Jeny Bonsenge, de la danse à l’humanitaire! (Arts.cd)

BRUXELLES – Danseuse-choréographe belge d’origine congolaise, Jeny Bonsenge (Jeny BSG) a remporté le prix de la meilleure danseuse et chorégraphe en Belgique en 2018 et a également réussi à imposer sa marque dans d’autres styles de danse comme le hip hop, la house , le dancehall. Arts.cd vous amène à la découverte de cette jeune artiste qui relie la danse à la cause humanitaire. Pour créer son créneau, elle s’est investie dans l’Afro-danse qui fait sa particularité.

Tout récemment, Jeny s’est rendue aux États-Unis sur invitation de Ellen DeGeneres après avoir suivi sa vidéo sur la page de la comtesse Meghan Markle, en compagnie de son élève Anae, âgée de 9 ans. Elles ont presté à ce célèbre talk-show américain au rythme de la chanson congolaise « Bibi la Katangaise » de l’artiste de Kinshasa Dj Samarino. Ce qui a suscité l’intérêt du public kinois à vouloir découvrir cette danseuse-chorégraphe pétrie de talent.

« C‘est depuis douze ans que je suis devenue une danseuse professionnelle. À dix-huit ans, j’ai commencé à enseigner la danse. Je me suis décidée de partager ma culture africaine aux européens et j’ai ouvert ma propre école de danse », a déclaré cette jeune professeure chorégraphe.

Kinshasa à bras ouvert !

Outre son école de danse « Afrohouse Belgium », Jeny pilote un projet caritatif dénommé « Dance4Kids » qui soutient des jeunes talentueux défavorisés au Portugal et bientôt en République Démocratique du Congo.

C’est dans ce cadre qu’en début du mois de novembre 2019, cette danseuse professionnelle a effectué un voyage à la Capitale congolaise, Kinshasa. Durant son séjour à Kinshasa, Jeny a rencontré deux enfants kinois mieux connus sous leurs sobriquets « Bébé Ntshor » et « Tshotsa » dont les talents innés de danseurs n’arrêtent de séduire les mélomanes kinois. Jeny BSG s’est engagée, a-t-elle affirmé, à les soutenir pour la promotion de l’art et la culture congolaise.

« Dans ce que j’enseigne, je lance avant tout un message fort qui est la diversité. A Kinshasa, j’aimerai aider ces enfants tels que bébé Tshor et le petit Tshotsa en essayant de les sortir de ce milieu précaire pour changer leur vie à travers la danse », a conclu Jeny Bonsenge.

© Arts.cd – Glodie Mungaba, 24.11.19

Image – source: Arts.cd

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