l’accent sur l’appui au gouvernement pour encourager les efforts locaux et nationaux de médiation et de réconciliation et pour répondre à l’incitation à la haine ethnique par le biais de stratégies ciblées contre le discours de haine », a-t-elle ajouté.

Ebola : tendance à la baisse

S’agissant de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la RDC, Mme Leila Zerrougui s’est dit encouragée par la tendance générale à la baisse du nombre de nouveaux cas d’Ebola en septembre et début octobre. « Ceci est lié à une coordination renforcée des efforts de réponse globaux, une approche renforcée et intégrée pour créer un environnement favorable à la réponse et un accent accru mis sur la promotion de l’acceptation communautaire afin de garantir un plein accès aux zones touchées par le virus », a-t-elle dit.

« Nous devons toutefois continuer à soutenir notre action, car la bataille est loin d’être gagnée », a-t-elle conclu ».

Fatshi à Beni

Le Phare titre « Victoire certaine sur l’insécurité et Ebola : promesse ferme de F. Tshisekedi hier aux populations de Beni »

« Après l’inauguration, le mardi 8 octobre 2019 à Bukavu, au Sud-Kivu, d’un laboratoire moderne de transformation des produits agricoles et la tenue d’un conseil national de sécurité, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, a séjourné brièvement, hier jeudi 10 octobre dans la ville de Beni, avant son retour à Kinshasa. C’était, indique-t-on, pour évaluer la situation sécuritaire, après les changements intervenus au sein de la chaine de commandement des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) dans cette partie du pays, mais aussi sanitaire, deux mois après la mise en place du Secrétariat technique chargé de la riposte contre la maladie à virus Ebola.

Comme à Bukavu, il a également tenu une réunion provinciale de sécurité avec les autorités civiles et militaires du Nord-Kivu, afin de s’assurer que les instructions relatives à la traque des forces négatives, locales et étrangères, sont exécutées sans faille.

Compte tenu des attentes sécuritaires, sanitaires, sociales et économiques de la population de cette ville, il a dû improviser un meeting populaire. Le Chef de l’Etat a, au cours de son adresse, rappelé sa détermination à ramener une paix durable et définitive, au Nord-Kivu, même au prix de son sang, comme souligné lors de son face-à-face avec la population de Bukavu. Il a également confirmé la poursuite du déploiement de nouveaux officiers et hommes de troupes dans le « Grand Nord », en prévision d’un ultime assaut à lancer contre les rebelles ADF, en vue de les mettre définitivement hors d’état de nuire.

C’est dans ce cadre qu’il a pris rendez-vous avec les compatriotes du Nord-Kivu, leur promettant de revenir parmi eux lorsque la province serait totalement libérée de l’emprise de toutes les forces négatives, internes comme externes. Afin d’accélérer la victoire des FARDC sur les forces du mal qui entretiennent les dernières poches d’insécurité à l’Est, le Chef de l’Etat a invité les autochtones à collaborer étroitement avec les forces loyalistes, en dénonçant tous les infiltrés qui troublent leur sécurité.

Les notables, la société civile et les chefs coutumiers ont été chargés de sensibiliser les populations à se désolidariser des forces négatives.

L’autre point développé par le Président de la République portait sur l’état des lieux en rapport avec la lutte contre Ebola. S’appuyant sur le rapport des experts, qui ont signalé zéro cas depuis un mois au Nord-Kivu comme au Sud-Kivu, il a annoncé la fin de cette épidémie dans cette partie de la République. Par conséquent, la victoire totale sur Ebola est imminente, probablement d’ici fin 2019.

La fin de l’insécurité et de cette épidémie est fort souhaitée car à même de permettre, au gouvernement, de mobiliser un maximum de ressources financières en faveur des projets locaux de développement. »

« Beni : Félix Tshisekedi promet de poursuivre la permutation de la chaîne de commandement des FARDC », titre Le Potentiel.

Au cours d’un meeting, au rond-point du 30 juin de Beni, selon le tabloïd, le président de la République s’est engagé à parachever son projet de permuter le commandement militaire des forces armées de la RDC afin de donner un nouveau souffle à la riposte contre les rebelles qui écument ce territoire depuis plusieurs années.

Le président de la République a en outre promis que des moyens conséquents seraient mis à la disposition des FARDC pour éradiquer tout mouvement insurrectionnel.

Pour La Prospérité, Félix Tshisekedi jure pour la paix d’ici la fin de l’année à Beni. Dans son meeting tenu à la Place du 30 juin, il s’est félicité de l’endiguement de la fièvre à virus Ebola ainsi que de l’effectivité de la gratuité de l’enseignement. Et, concernant la question sécuritaire, il a rassuré du rétablissement de la paix dans les tout prochains jours, tout en précisant que les festivités de fin d’année se passeront non pas avec des pétards à armes à feu mais avec ceux des feux d’artifice.

Avion-cargo avec 8 personnes à bord disparu jeudi.

Forum des As annonce « ASSURANT LA LOGISTIQUE PRESIDENTIELLE, Un avion cargo avec à son bord 8 personnes a disparu hier. Selon l’Autorité de l’aviation civile, cet appareil partait de Goma à Kinshasa ».

«  Un avion cargo de type Antonov 72 transportant 4 membres d’équipage et 4 passagers civils et militaires a disparu hier jeudi 10 octobre en milieu d’après-midi, entre Goma et Kinshasa, selon un communiqué de l’Autorité de l’aviation civile (AAC) qui a atterri tard à Forum des As. Un tweet de la Présidence de la République a confirmé tard la nuit l’information. Selon l’AAC, l’avion disparu assurait la logistique présidentielle.

L’avion avait quitté Goma à 13h32 temps universel et devait se poser à Kinshasa, où il n’est jamais arrivé. D’après l’AAC, l’appareil a perdu contact avec le Centre de contrôle en route (CCR) à 15h Temps universel, soit 59 minutes après son décollage. Disposant d’une autonomie de 6h, il devait atterrir à Kinshasa à 16h43 temps universel (17h43 locales), explique l’Autorité de l’aviation civile dans un communiqué signé par son Directeur général, Jean Tshiumba Mpunga.

« Depuis cette perte de contact, indique l’AAC, des réquisitions d’informations lancées à toutes les stations sur sa route n’ont donné aucune information sur sa localisation « . Elle annonce en même temps que des « dispositions nécessaires sont en cours au niveau de l’opérateur pour engager les recherches le plus rapidement possible ».

Compte tenu du fait que le communiqué est tombé très tard la nuit, il n’a pas été facile à Forum des As de contacter d’autres sources. Dossier à suivre »

7sur7.cd, qui cite un communiqué de l’Autorité de l’aviation civile, précise que c’est un avion-cargo de type Antonov 72 opéré par la force aérienne de la RDC assurant la logistique présidentielle ce jeudi 10 octobre 2019, ayant à son bord 4 membres d’équipage et 4 passagers civils et militaires et parti de Goma à 13h32, (temps universel), a perdu contact avec le centre de contrôle en Route aux environs de 15h, soit 59 minutes après son décollage avec une autonomie de 6h de route. Le portail souligne que cet Antonov 72 devait atterrir à Kinshasa, à 16h43’ temps universel.

Un colis de diamant de la RDC saisi au Kenya

Un colis de diamant de la RDC saisi par les autorités du Kenya a été au centre des échanges, jeudi à Kinshasa, entre la ministre d’ État, ministre des Affaires étrangères, Mme Marie Tumba Nzeza et une délégation du Centre d’évaluation, d’expertise et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) conduite par son directeur général, Pascal Nyembo.

Le directeur général du CEEC a indiqué, à l’issue des échanges, que sa délégation a fait part au ministre d’État de la saisie par les autorités kényanes d’un colis de diamant de la RDC tracé par la procédure prévue par la loi, vérifié par l’autorité de certification comme le diamant de la RDC.

La saisie de ce colis est anormale étant donné que ce pays n’est pas membre du processus de Kimberley, a- t-il regretté, avant de préciser que la chaîne d’approvisionnement était respectée.

Il a souligné que la traçabilité a été observée, le diamant est conforme à l’exportation et surtout que c’est le diamant de la production industrielle.  » Nous nous insurgeons contre la saisie de cette pierre précieuse considérée comme un patrimoine de la RDC saisi au Kenya « , a-t- il indiqué avant de faire savoir que sa délégation est venue solliciter l’implication du ministre d’État pour récupérer le patrimoine de l’État congolais saisi dans ce pays.

Il a également fait savoir que Mme la ministre d’État a levé l’option de les accompagner dans ce combat de manière à ce que le patrimoine de la RDC rentre à la maison.  » Le diamant est passé par le processus prévu par la loi et il a été certifié par l’autorité de certification de la RDC que nous sommes « , a- t- il dit, avant de préciser que son centre est le point focal du processus de Kimberley et qu’il a à son sein, un élément d’extra unité qui s’intègre dans la question interne du processus de Kimberley.

Ces échanges se sont déroulés en présence d’un conseiller du Président de la République, signale-t-on chez ACP »

FEB frileuse

La Tempête des Tropiques titre « Pour s’installer en RDC : Les investisseurs belges posent des conditions »

« Ces préalables portent, entres autres, sur la stabilité politique et macro-économique,

la bonne gouvernance, et l’amélioration du climat des affaires

Les investisseurs belges attendent des autorités congolaises des garanties sur la stabilité politique, macro-économique et la bonne gouvernance, avant de venir faire des affaires en République Démocratique du Congo. Le patronat belge l’a savoir au président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’occasion du récent séjour du numéro 1 congolais à Bruxelles. En réponse, le chef de l’Etat congolais a rassuré ses interlocuteurs de la Fédération des entreprises belges (FEB), affirmant qu’il mettrait en place une agence nationale de lutte contre la corruption et engagerait des réformes dans les mines et dans la gouvernance du pays.

L’ambassadeur de Belgique en RD Congo, Johan Indekeu, s’est aussi exprimé récemment à ce sujet devant la presse. Pour le diplomate belge, il suffit d’améliorer le climat des affaires, et mettre en place des mécanismes de transparence et de traçabilité respectant les standards pour voir l’engagement des investisseurs belges augmenter.

Maintien des sanctions de l’UE

Pendant ce temps, des organisations de défense et de promotion des droits humains en RD Congo appellent au maintien des sanctions de l’Union Européenne. C’est le cas de l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), la Lutte pour le Changement (LUCHA), Filimbi et Unis qui, dans un communiqué commun publié le mercredi 9 octobre, demandent « le maintien des sanctions ciblées » de l’Union européenne.

Pour ces ONG, il s’agit « d’une nécessité pour consolider l’élan de la démocratie et anéantir les affairistes politiques ».

Les quatre associations félicitent par la même occasion l’Union européenne et les Etats-Unis pour les sanctions ciblées qu’ils avaient adoptées ces dernières années envers des personnalités congolaises impliquées dans de graves violations des droits de l’homme ou dans le blocage du processus électoral de 2016, retardé par l’ex-président Joseph Kabila Kabange jusqu’à décembre 2018 ».

CLC / Lamuka

Le Phare titre « CLC-LAMUKA : les masques sont enfin tombés ! »

« Le temps est l’ennemi du mensonge » ou encore « Mentez, mentez, il en restera quelque chose ». Ces deux adages illustrent mieux le comportement ambigu que le Comité Laïc de Coordination (CLC) affiche depuis un certain temps.

Considéré au départ comme un mouvement de revendication citoyenne des laïcs catholiques, le CLC a fini par attirer la curiosité et susciter des doutes quant à son modus vivendi, notamment ses ramifications avec des laboratoires politiques avant de s’afficher finalement plus comme une structure politique qu’un mouvement de revendication citoyenne qui rassemble les chrétiens.

Du coup, il n’y a plus à se poser des questions sur l’identité des commanditaires et sponsors des activités du CLC, qui apparaît aujourd’hui aux yeux des analystes comme une nébuleuse. La marche projetée par le CLC le 19 octobre prochain vient d’éclaircir sa position en mettant ainsi définitivement fin à l’ambigüité qu’il entretenait dans l’opinion.

D’abord, cette marche était convoquée dans le but de faire pression sur le pouvoir afin que la lumière soit faite sur l’affaire de 15 millions de dollars qui défraie la chronique. Curieusement, quelques jours après, sans que ladite marche ait lieu, l’organisateur change le motif de revendication. Ce n’est plus pour les 15 millions, mais pour obtenir la concrétisation de la gratuité de l’enseignement de base.

Une marche pour rien !

Pour ceux qui suivent de près la situation liée à la décision du gouvernement décrétant la gratuité de l’enseignement de base en RDC, les membres du CLC n’ont pas de raison d’appeler les gens à marcher, parce que cela revient à forcer une porte qui est grandement ouverte. Partie de l’actuel Président de la République Félix Tshisekedi, qui tenait à concrétiser sa promesse de campagne, la question de gratuité de l’enseignement de base avait fini par provoquer la convocation du Forum national qui avait réuni tous les partenaires de l’éducation en République Démocratique du Congo, avant que cela soit coulé en termes de décision gouvernementale dès le premier conseil des ministes de l’équipe Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Le Chef de l’Etat venait de réaffirmer le principe de la gratuité dans son discours prononcé à la tribune des Nations Unies, en marge de la 74ème assemblée générale. Puis, Félix Tshisekedi Tshilombo vient de réitérer cette décision de rendre gratuit l’enseignement de base le lundi 7 octobre au cours d’un meeting qu’il a animé à Bukavu, province du Sud.

C’est pourquoi s’interroge l’opinion : y a-t-il vraiment de raison de marcher pour réclamer la gratuité ? La volonté politique est là et plusieurs réaffirmée par ceux-là qui ont levé l’option d’alléger tant soit peu le calvaire des parents, et combattre à même l’analphabétisme en RDC. Et pour preuve : le gouvernement a commencé à payer le premier palier aux enseignants dans le cadre de l’amélioration de leurs salaires.

Le CLC doit se redéfinir

Par ailleurs, on comprend facilement pourquoi le mouvement qui avait démarré avec pompe a sensiblement terni son image de marque. De même, on peut deviner la raison des réserves observées depuis une certaine période par quelques membres de cette organisation, en l’occurrence le professeur Thierry Nlandu et Léonie Kandola, qui vient d’ailleurs de porter officiellement à la connaissance du public son retrait dudit mouvement.

Ainsi, au lieu de continuer de flouer les Congolais et surtout d’agir sous le label de l’église catholique, le CLC ferait mieux de s’afficher clairement comme une structure de la plateforme politique LAMUKA, dont il dépendrait financièrement.

De son côté, l’église catholique, qui ne s’est pas encore totalement remise de son implication ou de son soutien politique, à en croire les déclarations maintes fois répétées d’un candidat qui ne cessait de s’appuyer sur elle, au motif qu’elle détiendrait la vérité des urnes devant lui assurer la victoire pour accéder au pouvoir, doit prendre position. Cette prise de position s’impose plus que jamais pour lever toute équivoque le label que brandit un mouvement qui a fini par se faire découvrir comme une organisation politique. Il est temps de réhabiliter le CALCC connu de tous comme pour sa philosophie d’action ».

======================================================

Si vous désirez prendre contact avec notre rédaction, écrivez à guy@congoforum.b
Si vous désirez vous INSCRIRE (ou inscrire un ami), afin de recevoir notre Revue de la Presse par courriel  dans votre boîte, rien de plus simple ! Envoyez un courriel à yigdrya@gmail.com en mentionnant simplement « Revue de presse » (et l’adresse, si ce n’est pas celle d’où vous écrivez).
Merci de verser votre soutien sur le compte BE53 7380 1810 3353 EUR de l’asbl CongoForum, ou d’utiliser sur notre site le bouton « Donate » et ses options « crédit » ou « Paypal ».

Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez www.CongoForum.be Encore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra: helene.madinda@gmail.com.

 © CongoForum, le vendredi 11 octobre 2019

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.